Le Directeur général a dit ce qui suit:

“En faisant la synthèse de toutes ces consultations, on voit difficilement comment aller de l’avant. Il n’y a pas eu de progrès sur les questions déterminantes. Il n’y a toujours pas de convergence. Il ne faut évidemment pas tirer de conclusions hâtives. Je ne veux pas préjuger du résultat - mais je me dois d’être honnête et réaliste. En l’état actuel des choses, je vois très peu de possibilités de parvenir à établir le programme de travail substantiel et significatif que nous nous étions fixé comme objectif. C’est la réalité aujourd’hui. La question est de savoir si nous pourrons modifier cet état de fait pour la fin juillet ― et cela dépend de vous.

Nous avons eu toutes sortes de conversations cette année ― dans le cadre des travaux des groupes de négociation, au travers de mes consultations, dans des réunions comme celle-ci, et dans des réunions que vous avez-vous-même organisées ― et s’il n’y a pas eu de percée majeure, ce travail a été très instructif. Nous ne sommes pas loin de pouvoir déterminer plus précisément jusqu’où les Membres peuvent aller collectivement.

Le moment est venu de prendre des décisions politiques. Soyons clair, le problème n’est pas le temps disponible. Nous savons ce que nous pouvons réaliser, il s’agit donc maintenant de prendre les décisions politiques difficiles ― exactement comme nous l’avons fait à Bali. C’est donc la priorité au cours des prochaines semaines. Il est temps de prendre des décisions.”

Les Membres avaient décidé en novembre 2014 de convenir d’un programme de travail pour juillet de cette année qui servirait de tremplin vers la dixième Conférence ministérielle de Nairobi en décembre.