COMMERCE ET DÉVELOPPEMENT

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Trois Membres du Groupe des petites économies vulnérables (PEV) de l’OMC —El Salvador, le Guatemala et Sainte-Lucie - ont présenté les initiatives qu'ils avaient prises pour augmenter l'investissement étranger direct (IED) afin d'accroître leurs capacités commerciales et de soutenir la diversification économique. Il s'agit notamment de créer des programmes d'incitation, d'améliorer les moyens d'attirer l'investissement, de moderniser la fourniture des services gouvernementaux par la numérisation, de recueillir les observations des parties prenantes, de diffuser les données relatives à l'investissement et d'améliorer la coordination institutionnelle au niveau national. El Salvador a souligné qu'il avait réussi à attirer l'IED dans l'industrie aéronautique et le Guatemala a présenté son Programme national pour la compétitivité. Sainte-Lucie s'est dite préoccupée par la chute de l'IED résultant de la pandémie de COVID-19.

Les trois pays se sont également dits préoccupés par la montée des mesures protectionnistes et par la chute de l’IED résultant de la pandémie de COVID-19. Ils ont souligné l’importance des Objectifs de développement durable des Nations Unies et des négociations de l’OMC en vue d'un accord multilatéral sur la facilitation de l’investissement pour le développement, auxquelles participaient 105 Membres de l’OMC.

Plusieurs participants ont souligné l’importance de la mise en œuvre de l’Accord de l’OMC sur la facilitation des échanges (AFE). Les États-Unis ont appelé l’attention sur la récente communication conjointe présentée par l’Australie, le Brésil, la Colombie, les États-Unis et le Japon sur l’accélération de la mise en œœuvre de l’Accord dans le contexte de la crise liée à la COVID-19 pour aider les économies à accéder aux produits essentiels. Il a également été question du rôle important que l’initiative Aide pour le commerce conduite par l’OMC pouvait jouer dans la mobilisation de ressources pour améliorer les flux d’IED vers les pays en développement et les pays les moins avancés (PMA).

Le Secrétariat de l’OMC a noté l’importance des cadres réglementaires relatifs à l’IED et des politiques de facilitation de l’investissement. Il a été souligné qu’une coopération accrue aux niveaux national et international pouvait faciliter l’investissement et créer davantage de possibilités commerciales. Il était également très important d'assurer l’efficacité des procédures d’autorisation, notamment en utilisant des moyens électroniques.

Le Centre du commerce international (ITC) a expliqué comment il aidait la Mongolie, le Mozambique, la Zambie et d’autres pays en développement à concevoir et appliquer des mesures et stratégies de facilitation de l’investissement. L’ITC a évoqué les difficultés rencontrées par les petites entreprises pour identifier et évaluer les flux d’investissement, ainsi que leur manque d’accès au financement. L'ITC a aussi souligné que l’IED représentait une importante source de revenus pour les pays en développement et les PMA.

La Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) a dit que les petites économies ne représentaient que 1,3 pour cent des entrées mondiales d’IED. La CNUCED a ajouté que les flux d’investissement vers les PEV avaient diminué de 17 pour cent au premier semestre de 2020, passant de 9,8 milliards à 8 milliards de dollars EU. Parmi les difficultés rencontrées par les petites économies figuraient les problèmes de connectivité dus aux contraintes géographiques et infrastructurelles, la vulnérabilité aux catastrophes naturelles et aux changements climatiques, et la difficulté d’attirer des fonds. La CNUCED a également souligné la nécessité d’établir des partenariats avec des économies plus grandes, et souligné le rôle important des organismes de promotion de l’investissement.

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