OMC: NOUVELLES 2007

COTON — SESSION DE HAUT NIVEAU

15-16 mars 2007

La réunion met en évidence la nécessité de résultats dans les négociations sur le coton et d'une plus grande cohérence dans l'aide fournie

Les participants ne sont pas d'accord sur certains détails mais ils conviennent de la nécessité d'une percée sur le coton dans les négociations du Cycle de Doha et d'efforts supplémentaires pour éliminer les blocages dans le domaine de l'aide au développement, a dit le Directeur général Pascal Lamy le 16 mars 2007.

NOTE:
CET ARTICLE A POUR OBJET D'AIDER LE PUBLIC À MIEUX COMPRENDRE L'ÉVOLUTION DE LA QUESTION À L'OMC. BIEN QUE TOUT AIT ÉTÉ FAIT POUR GARANTIR L'EXACTITUDE DES RENSEIGNEMENTS QUI Y FIGURENT, L'ARTICLE NE PRÉJUGE PAS DES POSITIONS DES GOUVERNEMENTS MEMBRES. LE RÉSUMÉ OFFICIEL DES DÉBATS FIGURE DANS LE COMPTE RENDU DE LA RÉUNION.
 

> Sous-Comité du coton
> Projet de modalités sur l'agriculture, version 2006
> Déclaration ministérielle de Hong Kong (section sur le coton)
> Mandat (cadre de juillet-août 2004, paragraphe 1.b et Annexe A, paragraphe 4)
> Explications dans la présentation générale des négociations sur l'agriculture

  
VOIR AUSSI:
> Communiqués de presse
> Nouvelles
> Allocutions: Pascal Lamy

M. Lamy s'exprimait à la fin d'une “session de haut niveau” d'une journée et demie sur le coton tenue à l'OMC, à Genève, à laquelle ont assisté des ministres et des hauts fonctionnaires de Membres de l'OMC — notamment des pays producteurs de coton africains et des pays donateurs — et d'organisations internationales.

La réunion s'inscrivait dans le cadre du mandat confié au Directeur général d'avoir des “consultations avec les organisations internationales pertinentes … pour orienter de manière effective les programmes existants et toutes ressources additionnelles vers le développement des économies dans lesquelles le coton revêt une importance vitale”, qui figure dans l'Accord-cadre du 1er août 2004 sur les questions liées au Cycle de Doha. Depuis lors, des consultations ont eu lieu régulièrement, mais c'était la première fois qu'une consultation était organisée spécialement à un haut niveau.

Les débats ont porté sur les données disponibles concernant l'aide au développement accordée pour le coton ou aux pays producteurs de coton; les évaluations de l'assistance par les bénéficiaires et les donateurs; les tendances et fluctuations des prix et comment y faire face; les négociations commerciales sur le coton; et les ajustements dans les pays producteurs de coton.

L'une des principales initiatives du Secrétariat de l'OMC lui-même est une compilation sur l'aide au développement — dont la dernière version figure dans le document WT/L/670, qui récapitule l'aide directe et indirecte en faveur du coton, d'un montant total de 6,85 milliards de dollars.

M. Lamy a décrit ce document comme un outil pour examiner l'aide en faveur du coton dans le cadre du mandat. À la suite d'observations des participants, il a indiqué qu'une nouvelle révision de la façon dont cette information est recueillie et présentée serait nécessaire afin de la rendre plus utile. En particulier, a-t-il indiqué, le document devait distinguer de façon plus précise entre:

  • ce qui va directement et indirectement au coton

  • les fonds qui sont disponibles, les fonds qui sont effectivement utilisés, et les fonds qui ont été dépensés

  • les projets et programmes introduits avant et après 2004.

L'un des problèmes débattus au cours de la réunion est celui de l'inadéquation entre les fonds que les donateurs proposent et les demandes des pays donateurs. Certains pays bénéficiaires africains ont estimé que leurs besoins n'étaient pas satisfaits; certains donateurs ont estimé que les bénéficiaires ne présentaient pas suffisamment de demandes adéquates. M Lamy a indiqué que les participants devaient approfondir la question afin de déterminer les raisons de ce décalage.

“Il y a quelque chose qui ne va pas, et nous devons découvrir quoi”, a-t-il déclaré.

Les participants ont également entendu un résumé du dernier état de la situation au Comité des négociations sur l'agriculture et au Sous-Comité du coton, présenté par l'Ambassadeur de la Nouvelle-Zélande, M. Crawford Falconer, qui préside les deux organes.

“Je peux dire sans hésitation que le Cycle de Doha n'aboutira pas si nous n'obtenons pas de résultat en ce qui concerne le coton”, a-t-il déclaré. Des délégués de tous les bords de la négociation ont souscrit à cet avis.

Parmi les compte rendus de l'aide que les pays accordent aux producteurs africains de coton, des déclarations de l'Inde, du Brésil et de la Chine ont été entendues au sujet de l'assistance technique offerte par ces pays. M. Lamy a souligné que cette assistance “Sud-Sud” constituait une évolution très appréciable.

M. Lamy a reconnu que les Membres avaient des avis différents sur l'ampleur des effets que les subventions accordées dans les pays riches avaient sur les cours mondiaux du coton. Quel que soit leur point de vue, seule une avancée dans les négociations permettra un résultat, a-t-il déclaré.

> Observations récapitulatives du Directeur général

> Programme: mécanisme en faveur du coton, session de haut niveau

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