Le groupe comprend cette année des professionnels du : Afghanistan, Cambodge, Haïti, Honduras, Hong Kong, Chine, Libéria, Macao, Maldives, Namibie, Oman, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Sri Lanka et Tadjikistan. Ils ont commencé à travailler à l'OMC au début de 2019 et passeront un an au Secrétariat de l'OMC pour s'informer sur le travail de l'organisation et contribuer à ses activités.

Lancé en 2016, le Programme des jeunes cadres de l'OMC s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par le Secrétariat pour accroître la diversité et élargir la représentation des Membres.

“Ce programme en est maintenant à sa troisième année et il a connu un grand succès”, a déclaré le DG Azevêdo aux jeunes professionnels. “Nous avons créé cette initiative pour aider à améliorer les connaissances et les compétences des jeunes cadres sur les questions relatives à l'OMC, en mettant l'accent sur les Membres qui ne sont pas actuellement représentés au niveau professionnel au Secrétariat”.

Le DG Azevêdo a noté que la troisième cohorte rejoint l'OMC à un moment très important pour l'organisation et le système commercial multilatéral. “Nous avons eu des contestations à l'OMC dans le passé et nous avons toujours réussi, mais je dois dire qu'aujourd'hui, non seulement l'OMC, mais l'ensemble du système multilatéral, est confronté au plus grand défi qu'elle ait jamais connu. Depuis 1947, lorsque le système a été créé, puis 1995 avec l'OMC, nous n'avons jamais été soumis à autant de pression, et nous sommes en train d'agir et de nous transformer, de sorte que vous vivez un moment historique”.    

“L'opportunité de travailler sur la scène internationale nous permet de placer nos connaissances dans un cadre plus large, et de les voir fonctionner dans cette perspective”, a déclaré Kasek Galgal au nom du groupe. “Plus important encore, cela nous permet d'acquérir de l'exposition et de l'expérience, ce qui nous permet d'améliorer ce que nous pouvons apporter dans nos futures carrières — que ce soit à l'OMC, dans une autre organisation internationale ou dans nos économies nationales”.

Selon leurs propres termes — ce à quoi ils s'attendent au cours de l'année à venir

“ J'espère que d'ici la fin de mon année à l'OMC, je deviendrai un meilleur avocat et que j'améliorerai mes connaissances en matière de propriété intellectuelle et de commerce international en général, afin de pouvoir jeter les bases d'un rôle de leader à l'avenir”. — M. Ali Akbar Modabber (Afghanistan)

“Mon principal objectif est d'accroître mes connaissances sur les règles d'origine et sur l'Accord sur la facilitation des échanges, qui est important non seulement pour mon pays mais aussi pour tous les pays en développement et les moins avancés”. — M. Sotheara Kong (Cambodge)

“Je veux en apprendre le plus possible sur le commerce et tout ce qui y est lié.  D'ici la fin de l'année, j'espère utiliser mes nouvelles connaissances pour poursuivre ma carrière dans le domaine du développement”. — Mme Marie Nedgine Ducrepin (Haïti)

“J'espère en apprendre le plus possible sur le commerce. L'une des choses les plus intéressantes à propos d'être ici est l'emplacement, nous sommes à Genève qui est le siège de nombreuses organisations internationales.  Faire partie de l'OMC est la clé, c'est le moment idéal pour être ici”. — Mme Claudia Lasprilla Pina (Honduras)

“Je veux sensibiliser plus de gens au travail de l'OMC et à l'importance du libre-échange par les médias sociaux”. — M. Kwok Kin Lee (Hong Kong, Chine)

“Je veux améliorer mes connaissances sur l'OMC et renforcer mes capacités professionnelles. Je veux aussi élargir mon réseau, tout en aspirant à devenir un expert en politique commerciale”. — Clarence Freeman (Libéria)

“En tant que jeune femme qui croit fermement au libre-échange et qui s'engage en faveur des PME, l'OMC est l'endroit idéal pour moi. J'espère qu'avec mon expérience personnelle et professionnelle avec les PME, ainsi qu'avec des esprits talentueux qui partagent les mêmes objectifs et les mêmes valeurs, nous serons en mesure d'avoir un impact global ici”. — Mme Fabiana Fong (Macao, Chine)

“Le fait de faire partie de la Division de la recherche économique et de la statistique me donne une occasion unique, venant d'un petit pays de moins de 400 000 habitants, d'appliquer mes connaissances dans un cadre plus large et d'utiliser mes compétences pour aborder des problèmes mondiaux”. — M. Ali Abdul Raheem (Maldives)

“J'aimerais acquérir autant de connaissances que possible, en particulier sur le commerce et l'environnement. Il y a tant de réglementations et de règles commerciales que les pays en développement ont besoin de connaître pour participer au marché mondial, mais nous ne savons pas comment les appliquer. C'est particulièrement vrai en ce qui concerne les obstacles techniques au commerce, un domaine qui me passionne”. — Mlle Victoria Weyulu (Namibie)

“J'espère mieux comprendre le mécanisme de règlement des différends, l'examiner plus en profondeur et de l'intérieur, et j'espère en avoir appris beaucoup de choses au cours de cette année”. — Mlle Salma Al-Battashi (Oman)

“Étant originaire d'une petite île dans un grand océan, il devient facile pour beaucoup de gens de se sentir isolés de l'écosystème commercial mondial. Ce n'est pas le cas et le commerce international nous touche tous. Avec le privilège d'être ici à l'OMC pour travailler sur le commerce électronique, j'ai l'intention à la fois de contribuer aux travaux de l'organisation sur cette question et d'en tirer profit”. — Kasek Galgal (Papouasie-Nouvelle-Guinée)

“Chez nous, nous avons été exposés à de nombreux problèmes locaux et régionaux. Le fait d'être à l'OMC me donne l'occasion d'en voir beaucoup plus sur la scène internationale, de voir comment les Membres interagissent les uns avec les autres et comment les partenaires commerciaux collaborent entre eux. Cela nous donne une portée beaucoup plus large des problèmes auxquels nous avons été confrontés”. — Mme Vidya Nathaniel (Sri Lanka)

“Pour moi, être jeune professionnel à l'OMC, c'est comme faire un stage dans la meilleure boutique d'artisanat du monde. Vous restez aux côtés des meilleurs maîtres du droit du commerce international et apprenez par la pratique. Le travail au sein de la Division des admissions me permet de couvrir l'éventail complet des questions liées à l'élaboration des politiques commerciales des pays adhérents. Cela élargit sûrement mon expertise dans le système commercial”. — Komroni Radzhabiyon (Tadjikistan)