OMC: NOUVELLES 2015

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POUR EN SAVOIR PLUS:

> Lancement d’une publication: “Le rôle du commerce dans l’éradication de la pauvreté”

Le rapport intitulé “Le rôle du commerce dans l’éradication de la pauvreté” indique que le commerce est un facteur clé dans la croissance des pays en développement, mais que les efforts visant à réduire les obstacles au commerce devront être complétés par des efforts destinés à optimiser les avantages pour les personnes démunies, afin d’en faire bénéficier les plus pauvres et les plus vulnérables.

“Le commerce joue un rôle essentiel comme moteur de la croissance tirée par le secteur privé et de la création d’emplois, et peut être un moyen puissant de réduire la pauvreté et d’accroître les revenus”, a déclarélePrésident du Groupe de la Banque mondiale, M. Jim Yong Kim. “Mais nous devons faire plus que développer le commerce. Nous devons également construire des routes pour connecter les agriculteurs aux marchés et donner les moyens aux femmes de participer pleinement au marché du travail. Nous devons toujours connecter les plus pauvres aux débouchés commerciaux.”

“En soutenant la croissance et le développement dans le monde, le commerce a démontré qu’il était un outil essentiel pour lutter contre la pauvreté. Ce rapport indique comment renforcer ce rôle de sorte que le commerce puisse faire encore plus pour améliorer la vie des plus pauvres et des plus vulnérables”, a déclaré le Directeur général de l’Organisation mondiale du commerce, M. Roberto Azevêdo. “La combinaison d’un soutien pratique approprié et de politiques internes pertinentes peut faire une énorme différence. En donnant aux pauvres les moyens de s’aider eux-mêmes, nous permettons aux pays en développement de participer plus activement au système commercial multilatéral et de bénéficier des avantages que le commerce a apporté à un si grand nombre ces dernières années.”

M. Kim et le Directeur général Azevêdo ont lancé le rapport aujourd’hui (30 juin) à l’occasion du cinquième Examen global de l’Aide pour le commerce, qui se déroule au siège de l’OMC à Genève, du 30 juin au 2 juillet.

Depuis 1990, 1 milliard de personnes se sont affranchies de la pauvreté. Le commerce a joué un rôle déterminant en contribuant à doper la croissance dans les pays en développement. Pour canaliser davantage encore la capacité du commerce à aider tous ceux, près de 1 milliard de personnes, qui vivent toujours avec 1,25 dollar EU par jour, des efforts soutenus doivent être déployés pour lever les principales difficultés qui empêchent les pauvres de profiter d’avantages économiques plus larges.

Pour que les pauvres puissent tirer profit du commerce, plusieurs stratégies clés peuvent être déployées, notamment la réduction des coûts du commerce, par des moyens comme la mise en œuvre de l’Accord de l’OMC sur la facilitation des échanges et l’adoption de politiques visant à rendre les marchés plus accessibles aux personnes démunies, en particulier dans les régions rurales et les régions touchées par un conflit, en leur permettant de tirer avantage des possibilités commerciales.

Trois principaux messages sont à retenir du rapport:

1) Des efforts soutenus destinés à renforcer l’intégration économique et à réduire encore les coûts du commerce sont essentiels pour éradiquer la pauvreté. Une solide croissance sera nécessaire dans les pays en développement pour mettre un terme à la pauvreté. Le commerce est un fort catalyseur de croissance car il crée de meilleures possibilités d’emplois pour les pauvres. Des progrès considérables ont été réalisés dans la réduction des coûts du commerce et l’intégration des pays à faible revenu dans l’économie mondiale, mais il faut faire davantage.

2) L’abaissement des droits de douane et la réduction des obstacles non tarifaires entre les pays sont des éléments cruciaux en la matière mais ils doivent s’inscrire dans une approche plus large qui tienne compte des difficultés spécifiques rencontrées par les plus pauvres — et pour beaucoup de leur déconnexion des marchés — pour pouvoir tirer avantage du commerce. Citons notamment les défis auxquels font face les femmes, les populations rurales pauvres, les travailleurs du secteur informel et ceux qui vivent dans des pays fragiles et touchés par des conflits. Pour que le commerce ait le maximum d’impact et contribue le plus efficacement possible à l’éradication de la pauvreté, les politiques commerciales doivent être complétées par d’autres politiques sectorielles, ce qui implique d’approfondir la coopération entre les secteurs, les agences gouvernementales et un ensemble plus large de parties prenantes.

3) L’OMC et le Groupe de la Banque mondiale ont notablement contribué au commerce et à la réduction de la pauvreté. Cependant, il reste beaucoup à faire pour éradiquer la pauvreté. Les deux institutions et leurs autres partenaires doivent constamment passer en revue leurs activités dans ce domaine afin de s’assurer qu’elles sont les plus adaptées dans un monde en rapide mutation.

Pendant les réunions de l’Examen global, les deux institutions ont annoncé qu’elles allaient faire plus afin de remédier aux lacunes informationnelles concernant le commerce et la pauvreté en établissant des indicateurs améliorés pour suivre les coûts du commerce qui ont le plus d’incidence sur les pauvres. M. Kim et le Directeur général Azevêdo ont également annoncé que l’initiative Aide pour le commerce, coordonnée par l’OMC, s’emploiera davantage à l’avenir à améliorer la capacité des plus pauvres à tirer parti du commerce. L’Examen global de l’Aide pour le commerce a lieu tous les deux ans et sert à prendre la mesure des progrès réalisés.

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> Observations liminaires du DG Azevêdo lors de la présentation officielle du livre

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