Bonjour à tous, et meilleurs vœux de la part de l'Organisation mondiale du commerce à Genève.

Je suis très heureux de me joindre à vous pour cette cérémonie d'ouverture de la cinquième réunion annuelle de l'Africa Economic Zones Organization (AEZO). Cette journée marque une étape importante dans l'histoire de votre organisation et mérite d'être célébrée. Permettez-moi donc de vous féliciter chaleureusement et de vous souhaiter un bel avenir.

Nous vivons aujourd'hui une époque sans précédent, avec des défis extraordinaires résultant de la pandémie de COVID-19. Alors que les gouvernements, dans toutes les économies, prennent des mesures pour en atténuer l'impact, le commerce, sans aucun doute, reste un élément clé de la solution pour protéger les emplois, assurer des revenus stables et améliorer le niveau de vie des populations en Afrique.

Dans ce contexte difficile, la mise en œuvre réussie de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) pourrait contribuer à atténuer la crise économique et à placer le continent sur la voie collective d'une croissance renouvelée.

La ZLECAf a un énorme potentiel pour stimuler le commerce intra-africain, et pourrait ouvrir la voie à une intégration plus poussée dans l'économie mondiale qui aurait un effet bénéfique . L'abaissement des droits de douane et des obstacles non tarifaires, associé à l'amélioration des infrastructures matérielles et immatérielles aux frontières, renforcera la compétitivité et entraînera une diminution des coûts de mise en conformité pour les opérateurs. Il sera ainsi plus facile pour les entreprises de tout le continent de s'intégrer dans les chaînes d'approvisionnement mondiales. Ce n'est toutefois qu'un début. Il reste beaucoup de travail à accomplir.

L'OMC appuie toutes les initiatives visant à renforcer l'intégration régionale en Afrique et continuera d'apporter sa contribution pour faciliter la fluidité des courants d'échanges entre ses Membres. L'Accord de l'OMC sur la facilitation des échanges fournit un modèle de solution bénéfique pour le commerce grâce à une réduction des charges administratives, des coûts et des retards liés aux procédures à la frontière. Je ne doute pas que cela contribuera de manière significative à la réussite de la mise en œuvre de la ZLECAf.

La pandémie a mis en évidence la nécessité cruciale pour les gouvernements de travailler, non seulement les uns avec les autres, mais aussi avec toutes les parties prenantes, en particulier le secteur des entreprises et la société civile au sens large. Dans les mois et les années à venir, les décisions de politique commerciale, ainsi que d'autres choix de politique économique, détermineront dans une large mesure le rythme de la croissance et de la reprise économiques.

Je suis fermement convaincu que les activités, les projets et les initiatives menés dans le cadre de la ZLECAf contribueront à cette entreprise en apportant des résultats tangibles pour le commerce et la prospérité de l'Afrique.

Je vous souhaite une discussion fructueuse et j'attends avec intérêt les résultats de vos délibérations.

Je vous remercie.