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Le
projet de décision, qui sera transmis au Conseil général pour
adoption, souligne que “les priorités définies par le Cap-Vert en
matière de stabilité macro-économique, entre autres, qui visent à faire
face à la crise financière et à ses conséquences pour l'économie du
pays, n'ont pas permis d'achever la première étape de la mise en œuvre
au 1er janvier 2009, comme il était prévu”.
Le Cap Vert, qui a rejoint l'OMC en juillet 2008, peut désormais achever
la première étape de la mise en œuvre de ses concessions et engagements
inscrits dans sa liste le 1er janvier 2010, au lieu du 1er janvier 2009.
Élargissement des CE
Le Conseil a approuvé les demandes présentées par les Communautés
européennes en vue de prolonger de six mois chacun des délais prévus
pour les négociations sur la compensation en rapport avec leurs
élargissements en 2004 et en 2007, respectivement.
Selon les règles de l'OMC, les membres d'une union douanière doivent accorder une compensation aux autres Membres de l'OMC affectés par la nouvelle structure tarifaire. Si aucun accord n'est trouvé, le Membre de l'OMC affecté peut retirer des concessions tarifaires substantiellement équivalentes six mois après l'entrée en vigueur des nouveaux droits de douane de l'union douanière.
Le délai pour le retrait de concessions
substantiellement équivalentes lié à l'élargissement des CE à 25
membres, qui a eu lieu le 19 janvier 2004, a encore été prolongé
jusqu'au 1er février 2010.
Le délai pertinent en ce qui concerne l'élargissement des CE daté du 1er
janvier 2007 (Bulgarie et Roumanie) a été prolongé jusqu'au 1er janvier
2010.
En ce qui concerne l'élargissement des CE qui a eu lieu en 2004, la
Colombie et l'Équateur se sont déclarés préoccupés par le fait qu'ils
n'avaient pas reçu de compensation pour la perte d'exportations de
bananes vers les nouveaux États membres des CE.
Textiles
La Turquie, réitérant l'importance du secteur pour de nombreux Membres,
a proposé la tenue d'un atelier de l'OMC sur le commerce des textiles et
des vêtements. Elle a rappelé que sa communication concernant
différentes études sur le secteur avait mis en évidence la diminution
des exportations de textiles et la hausse du chômage dans un grand
nombre de pays depuis la fin des accords sur les contingents textiles en
2005.
La Jordanie, El Salvador, la République dominicaine, l'Égypte, le
Guatemala, le Honduras, Maurice et le Maroc ont soutenu la position de
la Turquie et ont demandé que ce point reste à l'ordre du jour du
Conseil.
La Chine, l'Inde, le Pakistan, la Thaïlande et Hong Kong, Chine ont
réitéré que le secteur des textiles ne devrait pas recevoir un
traitement particulier car il était désormais régi par les règles
commerciales ordinaires. Ils ont indiqué que le Conseil n'était parvenu
à aucun consensus sur les différentes propositions présentées par la
Turquie au cours des cinq dernières années et ils ont demandé que ce
point soit supprimé de l'ordre du jour du Conseil.
La Présidente, Mme l'Ambassadeur Elin Østebø Johansen (Norvège), a
déclaré qu'il n'y avait manifestement toujours pas d'accord entre les
Membres sur cette question. Elle a pris note de l'intérêt que celle-ci
revêtait pour plusieurs Membres, mais a jugé que pour le Conseil, ce
n'était pas faire un bon usage de son temps que de consacrer cinq années
à des discussions infructueuses. La Présidente a déclaré que, comme
convenu lors de la précédente réunion, l'examen de ce point de l'ordre
de jour serait suspendu, mais que n'importe quelle délégation pourrait
soulever la question à tout moment. Elle a ajouté qu'elle était
disposée, à la demande des Membres, à tenir des consultations concernant
la proposition de la Turquie d'organiser un atelier sur les textiles et
les vêtements.
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