OMC: NOUVELLES 2008
NÉGOCIATIONS: AGRICULTURE ET ACCÈS AUX MARCHÉS POUR LES PRODUITS NON AGRICOLESLes documents constituent les derniers projets de “modalités” du Président des négociations sur l'agriculture, l'Ambassadeur Crawford Falconer, et du Président des négociations sur l'accès aux marchés pour les produits non agricoles (AMNA), Don Stephenson.
Ces deux documents sont des révisions des projets distribués en juillet 2007 et février 2008. Ils sont le résultat des dernières positions adoptées par les gouvernements Membres de l'OMC dans les discussions tenues depuis septembre 2007, une des périodes de négociation les plus intensives depuis le début des négociations du Cycle de Doha en 2001.
Ils résultent de l'évaluation par les Présidents de ce qui pourrait être convenu pour les formules visant à réduire les droits de douane et les subventions agricoles ayant des effets de distorsion des échanges, ainsi que pour les dispositions connexes.
> Négociations actuelles et mise en oeuvre: le Programme de Doha
VOIR AUSSI:
> Communiqués de presse
> Nouvelles
> Allocutions:
Pascal Lamy
Les deux documents ont été distribués en
même temps car les Membres établissent un lien entre les deux sujets.
Après de nouvelles discussions dans les groupes de négociation sur
chaque thème, les Membres ont l'intention de passer à une nouvelle
phase durant laquelle les thèmes en question et certains autres
domaines du Cycle de Doha pourront être négociés de manière
comparative, dans l'espoir de parvenir à un accord dans les prochaines
semaines.
En fin de compte, les Membres veulent négocier un équilibre acceptable
entre l'ampleur (le “niveau d'ambition”) des abaissements des droits
de douane sur les produits agricoles et non agricoles et des
subventions à l'agriculture, et l'importance des abaissements qu'ils
souhaitent dans chaque domaine.
Ces projets de textes ne sont donc toujours pas définitifs. Basées sur
les positions des gouvernements Membres de l'OMC durant plusieurs mois
de négociations, il ne s'agit pas de “propositions” des
ambassadeurs de Nouvelle-Zélande et du Canada au sens habituel du
terme. Autrement dit, ce ne sont pas les
opinions des Présidents sur ce qui serait “bon” pour le commerce
mondial des produits agricoles et non agricoles, mais sur ce qui
pourrait être accepté par toutes les parties aux négociations.
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