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Les chaînes de valeur mondiales (CVM) créent de nouveaux débouchés pour les pays en développement, et leur permettent d’accroître leur participation dans les marchés mondiaux et de diversifier leurs exportations. Si les CVM ont aidé bon nombre de ces pays à avancer, certains pays en ont plus bénéficié que d’autres, un certain nombre de petites et moyennes entreprises et de travailleurs dans les économies développées et en développement étant encore laissés à l’écart. Le rapport sur le développement des chaînes de valeur mondiales 2017 présente une analyse des données récentes pour aider les responsables politiques et autres acteurs à comprendre la complexité croissante du commerce mondial et à envisager des politiques qui pourraient rendre ces chaînes de valeur plus inclusives.

“Les chaînes de valeur mondiales aident à faire avancer le processus de développement dans de nombreux pays, notamment dans les pays en développement où elles contribuent à l’accroissement de la productivité, à l’augmentation des échanges internationaux et à l’accélération de la croissance, dont bénéficie la population tout entière. Notre rapport montre comment les pays peuvent maximiser les avantages des CVM en évoluant vers des activités à plus forte valeur ajoutée, en réduisant les coûts du commerce et en rendant les CVM plus inclusives”, a indiqué Anabel González, Directrice principale du pôle Commerce et compétitivité du groupe de la Banque mondiale.

Le rapport constate que plusieurs facteurs déterminent le degré de participation d’un pays aux CVM. Les coûts du commerce autres que les droits de douane tels que les coûts liés au fret, à l’assurance, aux redevances, aux réglementations, à la bureaucratie ou à l’insuffisance des liaisons de transport sont des déterminants importants de la participation aux CVM. Selon le rapport sur le développement des chaînes de valeur mondiales, dans certaines chaînes de valeur complexes, comme celles des véhicules automobiles, des ordinateurs ou des machines, les coûts du commerce autres que les droits de douane sont plus de quatre fois supérieurs aux droits de douane.

“La réduction des coûts du commerce est un facteur essentiel pour améliorer la participation aux CVM et en maximiser les avantages”, a indiqué Nadim Ahmad, chef de la section Commerce et compétitivité à la Direction des statistiques de l’OCDE.

“Les accords multilatéraux jouent un rôle fondamental dans la baisse des coûts du commerce et pour faire en sorte que toutes les économies, en particulier les plus pauvres, bénéficient de la réduction de ces coûts”, a dit Robert Koopman, Économiste en chef de l’Organisation mondiale du commerce. “Les accords commerciaux préférentiels peuvent également être très utiles car ils donnent souvent lieu à des engagements plus profonds dans des domaines particuliers.”

Le rapport indique aussi que la proximité des trois principaux pôles de production mondiaux – les États-Unis, l’Asie et l’Europe – est extrêmement importante. Il est important aussi de savoir quels sont les partenaires commerciaux d’un pays, s’il est éloigné des marchés à haut revenu et dans quelle mesure les partenaires sont intégrés dans les chaînes de valeur mondiales.

Des experts du monde entier se sont réunis à Genève le 10 juillet à l’occasion d’un événement organisé par l’OMC, le groupe de la Banque mondiale et l’OCDE pour discuter du rapport et de ses conclusions.

Le rapport peut être téléchargé ici.

gvas

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