OMC: NOUVELLES 2015

PROGRAMME DE CHAIRES DE L’OMC


POUR EN SAVOIR PLUS:

  

Remarques liminaires de M. Yi, Directeur général adjoint à l'OMC

Monsieur l'Ambassadeur Van Schreven,
Mesdames et Messieurs les représentants des chaires de l'OMC,
Mesdames et Messieurs les membres du Conseil consultatif,
Chers collègues du Secrétariat,
Mesdames et Messieurs,

Bonjour. Je me réjouis d'être ici parmi vous à la faveur de cette conférence annuelle du Programme de chaires de l'OMC.

Le Programme de chaires de l'OMC (PCO) relève du programme d'assistance technique liée au commerce que l'Organisation met en œuvre. Il vise à rehausser la qualité et le niveau de la participation des pays en développement au système commercial multilatéral. L'objectif premier du PCO est de renforcer les connaissances et les capacités des universitaires dans les pays en développement en ce qui concerne les questions liées au commerce et à l'OMC, et de promouvoir le dialogue entre décideurs et universitaires.

La première phase du Programme de chaires de l'OMC a été lancée en 2010. Au total, 15 établissements de pays en développement Membres se sont vu attribuer une chaire de l'OMC, et 14 chaires sont encore opérationnelles. En raison du succès rencontré par ce programme, une deuxième phase a été lancée en 2014 grâce au soutien généreux des Pays-Bas. Sept autres établissements ont été sélectionnés pour faire partie du réseau existant. Ces établissements ont été retenus à l'issue d'un processus de sélection très compétitif mettant en lice près de 80 établissements universitaires du monde entier.

Je profite de la présence ici aujourd'hui de l'Ambassadeur Roderick Van Schreven pour remercier les Pays-Bas, au nom de l'OMC, pour le soutien apporté à ce programme. Hartelijk Bedankt!

Je tiens à remercier également les membres du Conseil consultatif pour le temps qu'ils accordent au PCO, pour leur volonté de se consacrer pleinement à l'examen du travail accompli par les chaires, et pour leurs conseils avisés et leurs idées et analyses judicieuses.

 

Objet de la conférence annuelle

La conférence annuelle nous donne la possibilité de dresser un bilan des réalisations du programme, de recenser les problèmes rencontrés en chemin et d'en tirer des enseignements qui nous aideront à mieux guider le programme à l'avenir.

À cette fin, nous avons réuni toutes les chaires (des phases I et II), les membres du Conseil consultatif, ceux des Membres de l'OMC qui sont concernés et des membres du Secrétariat pour conduire cette évaluation collectivement. Je suis convaincu qu'avec toute cette matière grise réunie ici, nous produirons des analyses utiles et des recommandations pratiques et concrètes sur la manière d'aller de l'avant.

Sans vouloir m'immiscer dans le détail et le fond de vos délibérations, je dirais que la première année de la phase II a été très productive pour les trois piliers même si, comme pour tous les lancements, il y a eu des difficultés de mise en route. J'espère qu'elles seront rapidement aplanies et que le programme ira se renforçant ensuite.

J'aimerais aussi que la conférence annuelle donne lieu à une réflexion non seulement sur les améliorations que les chaires peuvent apporter mais aussi, plus largement, sur celles que peuvent apporter toutes les composantes du programme, ce qui inclut les membres du Conseil consultatif et le Secrétariat. Chacun d'entre nous est sur la sellette, en quelque sorte.

Pour leur part, les membres du Secrétariat ont apporté des améliorations à la manière dont ils communiquent avec les chaires et en suivent les activités. L'équipe du PCO tient régulièrement des conférences vidéo (au moins une tous les deux mois) avec toutes les chaires, ce qui lui donne la possibilité de mieux dialoguer avec elles, de passer en revue les activités et les plans, et de faire face collectivement aux problèmes quand ils se posent. En outre, ces vidéoconférences régulières sont pour l'équipe du PCO un moyen d'informer les chaires des thèmes qui figurent en bon rang dans les priorités de l'OMC afin qu'elles puissent en tenir compte dans leur travail sur les trois piliers. Nous espérons que les chaires ne ressentent pas ces conférences vidéo comme étant intrusives. Ce n'est pas du tout le but recherché et nous croyons fermement qu'elles améliorent le fonctionnement du programme et bénéficient à toutes les parties prenantes.

 

Une conférence tournée vers l'avenir

Outre qu'elle doit nous permettre d'engager une réflexion, la conférence annuelle doit être tournée vers l'avenir.

S'agissant de la recherche, je crois utile d'instaurer un lien plus étroit entre les priorités de recherche de l'OMC (telles qu'elles sont reflétées dans le programme de travail de la Division de la recherche économique et des statistiques) et celles des chaires. Nous connaissons certaines des priorités immédiates à court terme. Les petites et moyennes entreprises seront au cœur du Rapport sur le commerce mondial de l'an prochain. Par ailleurs, après le lancement réussi du rapport conjoint de l'OMC et de la Banque mondiale intitulé "Le rôle du commerce dans l'éradication de la pauvreté", les deux organisations veulent prolonger ce succès en poursuivant leurs travaux dans ce domaine. S'il était possible pour les chaires d'apporter leurs contributions à ces thèmes de recherche, ou d'introduire ces derniers, éventuellement en tant que sous-thèmes, dans les travaux de recherche déjà prévus ou programmés par elles, ce serait une très bonne chose.

À moyen et à long terme, le Secrétariat continuera à travailler sur la question des chaînes de valeur mondiales et s'efforcera d'élargir la portée géographique et l'utilisation de la base de données sur le commerce en valeur ajoutée (TiVA) dont il a été le pionnier conjointement avec l'OCDE.

Nous aimerions voir se développer les relations entre les chaires et se mettre en place davantage de projets de collaboration entre elles. Je crois savoir que les titulaires des chaires travaillent actuellement à un ouvrage qui inclura certains des documents présentés au cinquième Examen global de l'Aide pour le commerce en juillet dernier, portant sur la facilitation des échanges et la croissance inclusive. Je me réjouis à la perspective de lire cet ouvrage quand il paraîtra au dernier trimestre 2016.

Les chaires de la phase II ne devraient pas se borner à la collaboration nouée entre elles et l'élargir aux chaires de la phase I. Il existe de nombreuses possibilités de lancer des projets régionaux puisque les chaires se répartissent entre toutes les régions en développement du monde. De fait, on dénombre quatre chaires de l'OMC dans la région MOAN (Jordanie, Maroc, Oman et Tunisie), quatre autres dans la région Asie-Pacifique (Chine, Singapour et deux chaires en Indonésie), cinq en Afrique subsaharienne (Afrique du Sud, Bénin, Kenya, Maurice et Sénégal), cinq en Amérique latine et dans les Caraïbes (Argentine, Barbade, Brésil, Chili et Mexique) et deux dans la région ECOACC (Fédération de Russie et Turquie).

Je vous soumets ces idées à titre de suggestions, et non pas d'instructions, dans l'espoir qu'elles alimenteront vos débats. Je souhaite à tous deux journées de réflexion et de délibération très fécondes.

Je vous remercie.

 

02.11.2015
Conférence annuelle des chaires de l’OMC 2015

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