OMC: NOUVELLES 2010

PROGRAMME DE DOHA POUR LE DÉVELOPPEMENT

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Des travaux ont été menés récemment pour calculer la valeur des règles et d'autres aspects du Cycle de Doha qui ne sont généralement pas exprimés en chiffres.  Par exemple, dans le cas de la “facilitation des échanges” (négociations visant à simplifier les formalités administratives et les procédures douanières), une amélioration de 1 pour cent des indicateurs de transparence et de prévisibilité pourrait entraîner une augmentation de 0,7 pour cent du commerce des produits manufacturés, a‑t‑il été dit au cours de l'atelier.

Les fourchettes de chiffres varient selon les hypothèses retenues concernant les calculs et le comportement des gouvernements, par exemple le degré d'utilisation des flexibilités permettant de “diluer” la libéralisation.

Des économistes ont prévenu que l'absence d'accord aurait des conséquences dommageables.  Au pire, on assisterait au scénario le plus protectionniste, qui est encore autorisé par les règles actuelles de l'OMC, si aucun accord n'était trouvé dans le cadre du Cycle de Doha.  Si les gouvernements fermaient leurs marchés de biens et de services autant que leurs engagements actuels le leur permettent (en appliquant les droits de douane les plus élevés juridiquement consolidés à l'OMC et le niveau minimum d'ouverture du marché sur lequel ils se sont engagés pour les services), le commerce mondial des marchandises et des services pourrait diminuer de près de 10 pour cent.

“Les efforts considérables faits par les gouvernements au cours des neuf dernières années de négociations dans le cadre du Cycle de Doha ont abouti à quelques résultats remarquables.  La mise en œuvre des résultats déjà obtenus permettrait d'avoir un système commercial plus équitable, plus efficient et plus efficace”, a déclaré en conclusion le Directeur général, Pascal Lamy.

“En dehors des chiffres concernant les différents éléments du paquet global —  et nous en avons vu et entendu beaucoup aujourd'hui —  il y a aussi les avantages systémiques découlant de l'accord qui est devant nous aujourd'hui”, a‑t‑il dit.

“Toutefois, les chiffres ne peuvent se substituer à la détermination collective qui est nécessaire pour clore le Cycle.  La conclusion d'un accord peut envoyer un message fort au public et aux marchés:  même en période de crise, les gouvernements peuvent collaborer, et collaborent effectivement, pour accomplir de grandes choses.”

L'Atelier sur les analyses récentes du Cycle de Doha a été organisé conjointement par le Centre international pour le commerce et le développement durable, la Banque mondiale et l'Organisation mondiale du commerce.

Son but était d'examiner les travaux récents visant à évaluer les changements de politique commerciale qui pourraient résulter de la conclusion du Cycle de Doha et les incidences qu'ils auraient.

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