EXAMEN GLOBAL DE L’AIDE POUR LE COMMERCE DE 2017

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À l’ouverture de cet événement de trois jours, le Directeur général de l’OMC, Roberto Azevêdo, a déclaré: “De nombreux facteurs limitent la connectivité et l’inclusion, que ce soit le manque d’infrastructures, les coûts élevés du commerce ou la discrimination hommes-femmes. Ce sont autant d’obstacles majeurs au développement durable. Les efforts faits pour surmonter ces obstacles peuvent permettre la connexion d’un plus grand nombre de personnes et améliorer leurs conditions de vie.”

L’Examen global biennal de l’Aide pour le commerce sert de cadre à des discussions de haut niveau sur l’Initiative Aide pour le commerce, qui vise à renforcer les capacités commerciales des pays en développement et des PMA. L’Examen global de cette année a pour thème “Promouvoir le commerce, l’inclusion et la connectivité pour un développement durable”.

Selon le Directeur général, Roberto Azevêdo, l’infrastructure adéquate doit être en place pour que le commerce puisse contribuer au développement durable. Cela comprend l’infrastructure matérielle essentielle telle que les routes et les ports, mais aussi l’infrastructure immatérielle, c’est-à-dire les règles, les institutions et les compétences qui permettent aux différents acteurs de prendre part au commerce, et l’infrastructure numérique qui permet de se connecter au marché mondial à un coût moins élevé. M. Azevêdo a ajouté que l’Accord sur la facilitation des échanges permettra aussi de réduire les coûts du commerce, ce qui profitera tout particulièrement aux pays en développement et aux PMA.

“Nous devons changer les choses dans tous ces domaines, et c’est pour cela que l’Aide pour le commerce est si importante”, a dit le Directeur général, M. Azevêdo.

“Depuis le lancement de l’Initiative Aide pour le commerce, près de 300 milliards de dollars EU ont été dépensés pour aider 146 pays en développement et PMA”, a dit M. Azevêdo, citant les données présentées dans la publication conjointe OMC-OCDE intitulée “Panorama de l’Aide pour le commerce 2017”, qui a été lancée lors de la séance d’ouverture. Il a ajouté qu’un vaste corpus de recherches, comprenant quelque 500 cas d’expérience, montrait bien que l’Aide pour le commerce avait changé les choses. Cliquez ici pour en savoir plus sur les cas d’expérience.

“Nous devrions nous efforcer de tirer parti de ces réussites et de beaucoup d’autres car, bien que nous ayons gravi une bonne partie de la montagne, nous sommes encore très loin du sommet”, a déclaré le Directeur général, M. Azevêdo. La version intégrale du discours peut être consultée ici.

La connectivité pour les pays en développement, les PMA et les femmes

La Vice-Présidente et Ministre de la condition féminine de la Gambie, Aja Fatoumatta Jallow Tambajang, a souligné la nécessité de faire plus pour récolter les bénéfices du commerce.

Dans son discours liminaire, elle a dit: “Nous considérons le commerce comme un moteur de la croissance et nous souhaitons faire en sorte que les avantages tirés du commerce profitent à tous.”

“Cependant, nous devons encore optimiser l’énorme potentiel commercial du système. La connectivité est essentielle pour aider à atteindre nos objectifs”, a-t-elle ajouté.

Comme elle l’a expliqué, c’est pour cette raison que son gouvernement attache autant d’importance à l’amélioration de la connectivité et au renforcement de l’environnement réglementaire concernant l’infrastructure des technologies de l’information et de la communication. Elle a ajouté que la Gambie déposait son instrument de ratification de l’Accord sur la facilitation des échanges.

Le Secrétaire général de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement, Mukhisa Kituyi, a lui aussi mis l’accent sur les obstacles auxquels se heurtent les pays en développement et les PMA pour participer au commerce, notamment en ligne.

M. Kituyi a déclaré: “Au moment où le commerce mondial se fait de plus en plus par voie électronique, il faut être visible pour exister. On ne peut espérer sortir de la pauvreté grâce au commerce si l’on ne fait pas partie de la communauté commerciale.”

Il a ajouté que, compte tenu de l’importance du commerce électronique, il incombe à la communauté commerciale de coordonner ses efforts pour développer les compétences dans les pays pauvres.

Pour Angel Gurría, Secrétaire général de l’Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE), la connectivité physique est, au même titre que la connectivité numérique, un facteur important pour le commerce.

“La facilitation des échanges et l’infrastructure matérielle pour le commerce, c’est-à-dire les routes, les ports et les ponts, sont plus importantes que jamais dans le monde numérique”, a-t-il déclaré.

La Directrice exécutive du Centre du commerce international (ITC), Arancha González, a dit que les avantages du commerce et les efforts déployés pour renforcer la connectivité doivent aussi profiter aux femmes.

“Malgré l’explosion de la téléphonie mobile, beaucoup trop de personnes, en particulier des femmes, ne sont pas encore connectées au réseau d’information”, a-t-elle dit. “Les recherches de l’ITC pour la publication ”Panorama de l’Aide pour le commerce 2017” montrent que la propension des entreprises gérées par des femmes à utiliser le courrier électronique est inférieure de 12% à celle des entreprises gérées par des hommes, ce qui constitue un indicateur indirect important de l’utilisation d’Internet.”

“Un programme sur le commerce qui reconnaît expressément l’autonomisation économique des femmes et qui y contribue peut être un important facteur de croissance inclusive”, a-t-elle ajouté.

Importance de l’Aide pour le commerce

Les intervenants ont souligné que l’Aide pour le commerce était essentielle pour répondre aux préoccupations concernant la connectivité.

“L’Aide pour le commerce est indispensable pour garantir que le commerce transfrontières bénéficie aussi aux femmes, aux petites entreprises, aux entrepreneurs, aux agriculteurs, à tous et partout”, a déclaré Anabel Gonzalez, Directrice principale du pôle Commerce et compétitivité du Groupe de la Banque mondiale.

Elle a ajouté que les initiatives en matière d’Aide pour le commerce fonctionnent mieux quand elles sont menées de manière coordonnée, en partenariat avec toutes les parties prenantes.

Les intervenants des institutions de financement ont également souligné l’importance d’un tel partenariat. Des représentants de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, de la Banque africaine de développement, de la Banque asiatique de développement, de la Banque interaméricaine de développement, du Groupe de la Banque islamique de développement, de la Société financière internationale, du Ministère fédéral allemand de la coopération et du développement économiques, et de TradeUp Capital Fund ont parlé de leurs initiatives respectives concernant l’infrastructure de connectivité et le renforcement des capacités commerciales.

Le Directeur général, M. Azevêdo, a dit: “Cette semaine est l’occasion d’examiner précisément dans quels domaines il faut redoubler d’efforts, et comment acheminer plus efficacement l’aide et les investissements nécessaires.”

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Publié conjointement par l’OMC et l’OCDE en 2017

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