Au début de 2012, le Mexique, qui assure la présidence du G-20, a invité les organisations internationales à examiner les actions concrètes qui pourraient être entreprises pour améliorer, d'une manière durable, la croissance de la productivité agricole, en particulier dans les petites exploitations familiales.  L'élaboration de ce rapport, coordonnée par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), est le fruit de la collaboration entre la Banque mondiale, Bioversity International, la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement, le Consortium des Centres internationaux de recherche agricole, l'Équipe spéciale de haut niveau des Nations Unies sur la crise mondiale de la sécurité alimentaire, la FAO, le Fonds international de développement agricole, l'Institut interaméricain de coopération pour l'agriculture, l'Institut international de recherche sur les politiques alimentaires, l'OCDE, l'OMC et le Programme alimentaire mondial des Nations Unies.

D'après ce rapport, qui a constitué une contribution essentielle aux discussions du G-20 agricole, “la réduction drastique du soutien interne ayant des effets de distorsion des échanges et de la production, l'amélioration des possibilités d'accès aux marchés, l'élimination des subventions à l'exportation et le renforcement des disciplines en matière de restrictions à l'exportation permettront de créer un environnement plus propice à l'investissement et à la croissance de la productivité”.

Le rapport signale aussi le rôle essentiel joué par l'Accord de l'OMC sur les mesures sanitaires et phytosanitaires en vue de contribuer à la réduction des pertes de production dues aux parasites et aux maladies, ainsi que la nécessité de soutenir le renforcement des capacités dans ce domaine, y compris au moyen du Fonds pour l'application des normes et le développement du commerce.