OMC: NOUVELLES 2013

DIRECTEURS GÉNÉRAUX ADJOINTS


POUR EN SAVOIR PLUS:

  

La conférence a débuté par des remarques liminaires de M. Bronislaw Komorowski (Président de la République de Pologne), de Mme Malgorzata Krasnodebska-Tomkiel (Présidente de l’Office polonais de la concurrence et de la protection des consommateurs) et de M. Eduardo Pérez Motta (Président du RIC et de la Commission fédérale mexicaine de la concurrence), suivies par un discours d’orientation prononcé par M. Joaquín Almunia (Vice-Président de la Commission européenne et Commissaire chargé de la concurrence).

Lors du débat de haut niveau qui s’est ensuivi, le Directeur général adjoint, M. Singh, a souligné les rôles complémentaires de la politique de la concurrence et de l’ouverture des échanges et des régimes d’investissement au niveau international en tant que protections d’une économie mondiale prospère. Selon lui, dans notre monde fortement interdépendant, caractérisé par la prédominance croissante des chaînes d’approvisionnement dans l’activité économique, l’ouverture des secteurs de services, les évolutions technologiques qui créaient de nouvelles interdépendances, et le rôle accru que jouaient un plus grand nombre de pays en développement dans le commerce et l’investissement, il était extrêmement important d’avoir des systèmes qui renforçaient la bonne gouvernance et accroissaient les possibilités économiques.

M. Singh a dit que, tout comme le système commercial multilatéral, la politique de la concurrence était un élément essentiel de la bonne gouvernance. Elle était devenue encore plus cruciale étant donné l’importance qu’avaient prises les chaînes d’approvisionnement, qui exigeaient la facilitation des procédures en vue de l’amélioration de l’efficacité par rapport au coût et du respect des délais, et la nécessité d’assurer une égalité des conditions dans notre monde interconnecté, en particulier pour les petites et moyennes entreprises qui jouaient un rôle fondamental dans la création d’emplois et de possibilités de revenus.

M. Singh a souligné que la politique de la concurrence présentait un intérêt pour tous les types d’économie, même s’il se pouvait que la mise en œuvre appropriée de cette politique varie en fonction de la taille et du niveau de développement relatifs des juridictions considérées. De plus, les principes sur lesquels reposait la politique de la concurrence étaient importants pour la bonne réalisation des objectifs tant de la politique commerciale que de la politique sociale.

M. Singh a mentionné le document de référence de l’OMC sur les principes réglementaires applicables dans le secteur des services de télécommunications de base pour illustrer l’imbrication des règles relatives à la politique de la concurrence et de la politique commerciale internationale. En outre, il a indiqué que les marchés publics constituaient l’un des domaines dans lesquels la libéralisation des échanges et la politique de la concurrence avaient des rôles fortement complémentaires: la première rendait possible l’ouverture mutuelle avantageuse des marchés publics à la concurrence internationale tandis que la deuxième protégeait contre la pratique de la collusion dans les soumissions, qui compromettait directement les avantages de l’ouverture des marchés. Ces exemples montraient qu’alors que des marchés ouverts offraient davantage de possibilités, des systèmes de bonne gouvernance comme le système commercial multilatéral et la politique de la concurrence permettaient aux parties prenantes économiques de maximiser les gains tirés de ces possibilités.

Les autres intervenants lors du débat de haut niveau étaient Pierre Guislain (Directeur, département Climat de l’investissement et FIAS, Groupe de la Banque mondiale), Witold Orlowski (ancien économiste en chef auprès du Président polonais et actuellement économiste en chef à PwC) et Paul Lugard (Président, Commission de la concurrence, Chambre de commerce internationale). Pierre Guislain et Witold Orlowski ont défendu un concept de vaste portée de la politique de la concurrence qui englobait des éléments d’ouverture des marchés en plus de l’exécution du droit de la concurrence. Paul Lugard a souligné combien les travaux du RCI et d’autres organisations étaient importants pour favoriser la bonne application de la politique de la concurrence dans le but de soutenir le commerce, l’investissement et le développement au niveau international.

Le Réseau international de la concurrence englobe les offices de la concurrence de 111 juridictions dans le monde. Plus de 500 personnes ont assisté à la conférence.

 

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