“Les politiques commerciales et de développement au niveau national requièrent des statistiques de bonne qualité; de la même façon, l’OMC ne peut mettre en œuvre ses mandats en matière de négociation et de transparence sans données fiables”, a indiqué le Directeur général adjoint, M. Yi, dans son allocution de bienvenue au séminaire. “De fait, la complexité croissante du commerce et la plus grande interconnexion des entreprises nationales qui en découlent ont suscité une plus forte demande de renseignements sur les statistiques commerciales et les mesures de politique commerciale.”

La Journée des données commerciales est organisée conjointement par le Centre du commerce international (CCI), la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), la Banque mondiale et l’OMC. Cette année, le séminaire a porté sur l’examen des principales avancées concernant les statistiques du commerce et de l’accès aux marchés, ainsi que sur les futurs défis à relever.

Deux principales questions ont été étudiées: la surveillance et l’analyse des mesures commerciales non tarifaires et les systèmes d’information sur le commerce et l’accès aux marchés pour les services commerciaux.

Les intervenants ont fait observer que les échanges représentaient une part croissante du PIB mondial, 50% en 2013 contre 39% en 2000, ce qui signifie que le commerce affecte un plus grand nombre de domaines d’activité économique. Avec le développement des chaînes de valeur mondiales, les échanges sont devenus complexes et fragmentés, d’où l’importance croissante de mesurer et d’analyser le commerce en valeur ajoutée.

Les intervenants ont ajouté que, compte tenu des différents modes de fourniture de services, il était particulièrement difficile de mesurer le commerce des services. Les mesures non tarifaires ont pour effet de rendre les mesures à la frontière et les politiques nationales de plus en plus interdépendantes, ce qui complexifie davantage les politiques commerciales en général.

L’accent a été mis sur la nécessité d’améliorer la finesse et la qualité des statistiques du commerce et de poursuivre les travaux dans des domaines nouveaux comme le commerce en valeur ajoutée (TiVA) et le commerce par caractéristique des entreprises (TEC). Le premier se réfère à la valeur ajoutée par chaque pays dans la production de biens et de services consommés dans le monde entier, et le second associe les statistiques commerciales au registre des entreprises au niveau microéconomique.

Des renseignements complémentaires concernant les données sur le commerce sont disponibles ici.