OMC: NOUVELLES 2014

RECHERCHE ET L’ANALYSE ÉCONOMIQUES

AVERTISSEMENT

Les documents de travail de l’OMC concernent des recherches en cours. Ils reflètent les opinions personnelles de membres du personnel et/ou d’auteurs extérieurs, et ne sont pas destinés à représenter la position ou les opinions de l’OMC ou de ses Membres, ni la position officielle d’aucun membre du personnel. Toute erreur éventuelle est imputable aux auteurs.


POUR EN SAVOIR PLUS:

> Documents de travail de l’OMC
  

Parmi les différents scénarios qu’il évoque, un document de travail de l’OMC paru le 4 avril 2014 envisage notamment la possibilité que les pays se regroupent en de vastes blocs (“mégarégionaux”); le commerce se ferait alors principalement à l’intérieur de ces régions et entre elles, ce qui suggère que la coopération au niveau multilatéral restera primordiale.

L’étude indique égalemenacct qu’il sera nécessaire de garantir un environnement économique dynamique et ouvert pour que de nouveaux acteurs continuent de se faire une place dans l’économie mondiale, pour que le commerce Sud-Sud s’intensifie et pour que les pays se tournent vers des activités à forte intensité de compétences. Cela signifie que les enjeux seront particulièrement importants pour les pays en développement.

C’est probablement le progrès technologique qui aura le plus gros impact sur la conjoncture économique future, mais les changements touchant la population auront également une certaine influence. Pour certains pays, il sera indispensable d’améliorer les compétences des travailleurs, tandis que d’autres pourront remédier aux pénuries de main‑d’œuvre grâce à l’immigration. En outre, une mobilité accrue des capitaux pourrait être bénéfique à un certain nombre de pays en développement; d’autres se contenteront de diversifier leurs activités dans des secteurs plus dynamiques lorsque les coûts du commerce connaîtront une nouvelle diminution.

Le document de travail, qui s’intitule “Simulating world trade in the decades ahead: driving forces and policy implications”, a recours aux techniques d’analyse consistant à allier un modèle de croissance macroéconomique et un cadre d’équilibre général calculable (EGC) sectoriel afin de prévoir l’état de l’économie mondiale en 2035. Il détermine dans quelle mesure les tendances actuelles du commerce se poursuivront et les différents domaines de politique feront une différence pour certains pays ou certaines régions.

Ce document, coécrit par Lionel Fontagné de l’Université Paris 1 et du CEPII (Centre d’études prospectives et d’informations internationales, le centre français de recherche en économie internationale), Jean Fouré du CEPII et Alexander Keck de l’OMC, est disponible ici.

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