Le Directeur général a parlé de l’accroissement de l’activité et de l’engagement à Genève au cours du premier semestre et a souligné la nécessité de cibler davantage les discussions dans les mois à venir. S’exprimant après la réunion, il a dit ce qui suit:

“J’avais demandé instamment aux Membres de passer de la réflexion à l’action, alors j’ai été très heureux de voir que les Membres avaient présenté un certain nombre de documents, y compris sur les questions clés de Doha.

Les Membres ont aussi procédé à de nombreux échanges sous diverses formes ces dernières semaines, soulevant un certain nombre d’autres questions.

J’ai eu des retours positifs sur la nature et la tonalité de ces échanges. Je pense que nous pouvons nous féliciter du simple fait que diverses discussions ont lieu — et que d’autres parties prenantes s’engagent plus activement, y compris le secteur privé.

Il y a donc de nombreux points positifs. Mais, si nous voulons vraiment produire à nouveau des résultats, les Membres devront faire preuve de pragmatisme, de réalisme et de créativité. Nous avons réussi à Bali et à Nairobi parce que nous avons observé ces principes. L’Accord sur la facilitation des échanges, en particulier, a montré que les Membres peuvent être créatifs en structurant des accords de manière à tenir compte des différents besoins et priorités des Membres — et en incluant aussi une assistance technique, ingrédient essentiel du succès. Nous devrions maintenant nous inspirer de modèles et d’approches de ce genre.

Mais le plus important maintenant, c’est de cibler nos travaux, dans tous les domaines sans exception. Nous devons changer de rythme et nous engager dans un processus réellement axé sur des propositions immédiatement après l’été. Si nous voulons obtenir de nouveaux résultats dans un avenir proche, nous devons accélérer sensiblement nos travaux cet automne. Dans toutes ces discussions, nous devons mettre toujours plus l’accent sur les questions relatives au développement et aux PMA.”