Cette séance réunissait le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies, S.E. M. Sam Kahamba Kutesa, le Président de la Banque mondiale, M. Jim Yong Kim, le Premier ministre éthiopien, M. Hailemariam Desalegn, ainsi que de nombreux autres chefs d’État et de gouvernement, ministres et dirigeants d’organisations internationales.

Le Directeur général a déclaré ceci:

“Le commerce a joué un rôle majeur dans la lutte menée avec succès pour réduire de moitié l’extrême pauvreté dans le monde ‒ et il pourra faire beaucoup plus dans les années à venir. Diverses mesures de politique générale sont nécessaires pour que les populations pauvres puissent tirer pleinement parti des avantages du commerce.

À ce titre, nous avons identifié le financement du commerce comme une question essentielle. Près de 80% du commerce mondial s’appuie sur une forme ou une autre de financement ou d’assurance-crédit. Néanmoins, les pays en développement continuent de subir les conséquences de la crise de 2008 et l’offre de crédit n’est pas encore revenue à son niveau habituel. C’est pourquoi il existe un manque important de financement, en particulier en Afrique et en Asie.

On estime que la valeur de la demande non satisfaite de financement du commerce en Afrique se situe entre 110 et 120 milliards de dollars. Combler ce déficit permettrait de libérer le potentiel commercial de plusieurs milliers d’individus et de petites entreprises sur l’ensemble du continent. Plus l’entreprise est petite, plus les gains sont importants.

En Asie, la demande non satisfaite de financement du commerce est estimée à plus de 1 000 milliards de dollars, ce qui fait que les possibilités de croissance et de développement sont bien trop souvent inexploitées. Les entreprises sont privées du soutien dont elles ont besoin pour se développer et ce déficit de financement nous empêche de mettre tous les avantages du commerce au service du développement.

Nous devons résoudre ce problème. Dans le cadre de l’OMC, nous coopérons avec les banques régionales de développement pour soutenir la création et l’expansion de programmes visant à faciliter le financement du commerce. Nous travaillons main dans la main pour combler ces lacunes et serons amenés à redoubler d’efforts dans les mois à venir pour mettre en œuvre une nouvelle initiative dans ce domaine.”

Tout en mettant un accent particulier sur la question du financement du commerce, le Directeur général s’est engagé personnellement à soutenir sans réserve l’ensemble du Programme de développement pour l’après-2015 et a présenté en détail certains aspects pratiques des travaux de l’OMC qui contribueraient à la réalisation des objectifs de développement durable devant être adoptés prochainement. Ces aspects incluent le soutien fourni au titre de l’Initiative Aide pour le commerce, la mise en œuvre de tous les éléments du paquet de Bali et l’obtention de nouveaux résultats en faveur du développement à la dixième Conférence ministérielle de l’OMC, qui aura lieu à Nairobi en décembre de cette année ‒ et qui sera la première du genre à être organisée en Afrique.

Sa déclaration complète est disponible ici.