NOTE:
CET ARTICLE A POUR OBJET D’AIDER LE PUBLIC À MIEUX COMPRENDRE L’ÉVOLUTION
DE LA QUESTION À L’OMC. BIEN QUE TOUT AIT ÉTÉ FAIT POUR GARANTIR L’EXACTITUDE
DES RENSEIGNEMENTS QUI Y FIGURENT, L’ARTICLE NE PRÉJUGE PAS DES
DISPOSITIONS DES GOUVERNEMENTS MEMBRES. LE RÉSUMÉ OFFICIEL DES DÉBATS
FIGURE DANS LE COMPTE RENDU DE LA RÉUNION.
VOIR AUSSI:
POUR EN SAVOIR PLUS
sur les “trois sœurs” dans le domaine SPS — les organismes
internationaux de normalisation:
> Codex Alimentarius
> Organisation mondiale de la santé animale
> Convention internationale pour la protection des végétaux
Les Membres ont aussi continué à faire des observations sur leurs mesures respectives, y compris sur des sujets ordinaires tels que la grippe aviaire, la maladie de la vache folle (ESB) et la fièvre aphteuse — et maintenant le virus H1N1. Ils ont procédé au dernier examen annuel de la manière dont la Chine met en œuvre ses obligations SPS dans le cadre de son accord d'accession. Ils ont eu d'autres discussions sur les normes du secteur privé, et leurs travaux en vue de l'achèvement du troisième examen de la façon dont fonctionne l'Accord SPS ont progressé.
Quelques détails
Transparence
Traitement
spécial et différencié. L'amélioration des renseignements sur le
traitement spécial et différencié en faveur des pays en développement est
l'un des thèmes relatifs à la transparence faisant l'objet de discussions au
titre de plusieurs points de l'ordre du jour. Les Membres sont convenus
provisoirement d'une révision qui inclut les suggestions de nouvelles
modifications présentées par l'Égypte et par les États-Unis au cours de la
semaine. (La version précédente est le document
G/SPS/W/224/Rev.5
du 20 octobre, qui inclut un historique de la procédure; la dernière
révision devrait être distribuée prochainement.)
L'objectif de la procédure est de faire en sorte qu'il y ait des
consultations en réponse aux demandes de traitement spécial ou d'assistance
technique. Elles auraient lieu lorsqu'un pays en développement exportateur
est préoccupé par les problèmes pouvant être soulevés par une nouvelle
mesure SPS. Une procédure existe déjà depuis 2003; la révision la formalise
et précise quand elle peut être utilisée.
Les échanges entre les pays concernés auraient normalement lieu pendant la
période ménagée pour la présentation des observations avant que la mesure ne
prenne effet, mais des dispositions sont aussi envisagées après que la
mesure est entrée en vigueur. Les résultats possibles de ces échanges
pourraient être des modifications de la mesure, l'octroi d'un délai
supplémentaire aux pays en développement pour satisfaire aux prescriptions
ou une assistance technique pour les aider à respecter les normes.
Les Membres seraient encouragés “à utiliser pleinement cette procédure et à
contribuer aussi de cette façon à améliorer la transparence concernant le
traitement spécial et différencié et/ou l'assistance technique offerts ou
fournis sur demande”.
Mais le texte indiquerait aussi que le Comité SPS “reconnaît que la présente
procédure ne remédie pas complètement au problème du traitement spécial et
différencié mais qu'il s'agit d'une étape du processus visant à améliorer la
mise en œuvre des dispositions de l'Accord [SPS] relatives au traitement
spécial et différencié. Le Comité convient d'examiner d'autres propositions
et actions possibles.”
Transparence en général. L'échange
de renseignements et le fait de ménager la possibilité de présenter des
observations sur les mesures relatives à la sécurité sanitaire des produits
alimentaires, à la santé des animaux et à la préservation des végétaux font
partie des fonctions essentielles du Comité. Le Comité a aussi reçu le
dernier aperçu de la manière dont les dispositions relatives à la
transparence sont mises en œuvre (G/SPS/GEN/804/Rev.2).
Le document montre que, à la fin d'août, plus de 10 000 notifications de
tous types avaient été reçues depuis que l'OMC a été instituée en 1995. Les
États-Unis sont de loin le pays qui a présenté le plus de notifications,
avec presque 2 000 notifications ordinaires ou d'urgence, soit presque 24
pour cent du total des 7 060 notifications pour ces deux catégories.
“Il convient de noter qu'il y a encore une marge de manœuvre en ce qui
concerne la quantité effective de renseignements fournis par les Membres
suivant les différents modèles de notification,” indique le document. Cette
question pourrait faire partie des thèmes à traiter au cours du prochain
atelier sur la transparence du Comité SPS, prévu pour octobre 2010.
Le Secrétariat de l'OMC apporte également des améliorations à sa base de
données sur les renseignements SPS, le
Système de gestion des renseignements SPS.
Problèmes spécifiques
L'une des fonctions les plus importantes du Comité
SPS est de donner aux Membres la possibilité d'exprimer leurs préoccupations
au sujet de leurs mesures SPS respectives. Il s'agit du domaine de travail
habituel du Comité dans le cadre de la supervision de la mise en œuvre de
l'Accord. Les numéros de code, par exemple “n° 278”, renvoient à des
questions particulières et peuvent être utilisés pour des recherches dans le
Système de gestion des renseignements SPS de l'OMC.
Plusieurs des questions à l'ordre du jour avaient déjà été soulevées au
cours de réunions précédentes. Les questions résumées ici sont généralement
celles qui ont suscité des préoccupations chez un grand nombre de Membres.
La liste complète des questions à l'ordre du jour figure sous “P.S.”
ci-après.
Nouvelles mesures de l'Ukraine concernant
les animaux et les produits d'origine animale. L'intention de
l'Ukraine de réviser sa réglementation en janvier, y compris de procéder à
des inspections des installations des exportateurs, a donné lieu à des
observations de la part de l'UE, du Canada, de la Norvège, des États-Unis et
de l'Islande, qui étaient préoccupés par le court laps de temps qui restait
avant que les nouvelles mesures ne prennent effet et par le fait que les
échanges risquaient d'être perturbés. L'Ukraine a dit que le délai pour la
présentation des observations allait jusqu'au 30 novembre, que les
observations seraient prises en compte et qu'elle espérait que le résultat
final rassurerait ses partenaires commerciaux.
Grippe H1N1 — restrictions commerciales:
Le Mexique, le Canada, l'UE et les États-Unis se sont plaints des pays qui
continuaient de restreindre les importations de porcs vivants et de produits
du porc bien que les organismes spécialisés (OMS, FAO, Organisation mondiale
de la santé animale ou OIE) aient déclaré que les produits traités de façon
appropriée étaient sains. L'Australie, le Japon, le Chili, le Brésil, la
Nouvelle-Zélande et l'OIE les ont appuyés.
Le Ghana a dit que les organisations internationales et les médias auraient
dû fournir davantage de renseignements, car sinon les gouvernements devaient
céder à la pression politique exercée par une opinion publique inquiète. Le
Secrétariat de l'OMC a souligné que les organisations internationales
pertinentes publiaient rapidement des déclarations et que l'OMC s'était
exceptionnellement jointe à elles à une occasion.
La Chine a dit qu'elle avait mis en place certaines mesures d'urgence, en
ayant recours à des dispositions de l'Accord SPS (article 5 concernant les
précautions), mais que ses mesures étaient régionalisées (visant des
produits en provenance de régions spécifiques plutôt que des territoires
entiers), et qu'elle continuait d'examiner les mesures. Elle a invité les
Membres à fournir des renseignements. La Jordanie a également dit que
certaines mesures avaient été levées et que d'autres faisaient l'objet d'un
examen.
Mesures de l'Inde concernant la grippe aviaire (n° 185): L'UE et les États-Unis ont continué de se plaindre des restrictions à l'importation appliquées par l'Inde qui visaient les porcs, par exemple, et qui, selon eux, n'étaient pas justifiées, n'étaient pas transparentes et ne respectaient pas les normes de l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE). L'Inde a répété que les mesures étaient nécessaires et a dit qu'elle attendait encore des réponses à ses demandes de renseignements. L'OIE a noté que cette question avait été soulevée plusieurs fois et a proposé d'en discuter avec les délégations.
Règlement de l'UE relatif aux “nouveaux
aliments” (n° 238): Autre question qui a été soulevée à plusieurs
reprises depuis que des pays, essentiellement d'Amérique latine, se sont
plaints pour la première fois en mars 2006. Le Pérou — soutenu par le
Brésil, l'Équateur, la Colombie et le Mexique — s'est à nouveau plaint de ce
que le règlement affectait des exportations auxquelles la biodiversité des
pays donnait lieu et faisait passer au fournisseur la charge de prouver
qu'un produit était sûr. L'UE a dit qu'une version révisée plus souple était
en cours d'élaboration et qu'elle pourrait prendre effet à compter de
juillet 2010.
Autres problèmes commerciaux spécifiques:
Les préoccupations de la Chine au sujet du maintien des restrictions à
l'importation de produits de viande de volaille cuits imposées par les
États-Unis (n° 256) et (au titre des “Autres questions”) la plainte de la
Colombie au sujet du fait que le Venezuela avait cessé de délivrer des
certificats d'importation, ce qui, selon elle, affectait pratiquement toutes
ses exportations de produits agricoles à destination du Venezuela ont aussi
fait l'objet de discussions. Le Venezuela a demandé que la déclaration lui
soit communiquée par écrit de façon à pouvoir consulter Caracas et a indiqué
que des discussions bilatérales pourraient être plus utiles.
Médiation du Président
Le Brésil a présenté une nouvelle proposition. Un
projet de compromis est sur la table (G/SPS/W/243).
Il tente de combler l'écart entre ceux qui sont opposés à des lignes
directrices en matière SPS alors que les Membres négocient des lignes
directrices similaires pour toutes les questions qui sont examinées dans le
cadre des négociations de Doha sur l'accès aux marchés pour les produits non
agricoles (AMNA) et ceux qui pensent que des lignes directrices SPS seraient
utiles au moins jusqu'à ce que la version AMNA prenne effet. S'il était
accepté, le compromis n'instaurerait des lignes directrices SPS que jusqu'à
l'entrée en vigueur de l'accord sur l'AMNA issu du Cycle de Doha. Mais les
Membres sont restés divisés sur ce point.
Le Brésil a dit que sa proposition était fondée sur l'expérience qu'il avait
acquise en essayant, sans succès, d'obtenir une médiation du Président pour
l'une de ses préoccupations. La proposition,
G/SPS/W/248,
prévoit la participation obligatoire au moins à la première réunion.
La question se pose parce que l'Argentine et les États-Unis ont proposé des
lignes directrices régissant l'application de l'article
12:2 de l'Accord SPS, qui traite des consultations entre les Membres
pour résoudre les problèmes. En particulier, il est envisagé que les Membres
fassent appel aux “bons offices” du Président pour régler des problèmes
commerciaux spécifiques.
Bien que les “bons offices” soient prévus dans le règlement intérieur du
Comité, ils n'ont été utilisés que trois fois par le passé.
Normes du secteur privé
Les consultations menées par 30 Membres environ
dans le cadre d'un groupe de travail spécial se sont poursuivies plus tôt
dans la semaine, et continueront l'année prochaine. Au Comité SPS, l'opinion
des Membres divergeait quant au point de savoir si cette question devrait
être un point inscrit en permanence à l'ordre du jour ou non. (Dans la
pratique, les Membres sont de toute façon libres de proposer d'inscrire des
points à l'ordre du jour de chaque réunion.)
Le MERCOSUR (par l'intermédiaire de l'Argentine) a distribué un nouveau
document concernant le cadre juridique de l'OMC pour les normes privées —
G/SPS/W/246.
Il suggère que le Comité: établisse des lignes directrices concernant la
façon dont les gouvernements pourraient mettre en œuvre leurs obligations à
cet égard, et ajoute des points à l'ordre du jour du Comité afin de suivre
les normes privées et de permettre aux Membres de soulever des
préoccupations spécifiques.
Le Comité était précédemment convenu d'identifier les actions possibles pour
réduire les effets négatifs sur le commerce, et les actions suggérées par
les Membres seront examinées plus avant à la prochaine réunion.
Lorsqu'elle a été soulevée pour la première fois, en 2005, cette question a
fait entrer le Comité SPS en territoire relativement inconnu — le Comité
s'intéresse généralement aux normes établies par des organisations
intergouvernementales de normalisation ou par les gouvernements. Bien qu'il
soit dit dans l'Accord que les gouvernements devraient faire en sorte que
les entités non gouvernementales se conforment à l'Accord, rien n'indique la
façon dont ils devraient procéder. Plusieurs pays en développement, en
particulier, craignent que les normes du secteur privé n'affaiblissent les
disciplines négociées dans le cadre de l'Accord SPS (voir aussi
Archives SPS).
Examen transitoire concernant la Chine
Les questions posées dans le cadre de ce septième
examen émanaient des États-Unis
G/SPS/GEN/963,
et de l'UE (G/SPS/GEN/968).
Elles concernaient les restrictions liées à l'ESB, la grippe aviaire, les
normes relatives aux agents pathogènes (la salmonelle, par exemple), les
normes en matière de résidus applicables à la ractopamine (médicament bêta
agoniste mélangé à la nourriture des porcs pour que leur viande soit plus
maigre), les normes relatives à la préservation des végétaux, et le fait que
la Chine n'avait pas notifié sa nouvelle loi relative à la sécurité
sanitaire des produits alimentaires.
La Chine a apporté des éclaircissements concernant certaines mesures et a
défendu celles-ci et elle a renvoyé aux discussions bilatérales qu'elle
avait tenues.
Les examens transitoires doivent avoir lieu chaque année pendant les huit
premières années au titre de l'accord d'accession de la Chine, puis une fois
encore après environ dix ans.
Autres sujets
Ils incluent: les examens de l'Accord SPS et les renseignements communiqués par les organisations internationales de normalisation et les autres organisations ayant le statut d'observateur.
Présidente: Mme Miriam Chaves (Argentine)
Prochaines réunions
Ces dates (des réunions informelles se tiendront les autres jours de la semaine) pourraient encore être modifiées:
-
17—18 mars 2010
-
30 juin—1er juillet 2010
-
20—21 octobre 2010
P.S.
On trouvera ci-après un aperçu des questions ou problèmes commerciaux inscrits à l'ordre du jour de la réunion et des renseignements qui ont été communiqués à cette occasion.
Activités des Membres
-
Zambie — Rapports sur les programmes de prospection des organismes nuisibles (G/SPS/GEN/965)
-
Argentine — Programme national de prévention du huanglongbing (maladie du dragon jaune)
-
Chine — Système d'administration des exportations de volailles et de produits à base de volaille
-
États-Unis — Registre des aliments de l'Office des médicaments et des produits alimentaires (FDA)
Problèmes commerciaux spécifiques
Nouvelles questions
-
Restrictions à l'importation de viande de porc fraîche et de bœuf imposées par les États-Unis — Questions soulevées par le Brésil
-
Restrictions à l'importation de viande de volaille imposées par l'Indonésie — Questions soulevées par le Brésil
-
Restrictions à l'importation de viande de porc fraîche et de bœuf imposées par l'Afrique du Sud — Questions soulevées par le Brésil
-
Mesures à l'importation d'animaux et de produits d'origine animale imposées par l'Ukraine — Questions soulevées par l'UE
-
Mesures visant les poissons-chats imposées par les États-Unis — Questions soulevées par la Chine
Questions soulevées précédemment
Les numéros de code, par exemple “n° 278”, renvoient à des questions particulières et peuvent être utilisés pour des recherches dans le Système de gestion des renseignements SPS de l'OMC.
-
Restrictions à l'importation concernant la grippe A/H1N1 — Questions soulevées par le Mexique, le Canada, l'UE et les États-Unis
-
Norme d'hygiène pour les eaux-de-vie et les boissons alcooliques dérivées imposée par la Chine (G/SPS/N/CHN/111) — Questions soulevées par le Mexique (n° 278)
-
Restrictions à l'importation de viande de porc imposées par le Mexique, non-reconnaissance du statut de zone exempte de maladies et absence de réponse à la demande concernant l'utilisation des bons offices du Président — Questions soulevées par le Brésil (n° 271)
-
Restrictions à l'importation de produits de viande de volaille cuits en provenance de Chine imposées par les États-Unis — Questions soulevées par la Chine (n° 256)
-
Restrictions imposées par l'Inde en raison de la grippe aviaire — Questions soulevées par l'UE et les États-Unis (n° 185)
-
Conditions d'importation de la viande appliquées par l'Indonésie — Questions soulevées par l'UE
-
Restrictions à l'importation en raison de l'ESB — Questions soulevées par l'UE (n° 193)
-
Règle concernant l'importation de produits de l'artisanat en bois imposée par les États-Unis (G/SPS/N/USA/1921) — Questions soulevées par la Chine
-
Système pour l'application des limites maximales de résidus (LMR) de pesticides du Japon — Questions soulevées par la Chine (n° 267)
-
Application et modification du règlement des CE relatif aux nouveaux aliments — Questions soulevées par le Pérou (n° 238)
Renseignements communiqués par les Membres sur leur situation concernant les parasites ou les maladies
-
Costa Rica — Territoire exempt de la peste porcine classique (G/SPS/GEN/966)
Surveillance de l'utilisation des normes internationales
-
Brésil — Non-adoption d'une limite maximale de résidus pour la ractopamine par le Codex
Le nombre magique de cette réunion
10 532
… notifications SPS reçues depuis 1995 — 1273 en 2008. Les Etats-Unis ont présenté 1949 notifications ordinaires et de mesures d'urgence.
• notification: obligation de transparence en vertu de laquelle les gouvernements Membres doivent déclarer leurs mesures commerciales à l’organe pertinent de l’OMC si ces mesures sont susceptibles d’affecter d’autres Membres.
• régionalisation: reconnaissance du fait qu’une région exportatrice (partie d’un pays ou zone située de part et d’autre d’une frontière) est exempte (ou à faible prévalence) de maladies ou d’organismes nuisibles.
• Mesures
sanitaires et phytosanitaires (SPS): mesures relatives à
la sécurité sanitaire des produits alimentaires, à la santé
des animaux et à la préservation des végétaux.
Sanitaire: relatif à la santé en général, mais dans le
domaine SPS relatif à la santé des personnes et des animaux.
Phytosanitaire: relatif aux végétaux et aux produits
d'origine végétale.
• traitement spécial et différentiel: traitement spécial accordé aux pays en développement au titre des Accords de l’OMC: délais plus longs pour l’application progressive des obligations, obligations plus souples, etc.
> Mieux comprendre le jargon: glossaire
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