“La
présente Conférence aurait dû avoir lieu depuis longtemps”, a dit
M. Moore. “Plusieurs pays de cette région sont Membres de l'OMC
depuis un certain temps. D'autres ont récemment accédé à
l'Organisation ou sont en voie d'y accéder. Leurs préoccupations et
intérêts diffèrent d'un pays à l'autre, mais il existe aussi des
domaines où il y a largement convergence. Dans tous les cas, beaucoup
pourrait et doit être fait pour aider ces pays à s'intégrer
davantage dans le système commercial multilatéral. Une plus grande
intégration sera bénéfique pour le système et pour tous les
Membres”.
“L'accession
à l'OMC et la libéralisation du commerce peuvent contribuer à
favoriser la prospérité, la stabilité et la paix. La
libéralisation du commerce crée des emplois et est génératrice de
croissance, et ceux qui tirent profit de leurs échanges réciproques
instaurent et accroissent la stabilité. L'accession à l'OMC, ou la
perspective d'y accéder, peuvent contribuer à rendre irréversibles
les réformes économiques libérales et un attachement à la
primauté du droit. Le système de règlement des différends de l'OMC
offre aux pays une soupape de sécurité essentielle qui leur permet
de régler leurs différends commerciaux sans recourir à la force.
Ainsi, la libéralisation du commerce, l'attachement à la primauté
du droit et le règlement pacifique des différends dans le cadre
d'une enceinte multilatérale comme l'OMC sont tous des éléments qui
contribuent à créer un climat de stabilité. Je suis heureux que les
économies en transition jouent un rôle positif et constructif dans
le système multilatéral”, a dit M. Moore.
M.
Moore a demandé instamment à l'ensemble des principales parties
prenantes, aux organisations multilatérales, aux banques et
organismes régionaux, ainsi qu'aux donateurs bilatéraux, de jouer le
rôle qui leur revient en aidant les pays de la région à s'intégrer
davantage dans le système commercial et à se préparer en vue des
négociations dans le cadre du Programme de Doha pour le
développement.
Cette
Conférence offre aux Ministres de la région une occasion
exceptionnelle de débattre de questions importantes concernant la
participation de leur pays au système commercial multilatéral. Au
cours des deux prochains jours, les participants débattront de
certains des problèmes les plus importants auxquels est confronté le
système commercial multilatéral: coopération technique; accession;
questions résultant de Doha; régionalisme; et difficultés et
possibilités en matière de commerce et d'investissement.
Il
est prévu que participent à cette Conférence des Ministres et des
hauts fonctionnaires de 18 pays, à savoir Albanie, Bélarus,
Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Croatie, Estonie, ex-République
yougoslave de Macédoine, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Moldova,
Pologne, République fédérale de Yougoslavie, République slovaque,
République tchèque, Roumanie, Slovénie et Turquie. Sont également
invités les représentants des organisations multilatérales, banques
et organismes régionaux, organisations non gouvernementales et
donateurs bilatéraux ci-après: les États-Unis et la Commission de
l'Union européenne, le corps diplomatique, les représentants de la
Banque mondiale, du Fonds monétaire international (FMI), du Centre du
commerce international, de la Banque européenne pour la
reconstruction et le développement (BERD), de la Chambre de commerce
internationale, de l'Organisation de coopération et de développement
économiques (OCDE), de l'Organisation pour la sécurité et la
coopération en Europe (OSCE), de la Commission économique pour
l'Europe de l'ONU, du Programme des Nations Unies pour le
développement (PNUD), du Pacte de stabilité, de l'Overseas Private
Investment Corporation (OPIC), de l'Organisation de coopération
économique de la mer Noire, de la Conférence des Nations Unies sur
le commerce et le développement (CNUCED), de l'Institut mixte de
Vienne, de la Friedrich Ebert Stiftung, de la Fondation Soros et du
Forum économique mondial.
> Le
texte intégral de la déclaration de M. Moore