Hong Kong, Chine - 2005

CONFÉRENCE MINISTÉRIELLE DE L’OMC, HONG KONG 2005: NOTES D’INFORMATION

PETITES ÉCONOMIES

Difficultés commerciales des petites économies

Beaucoup de petites économies rencontrent des difficultés particulières en ce qui concerne leur participation au commerce mondial. Elles doivent faire face à l'absence d'économies d'échelle, au manque de ressources naturelles et humaines, ainsi qu'aux coûts de transport élevés de leurs exportations. Certaines études montrent qu'une petite taille peut limiter les possibilités pour une économie de diversifier sa production locale et, ce faisant, entraver son interaction pleine et entière dans le système commercial multilatéral.

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Définir les possibilités d'action et identifier les problèmes 

Au paragraphe 35, la Déclaration de Doha donne au Conseil général pour mandat d'examiner les problèmes rencontrés par les petites économies vulnérables et de faire des recommandations visant à améliorer leur intégration dans le système commercial multilatéral. Cependant, cela ne doit pas entraîner la création d'une sous catégorie de Membres de l'OMC. Depuis 2002, le Comité du commerce et du développement (CCD) consacre des sessions spécifiques à l'examen de ce mandat.

  

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Travail accompli à ce jour … 

Les défenseurs de la cause des petites économies, représentés principalement par un groupe de pays sans littoral ou insulaires, ont entrepris de recenser les diverses caractéristiques des petites économies vulnérables, ainsi que les problèmes qui leur sont propres. Ce sont, entre autres, l'isolement physique et l'éloignement des principaux marchés, l'absence de possibilités d'accès aux marchés satisfaisantes pour leurs exportations, une grande vulnérabilité et, parfois, une production peu élevée, une offre insuffisante et une faible compétitivité. Soucieux de faire avancer le programme de travail, ce groupe de pays a commencé à soumettre des suggestions aux autres Membres afin de pouvoir formuler ultérieurement des recommandations concernant des mesures propres à favoriser l'intégration des petites économies vulnérables dans le système commercial multilatéral.

Parallèlement, les défenseurs de la cause des petites économies ont récemment entrepris d'exposer certaines de leurs préoccupations et positions aux organes de négociation établis dans le cadre du Programme de Doha pour le développement tels que le Groupe de négociation sur l'agriculture ou celui sur l'accès aux marchés pour les produits non agricoles (AMNA). Cependant, certains Membres de l'OMC, en particulier des pays en développement qui affirment se heurter à nombre des difficultés que connaissent les défenseurs de la cause des petites économies, ont fait part de leur scepticisme et ont dit avoir du mal à proposer des mesures liées au commerce en réponse aux préoccupations de ce groupe de pays. Selon eux, un grand nombre des questions recensées par les petites économies soit n'entrent pas dans le cadre des travaux de l'OMC, soit ont déjà été traitées par d'autres groupes de négociation. Certains estiment qu'il est prématuré, à ce stade des négociations, d'aborder les questions qui préoccupent les petites économies, et qu'il faut continuer à rechercher des solutions liées au commerce, tandis que d'autres considèrent que l'approche parallèle suivie dans les sessions spécifiques et par les groupes de négociation est complémentaire et susceptible non seulement de faire avancer les choses mais aussi de répondre aux préoccupations propres des petites économies vulnérables.