OMC: NOUVELLES 2016

DÉVELOPPEMENT


POUR EN SAVOIR PLUS:

  

D'après un représentant de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT), le tourisme est aujourd'hui le troisième secteur d'exportation en termes de recettes mondiales, derrière les combustibles et les produits chimiques. Il représente un emploi sur onze et 10% de la production économique mondiale.

“Il est encourageant et intéressant de constater que les petites économies tirent réellement profit de ce secteur, particulièrement depuis quelques années”, a indiqué Zoritsa Urosevic, responsable du Bureau de l'OMT à Genève.

Le tourisme a une importance capitale pour de nombreux pays en développement, en particulier pour les petites économies, a affirmé Hans-Peter Werner, Conseiller à la Division du développement de l'OMC, dans ses observations liminaires, en s'appuyant sur une note d'information préparée pour la réunion.

Les composantes principales de la chaîne de valeur du tourisme sont notamment l'organisation et la réservation de voyages, le transport, l'hébergement, la fourniture de produits alimentaires et de boissons, l'artisanat, les excursions et le patrimoine culturel et naturel.

Outre sa contribution directe à l'économie, le tourisme apporte aussi des avantages indirects sous la forme de dépenses publiques pour l'infrastructure, d'achats de biens et services sur le marché intérieur et de flux d'investissement. En outre, il existe des liaisons en amont avec l'agriculture, la pêche, la construction, les équipements collectifs et les télécommunications. Le tourisme a déjà joué un rôle majeur s'agissant d'aider des Membres tels que Cabo Verde, les Maldives et Samoa à sortir de la catégorie des pays les moins avancés (PMA).

Des présentations données par l'Institut guatémaltèque du tourisme et l'Organisation du tourisme du Pacifique Sud ont également souligné l'importance de ce secteur pour les petites économies.

L'accent a été mis sur le fait que les responsables des politiques commerciales et touristiques doivent travailler ensemble afin d'améliorer la contribution de ce secteur au développement des petites économies. Les intervenants à la réunion ont également indiqué qu'il était nécessaire d'accroître les liens avec les autres secteurs et d'améliorer l'environnement économique afin d'attirer les investissements.

D'après Anton Said, responsable de la stratégie à l'exportation du Centre du commerce international (ITC), les ministères du commerce et du tourisme doivent appliquer ensemble des mesures énergiques en faveur d'une stratégie d'exportation du tourisme. Cette stratégie devra combler les lacunes relatives aux capacités du côté de l'offre, améliorer la qualité de l'environnement économique global, faciliter l'entrée sur le marché et garder le cap sur les objectifs de développement, a-t-il indiqué.

“Il faut adopter une perspective cohérente et concertée”, a-t-il ajouté. “Au bout du compte, le tourisme est un secteur d'exportation.”

Parallèlement, la note du Secrétariat évoquait la nécessité d'une étroite coordination entre les différents ministères et organismes chargés de la mise en œuvre, en raison des liens en amont du tourisme avec d'autres secteurs. Elle recommandait de chercher à mieux comprendre quels étaient les atouts de chaque petite économie et le type de tourisme lui correspondant.

Dale Honeck, Conseiller à la Division du commerce des services de l'OMC, a ajouté qu'il fallait aussi tirer parti des liens du tourisme en aval, dans la mesure où il existait des possibilités dans ce domaine, telles que le tourisme médical, l'accueil de réunions d'affaires, et la création de conditions propices à l'investissement dans les résidences secondaires et les maisons de retraite.

En outre, la valeur ajoutée apportée par le tourisme à une économie peut aussi être augmentée en attirant des typologies de touristes plus diversifiées, l'utilisation du commerce électronique pouvant élargir le rayonnement des entreprises touristiques locales et l'offre touristique pouvant être élargie à des activités culturelles, animalières et de découverte du patrimoine, selon M. Honeck.

Gib Brown, Conseiller en développement auprès de l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), a mis l'accent sur la nécessité de mettre en place un niveau de référence pour les ressources, pour appuyer le développement du tourisme et la hausse du nombre de visiteurs. Il a indiqué qu'il était important de mettre en œuvre des stratégies de développement du tourisme par étapes judicieusement échelonnées.

 

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