OMC: NOUVELLES 2005
29 novembre 2005
NEGOCIATIONS SUR L'AGRICULTURE
Trouvez d'urgence le “dernier pont”, dit aux négociateurs le Président des négociations sur l'agriculture dans son rapport d'avant Hong Kong
Les négociations sur l’agriculture ont fait des progrès “relativement rapides” depuis août, indique le Président des négociations, l’Ambassadeur Crawford Falconer, dans un rapport au Comité des négociations commerciales distribué le 25 novembre 2005. Cependant, prévient-il, les différences majeures qui ont fait obstacle à un accord sur des “modalités complètes” pour la prochaine Conférence ministérielle de Hong Kong signifient qu’il est “extrêmement urgent” de saisir l’occasion de faire aboutir le processus aussi rapidement que possible.
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Ce rapport est maintenant devenu l'annexe A du
projet de texte ministériel distribué aux Membres le 26 novembre. Il
donne pour l'essentiel un aperçu d'une partie des négociations qui ont
eu lieu, en particulier entre la pause d'été et les dernières semaines
précédant la Conférence ministérielle. M. l'Ambassadeur Falconer dit que
les Membres ont demandé un rapport factuel sur la situation telle
qu'elle se présente et que c'est ce qu'il a écrit. Il poursuit en
indiquant qu'il n'a pas cherché à dissimuler les divergences qui
subsistent.
“Nous avons fait — en particulier depuis le mois d'août de cette année —
des progrès réels et importants”, écrit il. “En fait, ces progrès ont
été relativement rapides. Il est aussi clair pour moi qu'ils ont résulté
d'un processus de négociation véritable. En d'autres termes, il s'est
agi de faire des propositions et des contre propositions. C'est pourquoi
les questions traitées dans le présent rapport sont de nature
essentiellement conditionnelle.”
Et des divergences majeures subsistent encore, qu'il faudrait éliminer
d'urgence pour que les négociations se terminent à la date prévue. “À
mon avis, le fait est qu'il nous reste encore à trouver le dernier pont
pour arriver à l'accord dont nous avons besoin pour établir les
modalités”, écrit le Président. “Mais ce serait, selon moi, une grave
erreur d'imaginer que nous pouvons prendre notre temps pour trouver ce
pont. En tant que Président, je suis convaincu que nous devons maintenir
l'élan. On n'élimine pas les divergences en s'arrêtant de travailler
pour aller prendre une tasse de thé. Si on le fait, on s'aperçoit que
tout le monde a reculé d'un pas pendant ce temps. Il me semble que c'est
là un risque grave pour notre processus. J'aimerais croire que le
présent rapport montre bien, au moins pour nous, qu'il y a vraiment
quelque chose de réel et d'important qui est encore à notre portée et
que nous ne devrions pas risquer de le laisser échapper.”