NOUVELLES: NOUVELLES 2003

9 mai 2003
COMITÉ DES NÉGOCIATIONS COMMERCIALES

‘Éviter le pire ne saurait remplacer de réels progrès’ a dit M. Panitchpakdi aux négociateurs

En ce qui concerne une douzaine de questions environ qui appellent une action avant ou pendant la Conférence ministérielle de Cancún qui aura lieu en septembre, il est évident qu'il faut en priorité ramener la charge qu'elles représentent à des “proportions raisonnables” en s'entendant sur le plus grand nombre possible d'entre elles, a dit le 9 mai 2003 le Directeur général, M. Supachai Panitchpakdi, au Comité des négociations commerciales, dont il assure la présidence.

Comme vous le savez, j'avais mis en garde il y a quelque temps contre le blocage qui menaçait le Cycle si les responsables politiques ne consacraient pas leur énergie à l'éviter. Je dirais que nous avons jusqu'à présent évité le pire, et je suis très reconnaissant aux participants d'avoir réagi de manière responsable devant le revers que nous avons subi à la fin mars dans les négociations sur l'agriculture. Lors de la dernière réunion du CNC, j'ai dit que j'étais heureux d'entendre de nombreuses délégations réaffirmer leur volonté de mener à bien les négociations et dans les délais prévus, ainsi que leur détermination de ne pas ménager leurs efforts pour faire progresser les négociations en prévision de Cancún.

Toutefois, mes préoccupations fondamentales demeurent, et ma mise en garde reste d'actualité. Éviter le pire ne saurait remplacer de réels progrès dans nos travaux. En outre, nous ne pouvons pas prétendre que les revers subis à ce jour n'ont pas eu de prix. Le problème des liens négatifs est toujours bien présent, et nous devons veiller à ne pas simplement reporter le blocage à Cancún. Les conséquences en seraient très graves pour le Cycle dans son ensemble.

Nous savons tous que nous avons d'autres importantes échéances à respecter à la fin de ce mois en ce qui concerne les négociations sur le règlement des différends et sur l'accès aux marchés pour les produits non agricoles. J'espère que tous les participants aborderont ces échéances avec la même détermination que celle qu'ils avaient manifestée à la fin mars.

Au total, il y a une douzaine de questions environ, dont certaines sont extérieures aux négociations proprement dites, qui appellent une action avant ou pendant la Conférence de Cancún compte tenu des mandats convenus à Doha. Toutes ces questions ont cependant un point en commun: notre objectif global qui consiste à axer nos travaux sur ce qui doit être fait à Cancún pour maximiser les chances de succès par la suite. Dans l'avenir immédiat, il est évident que nos travaux concernant toutes ces questions doivent viser en priorité à ramener la charge qu'elles représentent à des proportions raisonnables en s'entendant sur le plus grand nombre possible d'entre elles avant la Conférence ministérielle. Les questions qui demeurent en suspens devront être présentées de façon claire et concrète.

Je tiens à dire ma volonté de faciliter les progrès dans tous les domaines entrant dans le champ des travaux du CNC. Dans un premier temps, je poursuivrai, bien entendu, mes consultations sur les questions de mise en œuvre, que j'ai également évoquées lors de mes récentes conversations avec les Ministres.

L'importance des avantages que ce cycle peut offrir à tous les participants est telle que nous ne pouvons permettre qu'une question fasse obstacle aux progrès dans un autre domaine. Je vous invite tous instamment à en tenir compte dans les prochaines semaines.