OMC ET LES AUTRES ORGANISATIONS

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Le Directeur général Roberto Azevêdo, aux côtés du Directeur général de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), José Graziano da Silva, du Directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, et de la Directrice générale de l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE), Monique Eloit, a appelé à renforcer la coopération internationale pour tirer parti du pouvoir de la numérisation, pour faciliter les échanges et pour assurer la sécurité sanitaire des produits alimentaires dans l'avenir.

"Les progrès technologiques révolutionnent notre façon de faire du commerce, ce qui a un impact sur la manière dont les mesures de sécurité sanitaire des produits alimentaires sont conçues et appliquées", a déclaré M. Azevêdo dans son allocution d'ouverture du Forum. À cet égard, il a invité toutes les organisations à "collaborer pour aider à développer les capacités et les compétences nécessaires".

M. Azevêdo a cité les accords et programmes de l'OMC, tels que l'Accord sur l'application des mesures sanitaires et phytosanitaires, l'Accord sur les obstacles techniques au commerce et le Fonds pour l'application des normes et le développement du commerce, comme des contributions importantes du système commercial multilatéral à l'offre de produits alimentaires sûrs.

M. Azevêdo a demandé aux responsables et aux experts d'examiner de plus près la numérisation et son impact sur la sécurité sanitaire des produits alimentaires et le commerce, en assurant des synergies entre la sécurité sanitaire et la facilitation des échanges et en œuvrant à l'harmonisation des règlements en matière de sécurité sanitaire des aliments dans une période de changement et d'innovation.

S'exprimant au nom de la FAO, le Directeur général Graziano da Silva a souligné le rôle clé des réglementations commerciales tout au long de la chaîne d'approvisionnement alimentaire, en particulier lorsque de nouvelles questions sanitaires comme l'obésité deviennent un problème mondial. "Le commerce international et la forte consommation d'aliments surtransformés constituent une préoccupation majeure à laquelle il faut répondre correctement, car l'obésité est un problème de santé publique et pas seulement la conséquence de choix individuels. La communauté internationale doit promouvoir l'établissement de règles et de règlements qui encouragent la consommation d'aliments sains et nutritifs", a-t-il déclaré.

Le Directeur général de l'OMS, M. Ghebreyesus, a attiré l'attention du public sur la dimension sanitaire de la question. Il a insisté sur la nécessité d'harmoniser les politiques et les réglementations en matière de sécurité sanitaire des produits alimentaires entre les secteurs et les pays afin de protéger la santé des consommateurs et de faciliter les pratiques équitables dans le commerce des produits alimentaires. "La sécurité sanitaire des produits alimentaires transcende les frontières nationales. La nourriture produite aujourd'hui dans un pays peut se trouver, en 24 heures, de l'autre côté de la planète, dans les magasins, les restaurants et les foyers … Il ne devrait pas y avoir une sécurité sanitaire des aliments pour les riches et une autre pour les pauvres. La santé de tous les gens, doit être protégée de la même manière, en tout lieu et indépendamment de ce qu'ils mangent", a-t-il dit.

Mme Monique Eloit, Directrice générale de l'OIE, a souligné l'interdépendance entre la santé animale et la sécurité sanitaire des produits alimentaires. Insistant sur l'importance des normes internationales comme langage commun aux différents acteurs intervenant dans le commerce et la chaîne alimentaire, elle a dit que l'OIE était attachée à l'application de ces normes, telles que les normes de la CIPV et le Codex Alimentarius, qui sont reconnus par l'Accord sur les mesures sanitaires et phytosanitaires. "Ces normes […] contribuent à la santé des animaux, à la préservation des végétaux et à la sécurité sanitaire des produits alimentaires tout en permettant un commerce juste, sûr et équitable", a-t-elle dit.

Le Forum fait suite à un événement organisé à Addis-Abeba en février 2019. La Commissaire de l'Union africaine, Mme Josefa Leonel Correia Sacko, a donné un aperçu des débats qui ont eu lieu dans la capitale éthiopienne. Faisant le point sur les diverses questions de sécurité sanitaire des produits alimentaires dans un contexte plus large, elle a en particulier établi un lien entre certaines difficultés et le commerce international. "Nous devons souligner qu'il est important de s'engager en faveur d'une action multilatérale, de promouvoir les synergies et d'éviter de travailler en silo. Nous devons également intégrer la sécurité sanitaire des produits alimentaires dans nos politiques nationales et renforcer la participation de tous les pays à l'élaboration des normes", a-t-elle déclaré. Le programme complet est disponible ici.

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