EXAMENS DES POLITIQUES COMMERCIALES: THAÏLANDE
12 et 14 novembre 2003

Remarques finales de la Présidente

Voir aussi:
> Communiqué de presse: Une plus grande ouverture de l'économie favoriserait une croissance vigoureuse

Ce quatrième examen de la politique commerciale de la Thaïlande a sans aucun doute contribué à nous faire mieux comprendre l'évolution récente de la politique commerciale de ce pays ainsi que ses politiques liées au commerce. Notre débat a été facilité par la contribution informative apportée par Mme l'Ambassadeur Puangrat Asavapisit et sa délégation ainsi que par les observations perspicaces de notre présentateur, M. l'Ambassadeur Seixas Corrêa.

Les Membres ont pris note des politiques macro économiques prudentes adoptées par la Thaïlande, ainsi que de la libéralisation du commerce et des réformes structurelles qu'elle avait entreprises, y compris dans le domaine financier et dans le secteur des entreprises, et ils ont encouragé les autorités du pays à conserver cette approche, qui a contribué au développement continu de l'économie depuis le précédent examen effectué en 1999.

Les Membres ont félicité la Thaïlande pour sa participation active au système commercial multilatéral, y compris son soutien au Programme de Doha pour le développement. Faisant observer que la Thaïlande participait désormais davantage à des initiatives commerciales bilatérales ou régionales, certains Membres se sont interrogés sur l'incidence probable de ces arrangements. À cet égard, ils ont demandé comment la Thaïlande entendait faire face à la complexité accrue qu'impliqueraient pour son régime de commerce les règles qui résulteraient de ces arrangements et assurer la compatibilité de ces arrangements avec le système commercial multilatéral.

Les Membres ont encouragé la Thaïlande à poursuivre les réformes, y compris l'amélioration des procédures douanières et l'assouplissement des restrictions aux participations étrangères. Des Membres se sont dits préoccupés par les droits de douane relativement élevés auxquels étaient soumises leurs exportations vers la Thaïlande, en particulier dans le secteur de l'agriculture; ils ont appelé à une plus grande transparence du régime tarifaire, et ont demandé que soient réduits les taux de droits et la progressivité des droits, ainsi que l'écart entre les taux de droits consolidés et les taux appliqués. Les Membres ont également incité la Thaïlande à accroître la transparence de son régime de licences d'importation.

Tout en relevant qu'il existait diverses lois et réglementations nouvelles sur la protection des droits de propriété intellectuelle, les Membres ont encouragé la Thaïlande à poursuivre les efforts qu'elle déployait afin de lutter contre les atteintes à ces droits. Certains Membres ont demandé des éclaircissements sur l'évolution du régime réglementaire de la Thaïlande en ce qui concerne le secteur des télécommunications.

Des Membres ont aussi demandé des précisions sur d'autres questions, à savoir: les déséquilibres régionaux internes; les mesures contingentes; les normes et les mesures sanitaires et phytosanitaires; les marchés publics; les prescriptions relatives à la teneur en éléments d'origine nationale; les droits et contrôles à l'exportation; les incitations à l'investissement; les subventions; la privatisation; la politique de la concurrence; la libéralisation du commerce des produits de l'agriculture et de la pêche; et la réforme du secteur de l'énergie et de divers autres secteurs de services.

Les Membres ont exprimé leurs remerciements à la délégation thaïlandaise pour les réponses orales et écrites qu'elle avait apportées à leurs questions; ils attendraient avec intérêt les réponses aux questions demeurées en suspens.

Cela nous amène au terme de notre quatrième examen de la politique commerciale de la Thaïlande. Les nombreuses questions posées à l'avance, le grand nombre d'interventions et de participants à la réunion attestent du rôle important que tient la Thaïlande à l'OMC. Dans ce contexte, j'engagerais la Thaïlande à continuer à soutenir fermement, comme elle l'a fait jusqu'à présent, le système commercial multilatéral.