NOUVELLES: ALLOCUTIONS — DG PASCAL LAMY

LES PAYS LES MOINS AVANCÉS DANS LE SYSTÈME COMMERCIAL MONDIAL


POUR EN SAVOIR PLUS:
> Allocutions: Pascal Lamy

  

C'est pour moi un grand plaisir de me trouver ici aujourd'hui dans cet établissement prestigieux, dans un cadre aussi splendide, en présence d'élèves aussi émérites. 

Aujourd'hui, je vais aborder le thème de l'Organisation mondiale du commerce et des pays les moins avancés, et le message que je veux faire passer est simple:  le système commercial multilatéral, dont la surveillance est assurée par l'OMC, fait partie intégrante des perspectives de développement des pays les moins avancés (PMA). 

Le commerce international apporte une contribution notable à la croissance et au développement des PMA.  Le commerce est à l'origine des deux tiers des 7 pour cent de croissance annuelle que les PMA ont enregistrés au cours de la dernière décennie. 

Le Bangladesh a enregistré des résultats particulièrement bons et il est bien placé pour l'avenir.  Trois des cinq marchés les plus prometteurs pour les exportations des PMA sont des partenaires régionaux:  la Chine, l'Inde et la Thaïlande. 

Cependant, même si le commerce des PMA s'est accru deux fois plus vite que le commerce mondial au cours de la dernière décennie, et que sa part dans celui-ci a doublé, il n'en représente toujours que 1 pour cent. 

En tant que PMA le plus peuplé du monde, il est légitime que le Bangladesh joue un rôle de chef de file.  En sa qualité de coordonnateur du Groupe des PMA en 2003, en 2007 et, de nouveau, en 2011, le Bangladesh a défendu efficacement les intérêts des PMA dans le cadre de l'OMC.  Sa capacité à transformer les flexibilités prévues par l'OMC pour les pays les plus pauvres du monde en résultats en matière de commerce et de développement constitue un exemple pour tous les PMA.

Bien entendu, si le Bangladesh veut continuer à jouer son rôle de chef de file, il a besoin de leaders.  Ce pays a besoin d'une génération Internet utilisant Twitter, blogs et réseaux pour l'intégrer dans l'économie mondiale.  L'établissement dans lequel nous nous trouvons, qui forme de talentueux diplômés, et vous, ses étudiants, vous vous distinguez, même dans un pays de 160 millions d'habitants.  Vous avez le privilège d'être étudiants à une période de changement crucial pour le Bangladesh et pour l'économie mondiale. 

 

GATT, OMC et PMA

L'Organisation mondiale du commerce célèbre aujourd'hui son 17ème anniversaire.  C'est une Organisation relativement jeune sur le papier, mais dont l'histoire remonte à la période d'après-guerre dont sont issues l'Organisation des Nations Unies et les institutions de Bretton Woods.  En effet, l'idée qui sous-tendait l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce, précurseur de l'OMC, était que les politiques "du chacun pour soi" qui avaient contribué au nationalisme et aux agressions violentes des années 1930 et 1940 devaient faire partie du passé. 

Ce message reste valable aujourd'hui.  De par son essence même, le protectionnisme est source de conflit et prive l'autre de sa richesse propre — son avantage comparatif.  Ce faisant, il accroît les coûts pour tous, producteurs et consommateurs, tout en générant une certaine inefficacité économique.  Le protectionnisme appauvrit.  Et, pour les pays les moins avancés, il a un effet particulièrement pernicieux compte tenu des possibilités qu'offre le commerce pour sortir de la pauvreté. 

Pendant les années GATT, les dénommées “parties contractantes” de l'époque ont entrepris de procéder progressivement à des réductions notables des droits de douane et autres obstacles au commerce et à l'élimination de tout traitement discriminatoire dans le commerce international.  Mais cette ouverture du commerce n'est pas une fin en soi.  Assorti du bon dosage de politiques économiques et sociales, le commerce peut être un moyen de relever les niveaux de vie, de garantir le plein emploi et de parvenir au développement durable.  Ce sont quelques-uns des objectifs les plus importants de l'Organisation mondiale du commerce.

L'ouverture progressive des marchés dans un cadre général de règles mondiales a servi de catalyseur à l'expansion du commerce mondial.  Entre 1950 et 2000, le commerce a été multiplié par 22 et, depuis, son expansion s'est accélérée, à l'exception notable de 2009, année où la crise économique a entraîné une contraction sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale.

Au fil du temps, le nombre de Membres de l'Organisation s'est accru.  Lorsque le GATT est devenu opérationnel en 1948, il comptait 23 gouvernements signataires.  Lorsque l'OMC a ouvert ses portes en 1995, il y avait 123 gouvernements autour de la table.  Et aujourd'hui, dès que le Monténégro, la Fédération de Russie, le Samoa et le Vanuatu auront achevé la ratification de leurs textes d'accession à l'OMC dans leur pays, le nombre de Membres aura grimpé à 157.  Plus de 97 pour cent du commerce mondial sera visé par l'OMC. 

Le Bangladesh a rejoint le GATT en 1972 et a été l'un des Membres fondateurs de l'OMC.  Aujourd'hui, 31 des 48 PMA sont Membres de l'OMC — deux sont sur le point d'accéder et dix autres ont engagé leur processus d'accession.  Notamment grâce au rôle moteur joué par le Bangladesh, les Ministres sont convenus en décembre de simplifier les procédures d'accession pour les PMA afin de faciliter leur entrée dans la famille de l'OMC. 

Outre une plus grande couverture géographique en termes de Membres, l'OMC est devenue plus complexe à mesure que l'éventail des questions traitées par les Membres s'est élargi.  Le dernier cycle de négociations commerciales, le Programme de Doha pour le développement, lancé en 2001, inclut les subventions et les tarifs dans le domaine de l'agriculture, l'accès aux marchés pour les produits industriels, les services, le commerce et l'environnement, les règles dans des domaines tels que les subventions et les mesures antidumping, les règles relatives à la facilitation des échanges, la propriété intellectuelle et toute une gamme de questions en rapport avec les difficultés que connaissent les pays en développement pour mettre en œuvre les Accords de l'OMC actuels. 

Avec une liste de questions qui s'allonge et un nombre toujours plus important de Membres, il est devenu encore plus difficile d'arriver à conclure nos négociations.  L'impasse dans laquelle se trouvent actuellement les négociations commerciales mondiales est en partie due à la difficulté de trouver un équilibre approprié entre les avantages et les concessions, en particulier entre les pays développés et les pays émergents — équilibre qui est lui-même affecté par les modifications structurelles de l'économie mondiale. 

Cependant, le rôle de forum de négociation n'est que l'une des fonctions de l'OMC.  Parmi les autres responsabilités fondamentales de l'Organisation, on trouve notamment les suivantes:

  • administrer les accords commerciaux;
  • régler les différends commerciaux;
  • examiner les politiques commerciales nationales et l'évolution du commerce mondial;
  • aider les pays en développement en renforçant leur capacité à devenir des participants actifs de l'OMC par l'intermédiaire de programmes d'assistance technique et de formation.

 

OMC et PMA — élaborer des règles pour aider les PMA à participer au système commercial mondial

Un système commercial multilatéral plus ouvert, transparent, non discriminatoire et fondé sur des règles peut aider les Membres de l'OMC à réaliser leur potentiel dans une économie de plus en plus mondialisée.  Pour les PMA, c'est un outil vital.  Le processus de prise de décisions de l'OMC, fondé sur le consensus, offre aux PMA la possibilité de s'exprimer et leur donne une place dans le système multilatéral que ni les accords commerciaux régionaux, ni les accords commerciaux bilatéraux, ne peuvent leur offrir.  Ces avantages sont reconnus non seulement par l'OMC, mais aussi par le Programme d'action des Nations Unies  en faveur des PMA qui, dans le cadre du "Programme d'action d'Istanbul en faveur des PMA", définit les grandes lignes de la coopération internationale en vue de l'intégration des PMA dans l'économie mondiale. 

Dans les PMA, le commerce — qu'il s'agisse d'importer ou d'exporter — peut apporter une contribution vitale au développement et à la réduction de la pauvreté.  Mais les PMA sont aussi confrontés à des difficultés particulières qui résultent de contraintes spécifiques en matière de structures et de capacités.  Comment l'OMC s'attaque-t-elle à ces contraintes?  Pour l'essentiel, par l'intermédiaire de négociations visant à ouvrir les marchés et à garantir des règles du jeu équitables, par l'intermédiaire de différentes formes de traitement spécial et différencié, de préférences commerciales, de périodes plus longues pour la mise en œuvre des engagements, et grâce à l'Aide pour le commerce qui vise à renforcer les capacités commerciales. 

Le système de l'OMC est basé sur la réciprocité.  Si un pays accepte de réduire ses droits de douane, il veut que ses partenaires commerciaux fassent de même.  Mais le système est adaptable et les Membres ont universellement reconnu qu'il ne pouvait pas exister de solution unique.  Le traitement spécial et différencié — expression consacrée de l'OMC pour désigner les flexibilités — prévoit des dérogations à ce principe de base de l'OMC pour les pays en développement.  Ces dérogations peuvent souvent se traduire par des niveaux d'engagements plus faibles ou une exemption globale de contracter des engagements. 

Par exemple, dans le cadre de l'Accord sur l'agriculture qui est entré en vigueur en 1995, les PMA n'étaient pas tenus de contracter des engagements en matière de réduction des droits de douane ou des subventions. 

L'OMC répond aussi aux préoccupations des PMA en leur accordant des délais plus longs pour la mise en œuvre des engagements.  Dans le cadre de l'Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce, les PMA ont bénéficié de deux périodes de transition.  La période de transition la plus récente doit expirer mi-2013.  L'une des réussites notables du Bangladesh en tant que coordonnateur des PMA à la Conférence ministérielle de l'année dernière a été la décision d'examiner les demandes de prorogation supplémentaire de cette période de transition.  Une autre décision dont le Bangladesh a tiré profit est la Décision de 2001 sur l'Accord sur les ADPIC et la santé publique, qui a prorogé la date limite concernant les brevets pharmaceutiques jusqu'en 2016.  Cela a contribué à faciliter l'émergence de capacités de fabrication nationales dans le secteur pharmaceutique au Bangladesh. 

Les négociateurs commerciaux se sont aussi efforcés de tenir compte des besoins spéciaux des PMA d'une autre manière, c'est-à-dire par l'intermédiaire des concessions unilatérales ou non réciproques.  L'accès en franchise de droits et sans contingent en faveur des PMA est un engagement pris par les Membres de l'OMC au moment du lancement du Cycle de Doha en 2001.  Depuis lors, la plupart des pays développés Membres ont pleinement ouvert leurs marchés aux importations des PMA, suivis, plus récemment, par un certain nombre de pays émergents, comme la Chine et l'Inde. 

En tant que forum de négociation, l'OMC offre aussi une plate-forme où les PMA peuvent défendre leurs propres intérêts commerciaux.  L'accès aux marchés pour les produits industriels est un domaine dans lequel le Bangladesh a des intérêts importants.  C'est aussi le cas dans le domaine des services.

Les services sont souvent négligés par les praticiens du développement qui ont tendance à mettre l'accent sur les produits manufacturés.  Mais, dans de nombreuses économies, le secteur des services est le principal employeur.  Le fait d'améliorer la productivité et d'offrir des possibilités en matière d'accès aux marchés aura de nombreux effets induits positifs sur le développement.  Entre 2000 et 2009, le taux de croissance annuel moyen des exportations de marchandises des PMA s'est élevé à 15 pour cent.  Et ce que l'on sait moins, les exportations de services commerciaux des PMA ont enregistré un taux de croissance de 13 pour cent.  Et, par services commerciaux, je n'entends pas seulement la finance et l'assurance, mais aussi la culture et les loisirs.  Lorsque les chansons en bengali et en anglais du groupe “Miles” passent sur une radio indienne, il s'agit d'une exportation — au sujet de laquelle vous trouverez une histoire intéressante sur notre site Web.  Compte tenu de la richesse de son héritage culturel et de son impressionnante biodiversité, le Bangladesh peut aussi être une destination touristique attrayante.

L'expérience du Bangladesh montre que l'accès aux  marchés étrangers pour les services fournis par l'intermédiaire des mouvements temporaires de professionnels peut avoir des effets positifs importants en termes d'entrées supplémentaires de devises, qui sont une denrée rare, d'amélioration de la disponibilité des devises étrangères rares, d'amélioration du solde de la balance des paiements courants, de financement de niveaux plus élevés d'importations, de croissance économique, de création d'emplois et de lutte contre la pauvreté.  La valeur des envois de fonds injectés dans l'économie du Bangladesh est bien plus importante que l'aide, ou même que l'investissement étranger direct. 

L'année dernière, en tant que coordonnateur du Groupe des PMA, le Bangladesh a obtenu une dérogation concernant la libéralisation des services qui fournit un fondement juridique aux Membres de l'OMC qui souhaitent accorder un accès privilégié sur une base non réciproque aux fournisseurs de services des PMA. 

L'OMC peut aussi jouer un rôle en fournissant une assistance liée au commerce aux fonctionnaires gouvernementaux, aux parlementaires et à la société civile dans les pays en développement afin de les aider à mieux comprendre les règles de l'OMC et à défendre plus efficacement leurs intérêts dans le cadre du système commercial mondial.  Ou encore en aidant les établissements d'enseignement et de recherche — tels que l'Université de Dhaka — à renforcer leur expertise sur les questions commerciales en formant de futurs responsables de la politique commerciale. 

L'assistance liée au commerce fait partie de l'initiative plus large de l'Aide pour le commerce qui est coordonnée par l'OMC.  Elle a pour objet de traiter les contraintes du côté de l'offre et les contraintes en matière d'infrastructures liées au commerce qui empêchent souvent les pays en développement de tirer profit des possibilités offertes par le système commercial multilatéral.  Le montant consacré au développement au titre de l'Aide pour le commerce s'est accru de 60 pour cent depuis 2005, pour atteindre environ 40 milliards de dollars EU par an — dont environ 30 pour cent vont désormais aux PMA, en particulier par l'intermédiaire du “Cadre intégré renforcé”, axé sur les PMA. 

De mon point de vue, je constate que les Membres sont attentifs aux besoins spéciaux des PMA.  Le défi consiste à s'assurer que les PMA transforment ces possibilités en résultats concrets.  Et, à cet égard, je répète que le Bangladesh montre la voie aux autres PMA.

 

Transformer les flexibilités pour le développement en résultats pour le développement

Examinons brièvement le secteur du prêt-à-porter — un pilier de l'économie du Bangladesh, qui génère plus de 75 pour cent du total des exportations et plus de 3 millions d'emplois, en particulier pour les femmes.  Ce secteur représente plus de 10 pour cent du PIB. 

Entre 1974 et 2004, le commerce mondial des textiles était régi par des contingents qui limitaient la quantité pouvant être exportée par les pays en développement vers les pays développés.  L'élimination progressive de l'Arrangement multifibres a commencé lorsque l'OMC a été créée, en 1995 et, au 1er janvier 2005, tous les contingents visant les textiles et les vêtements avaient été supprimés.  Dans de nombreux pays en développement, y compris le Bangladesh, il y avait une forte appréhension.  Ici et là, des économistes prédisaient la ruine du Bangladesh et de son jeune secteur des vêtements.  La réalité, je pense que vous en conviendrez, a été quelque peu différente.

Le secteur des vêtements du Bangladesh n'a pas fait que survivre, il a prospéré.  La suppression des contingents a révélé l'avantage comparatif du Bangladesh.  Les préférences unilatérales ont aussi contribué au développement de l'avantage concurrentiel du Bangladesh.  En 2010, la simplification des règles d'origine régissant l'accès en franchise de droits et sans contingent au marché de l'UE a entraîné une poussée des exportations de vêtements du Bangladesh.

Des résultats similaires ont aussi été enregistrés dans le secteur pharmaceutique du Bangladesh, qui a vu sa croissance renforcée par les flexibilités offertes aux PMA dans le cadre des règles de l'OMC relatives à la propriété intellectuelle.  En ce sens, s'agissant de la façon d'utiliser les flexibilités offertes par le système commercial multilatéral en vue d'obtenir des résultats en matière de développement, le Bangladesh constitue un modèle pour les autres PMA. 

Cet impact sur le développement a été mis en évidence de façon frappante par l'enquête de l'année dernière sur la pauvreté des ménages, qui a révélé une diminution notable des taux de pauvreté absolue.  Peu de pays dans le monde ont enregistré une chute de 8,5 pour cent de la pauvreté absolue sur une période de cinq ans.  L'ouverture progressive du commerce a indubitablement aidé le Bangladesh à réduire la pauvreté.

 

Commerce et PMA: tenir les promesses du PDD

L'un des défis pour le Bangladesh consiste à élargir les progrès réalisés dans le secteur des vêtements à d'autres secteurs de l'économie.  En résumé, à se diversifier afin que les chocs économiques tels que celui que nous avons connu lors de la récente crise n'affectent pas de façon négative les perspectives du Bangladesh en termes de commerce et de développement.  La diversification répartit les risques. 

Le programme Vision 2021 du Bangladesh dresse un tableau convainquant de la façon dont le Bangladesh compte aller de l'avant.  Le gouvernement est sur la bonne voie pour atteindre un grand nombre des objectifs assortis de délais qu'il s'est fixés, y compris celui d'obtenir le statut de pays à revenu intermédiaire d'ici à 2021. 

Les flexibilités prévues dans le système de l'OMC contribuent à la croissance et au développement du Bangladesh.  Mais, à mesure que le pays se rapproche de la catégorie des pays à revenu intermédiaire, certaines flexibilités vont commencer à disparaître et le retrait de la liste des PMA ne saurait tarder.  Pour gérer cette transition, il sera nécessaire d'investir dans une infrastructure de services et dans des programmes de facilitation des échanges, et il faudra aider le milieu des affaires du Bangladesh à mieux s'intégrer dans les chaînes de valeur mondiales.  En résumé, c'est une transformation qui demandera un degré élevé de planification stratégique.  Vous verrez que l'OMC sera pour vous un partenaire bien disposé et compréhensif. 

 

Conclusions

Mesdames et Messieurs,

Tandis que je me tiens ici, devant la prochaine génération de dirigeants du Bangladesh, je suis frappé par les possibilités que l'histoire vous offre.  Un secteur privé dynamique, une société civile active et une transformation sociale profonde:  cela veut dire que le Bangladesh est prêt à franchir l'étape suivante pour s'intégrer dans l'économie mondiale. 

En 1993, seule une personne sur 500 avait accès à un téléphone.  Moins d'une génération plus tard, il y a plus de 56 millions d'abonnés à la téléphonie mobile au Bangladesh.

Les institutions internationales ont tendance à parler des défis du développement.  J'encourage les jeunes entrepreneurs parmi vous à envisager les possibilités de développement.  Pensez seulement aux services auxquels ces 56 millions de téléphones peuvent donner lieu.  Pensez qu'il y a plus de 100 millions de personnes qui ne sont toujours pas connectées.  Il est évident que l'ouverture des marchés favorise l'innovation et le changement.  Le protectionnisme appauvrit et corrompt.

L'OMC est votre partenaire pour réaliser vos objectifs de développement.  Dans un monde où les accords régionaux et bilatéraux connaissent un succès croissant, elle offre un forum mondial dans lequel les Membres peuvent se rassembler sur un pied d'égalité. 

J'encourage le Bangladesh à continuer de jouer son rôle de chef de file des PMA pour les questions commerciales.  Je vous encourage vous, les étudiants de ce prestigieux établissement, à concrétiser la vision du “Bengale doré” grâce à vos efforts individuels et collectifs. 

Je vous remercie de votre attention.

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