COVID-19 ET LE COMMERCE MONDIAL

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Déclaration conjointe

“Alors que de nombreux pays doivent faire face à de nouveaux variants et à une troisième vague d'infections par la COVID-19, l'accélération de l'accès aux vaccins devient encore plus cruciale pour mettre fin à la pandémie partout dans le monde et parvenir à une croissance généralisée. Nous sommes profondément préoccupés de constater que les vaccins, traitements et outils diagnostiques sont limités, de même qu'est limité le soutien aux livraisons dont peuvent disposer les pays en développement. Il est urgent d'agir maintenant pour mettre un terme à l'augmentation du nombre des victimes de la pandémie et pour que les disparités au niveau de la reprise économique entre les économies avancées et les autres pays ne s'accentuent pas encore plus.

Nous avons formé un groupe de travail, une sorte de “cellule de crise”, pour aider à suivre, coordonner et promouvoir la livraison aux pays en développement des produits médicaux pour lutter contre la COVID-19 et pour mobiliser les parties prenantes et les dirigeants nationaux concernés afin de lever les principaux obstacles - conformément aux priorités définies par le Groupe de la Banque mondiale, le FMI, l'OMS et l'OMC, notamment dans les déclarations conjointes des 1er et 3 juin, et dans le plan à 50 milliards de dollars EU du FMI.

Lors de la première réunion d'aujourd'hui, nous avons discuté de l'urgence qu'il y avait à accroître l'approvisionnement en vaccins, traitements et outils diagnostiques pour les pays en développement. Nous avons également examiné les moyens pratiques et efficaces de suivre, de coordonner et de promouvoir la livraison aux pays en développement de vaccins contre la COVID-19 .

À titre de première mesure urgente, nous appelons les pays du G-20 1) à adhérer à l'objectif d'un taux de couverture d'au moins 40% dans chaque pays d'ici la fin de 2021, et d'au moins 60 % d'ici le premier semestre de 2022, 2) à partager dès maintenant davantage de doses de vaccins, y compris en veillant à ce qu'au moins 1 milliard de doses soient partagées avec les pays en développement en 2021, en commençant dès maintenant, 3) à fournir des financements, y compris des dons et des financements concessionnels, pour combler les écarts résiduels, notamment pour l'accélérateur ACT, et 4) à supprimer tous les obstacles à l'exportation des intrants et des vaccins finis, ainsi que les autres obstacles aux opérations de la chaîne d'approvisionnement.

En outre, afin d'améliorer la transparence, nous sommes convenus de compiler des données sur les demandes de doses (par type et quantité), les contrats, les livraisons (y compris par le biais de dons) et les déploiements de vaccins contre la COVID-19 dans les pays à revenu faible et intermédiaire — et de les rendre disponibles dans le cadre d'un tableau de bord partagé au niveau national. Nous sommes également convenus de prendre des mesures pour traiter le problème des hésitations, et de coordonner les efforts pour combler les lacunes en matière de préparation, afin que les pays soient en mesure de recevoir, de déployer et d'administrer les vaccins.”

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