Dans ses remarques liminaires, le Directeur général de la FAO, José Graziano da Silva a dit: “Dans de nombreux pays, l'agriculture reste un moteur important pour la croissance économique et l'emploi rural. Le secteur agricole contribue de différentes manières à assurer la sécurité alimentaire et la nutrition. En outre, on attend de plus en plus des règles de l'OMC qu'elles garantissent non seulement que les importations de produits alimentaires sont sûres, mais aussi que ces importations contribuent à une alimentation équilibrée et à une meilleure nutrition.”

“L'OMC et la FAO ont des missions très différentes, mais elles partagent de nombreux objectifs” a indiqué le Directeur général Roberto Azevêdo dans son allocution. “Je pense qu'il est évident que le commerce et le système commercial multilatéral peuvent contribuer à créer un environnement plus favorable à la sécurité alimentaire, à la sécurité sanitaire des aliments et à une agriculture durable.”

M. Azevêdo a annoncé que l'OMC examinera de quelle manière les normes en matière de sécurité sanitaire des produits alimentaires, de santé animale et de préservation des végétaux – ou normes sanitaires et phytosanitaires – peuvent faciliter les échanges et promouvoir le développement, ainsi que d'autres questions connexes. Cette collaboration donnera lieu à une publication conjointe l'année prochaine, encourageant de nouvelles actions dans ce domaine important.
Lors d'un discours devant les délégués de la FAO, M. Azevêdo a également évoqué les accords liés à l'agriculture qui seront négociés lors de la prochaine Conférence ministérielle de l'OMC, à Nairobi (Kenya). Il a constaté que la concurrence à l'exportation est un résultat possible pour Nairobi. “L'élimination des subventions à l'exportation de produits agricoles et des mesures d'effet équivalent serait particulièrement importante pour les pays en développement et les pays les moins avancés”, a affirmé le Directeur général.

Le texte intégral de l'allocution de M. Azevêdo est disponible ici.