Les femmes possèdent 1 pour cent de la
richesse mondiale, touchent 10 pour cent des revenus de la planète et
occupent 14 pour cent des postes de direction dans le secteur public
et le secteur privé. Il n'est donc pas étonnant qu'elles représentent
70 pour cent des pauvres de ce monde.
“Si nous voulons vraiment faire reculer la pauvreté, nous devons agir
différemment, et adopter les mesures de soutien qui vont permettre aux
femmes de réussir dans les domaines des affaires et du commerce.”
Ainsi s'exprimait Mme Patricia R. Francis, Directrice exécutive du
Centre du commerce international, à l'occasion d'une allocution
prononcée dans le cadre du colloque international sur la participation
des femmes aux postes de pouvoir, l'autonomisation des femmes, la paix
et la sécurité, tenu à Monrovia les 7 et 8 mars.
“L'accès au financement est un ingrédient essentiel du succès en
affaires. Il est bien connu que les femmes n'ont pas cet accès. La
crise financière mondiale exacerbe une situation déjà peu
satisfaisante pour les femmes chefs d'entreprise. Il faut de toute
urgence intégrer une composante propre aux femmes dans la lutte contre
la crise financière internationale, pour s'assurer qu'elles ne soient
pas encore plus affectées qu'elles ne le sont déjà par le resserrement
du crédit”, a dit pour sa part la Directrice générale adjointe de
l'Organisation mondiale du commerce, Mme Valentine Sendanyoye
Rugwabiza.
“Il est certain que parmi les initiatives prises pour faire face à la
crise, l'allocation de fonds pour les pays pauvres dans les programmes
de sauvetage financier et l'affectation de ressources spécifiquement
destinées aux femmes chefs d'entreprise dans les mesures de relance au
niveau des pays, peuvent aider les femmes d'affaires à survivre et à
prospérer, ce qui leur permettra de contribuer davantage à la santé
financière de leurs familles et de leurs collectivités”, a ajouté Mme
Rugwabiza. “Le renforcement du pouvoir économique des femmes contribue
puissamment au développement durable.” L'actuelle crise financière et
économique rend d'autant plus indispensable que les partenaires de
développement respectent leurs engagements en matière d'Aide pour le
commerce, afin d'éviter de marginaliser encore plus les économies
vulnérables.
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