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RECHERCHE ET ANALYSE: DOCUMENTS DE TRAVAIL

Whether and when to liberalize capital account and financial services

Les discussions sur les mouvements de capitaux internationaux soulèvent des questions extrêmement importantes et controversées. Pourquoi les pays devraient-ils libéraliser leurs opérations en capital, en particulier si l'on considère que l'absence de restrictions aux mouvements de capitaux internationaux est un phénomène relativement nouveau?

 

Cote: ERAD-99-03

Auteurs:

  • John Williamson
    Économiste en chef, région Asie du Sud,
    Banque mondiale

  • Avant-propos de Zdenek Drabek,
    OMC

Date de rédaction: Septembre, 1999


Résumé haut de page

Le texte ci-après est fondé sur l'exposé fait par M. Williamson à l'OMC le 17 juin 1999

Les discussions sur les mouvements de capitaux internationaux soulèvent des questions extrêmement importantes et controversées. Pourquoi les pays devraient-ils libéraliser leurs opérations en capital, en particulier si l'on considère que l'absence de restrictions aux mouvements de capitaux internationaux est un phénomène relativement nouveau? Par exemple, de nombreux pays de l'OCDE n'ont supprimé leurs restrictions de change que dans les années 80. Si la réponse est un oui franc et sans équivoque, la rapidité avec laquelle les pays devraient agir a-t-elle de l'importance? Devraient-ils attendre que “tous les éléments essentiels” du programme d'action soient en place avant de supprimer toutes les restrictions? Quels sont les liens entre les mouvements de capitaux internationaux et les secteurs financiers nationaux? Y a-t-il une différence entre l'ouverture à la concurrence d'un secteur comme le secteur automobile et celle du secteur bancaire? L'ouverture du secteur bancaire devrait-elle être régie par des règles différentes?

Des règles régissant les restrictions de change sont déjà énoncées dans les Statuts du FMI. Jusqu'à une date récente, ces statuts ne préconisaient que la suppression des restrictions de change sur les opérations courantes. Le débat en cours et la controverse au sujet de la mondialisation qui prône la libéralisation des opérations en capital introduisent donc un élément relativement nouveau dans la discussion tout entière.

Ces questions ont aussi des conséquences pour l'Organisation mondiale du commerce. Tout le monde sait que les Accords du Cycle d'Uruguay couvrent déjà un certain nombre d'aspects directement liés à l'investissement étranger. Les règles établies ailleurs, dans le cadre de la modification des Statuts du FMI par exemple, auront évidemment des conséquences importantes pour la mise en œuvre des règles convenues pendant le Cycle d'Uruguay. Cela conduit certains observateurs à se poser diverses autres questions. Qui devrait décider des règles à appliquer à la libéralisation des opérations en capital? Quelles seraient ces règles? Le FMI? Quel est le rôle de l'OMC? Quel lien existe-t-il entre les deux?

Toutes les questions susmentionnées sont bien entendu extrêmement importantes et la plupart d'entre elles sont abordées par M. John Williamson dans le document ci-après, lequel est fondé sur son exposé du 17 juin 1999 à l'OMC et sur le débat qui a suivi. Le texte ci-après est un compte rendu de cet exposé.
 

Mots-clés  

Capital Movements, Capital Account Restrictions, Financial Services.
 

Cotes JEL  

[F31]; [F32]; [620]; [628]
 

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