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L'AFE est entré en vigueur le 22 février 2017, après avoir été ratifié par les deux tiers des Membres de l'OMC. Le Directeur général adjoint, M. Agah, a indiqué que, d'après les estimations, la pleine mise en œuvre de l'Accord pourrait réduire les coûts du commerce de plus de 14% en moyenne, et accroître le commerce mondial de 1 000 milliards de dollars EU par an, les pays les plus pauvres — notamment ceux d'Afrique — enregistrant les gains les plus importants.

À ce jour, 19 pays africains ont ratifié l'AFE.

L'AFE facilitera le mouvement, la mainlevée et le dédouanement des marchandises, y compris les marchandises en transit, a déclaré M. Agah. Il améliorera aussi la coopération entre les douanes et les autres autorités compétentes sur les questions relatives à la facilitation des échanges et au respect des procédures douanières. Ce sont tous des domaines dans lesquels la plupart des pays africains connaissent des difficultés importantes.

M. Agah a indiqué que, pour la première fois dans l'histoire de l'OMC, l'obligation de mettre en œuvre un accord dépendait directement de la capacité des pays de le faire. L'AFE permet à chaque pays en développement ou moins avancé de mettre en œuvre les dispositions de l'Accord en fonction de ses priorités et de son niveau de développement, et de décider à quel moment il appliquera chacune des 36 mesures. En outre, les mesures ne sont pas prescriptives, a-t-il dit, ce qui laisse à chaque pays une certaine flexibilité pour les mettre en œuvre de la manière qui correspond le mieux à sa situation particulière.

L'OMC, ses Membres et des organisations intergouvernementales telles que la Banque mondiale, l'Organisation mondiale des douanes et la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) fournissent une assistance technique pour la facilitation des échanges, a indiqué M. Agah. Le Mécanisme pour l'Accord sur la facilitation des échanges (TFAF) a été lancé en juillet 2014 pour aider les pays en développement et les pays les moins avancés à mettre en œuvre l'AFE.

Intégration régionale en Afrique

Lors d'une autre réunion tenue le 4 mai dans le cadre du Forum économique mondial sur l'Afrique, M. Agah a parlé des initiatives prises pour favoriser l'intégration économique régionale en Afrique, telles que les négociations sur une zone de libre-échange continentale (ZLEC).

Le commerce de l'Afrique est largement orienté vers des pays et régions extérieurs au continent, et seulement 10% des échanges ont lieu au niveau intrarégional. Pour dynamiser les échanges intrarégionaux, un soutien est nécessaire non seulement dans les domaines traditionnels comme l'infrastructure commerciale, la facilitation des échanges, les capacités de production et la politique commerciale, mais aussi dans des domaines nouveaux, comme le financement du commerce et l'information commerciale.

M. Agah a indiqué que l'OMC soutenait l'intégration de l'Afrique, tant dans les régions qu'au niveau continental. À cet égard, l'OMC appuie les efforts faits par l'Afrique pour établir la ZLEC, qui permettra d'harmoniser les initiatives régionales et de stimuler le commerce intra-africain. Les synergies politiques résultant de la ZLEC conduiront, à terme, à une meilleure intégration de l'Afrique dans le système commercial multilatéral, a dit M. Agah.

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