OMC: NOUVELLES 2009

Les femmes possèdent 1 pour cent de la richesse mondiale, touchent 10 pour cent des revenus de la planète et occupent 14 pour cent des postes de direction dans le secteur public et le secteur privé. Il n'est donc pas étonnant qu'elles représentent 70 pour cent des pauvres de ce monde.

“Si nous voulons vraiment faire reculer la pauvreté, nous devons agir différemment, et adopter les mesures de soutien qui vont permettre aux femmes de réussir dans les domaines des affaires et du commerce.” Ainsi s'exprimait Mme Patricia R. Francis, Directrice exécutive du Centre du commerce international, à l'occasion d'une allocution prononcée dans le cadre du colloque international sur la participation des femmes aux postes de pouvoir, l'autonomisation des femmes, la paix et la sécurité, tenu à Monrovia les 7 et 8 mars.

“L'accès au financement est un ingrédient essentiel du succès en affaires. Il est bien connu que les femmes n'ont pas cet accès. La crise financière mondiale exacerbe une situation déjà peu satisfaisante pour les femmes chefs d'entreprise. Il faut de toute urgence intégrer une composante propre aux femmes dans la lutte contre la crise financière internationale, pour s'assurer qu'elles ne soient pas encore plus affectées qu'elles ne le sont déjà par le resserrement du crédit”, a dit pour sa part la Directrice générale adjointe de l'Organisation mondiale du commerce, Mme Valentine Sendanyoye Rugwabiza.

“Il est certain que parmi les initiatives prises pour faire face à la crise, l'allocation de fonds pour les pays pauvres dans les programmes de sauvetage financier et l'affectation de ressources spécifiquement destinées aux femmes chefs d'entreprise dans les mesures de relance au niveau des pays, peuvent aider les femmes d'affaires à survivre et à prospérer, ce qui leur permettra de contribuer davantage à la santé financière de leurs familles et de leurs collectivités”, a ajouté Mme Rugwabiza. “Le renforcement du pouvoir économique des femmes contribue puissamment au développement durable.” L'actuelle crise financière et économique rend d'autant plus indispensable que les partenaires de développement respectent leurs engagements en matière d'Aide pour le commerce, afin d'éviter de marginaliser encore plus les économies vulnérables.

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