L'Ambassadrice Gloria Abraham Peralta (Costa Rica) s'est félicitée que la Chine et les États-Unis se soient associés aux coauteurs de l'initiative appelée “Discussions structurées sur le commerce et la durabilité environnementale”, et a dit que cela montrait que les participants étaient “sur la bonne voie”. Elle a également noté les appels croissants en faveur d'une action immédiate pour traiter les questions relatives au climat qui ressortaient de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP26) en cours à Glasgow.

“À l'heure où nous nous réunissons ici, le message de Glasgow se fait de plus en plus fort: c'est maintenant qu'il faut agir,” a dit l'Ambassadrice Abraham Peralta. “Nous avons une occasion unique de reconnaître le rôle du commerce et de la politique commerciale pour appuyer les objectifs environnementaux et climatiques, mais aussi leur responsabilité dans la réalisation des objectifs de développement durable (de l'ONU). Nous pouvons également faire preuve de volonté politique en soutenant la déclaration ministérielle, et il nous appartient de faire du commerce une partie de la solution aux problèmes de changements climatiques.”

L'Ambassadeur Stephen de Boer (Canada), Coordonnateur (avec le Costa Rica), a remercié tous les participants pour l'engagement et le soutien dont ils avaient fait preuve dans le cadre de la rédaction de la déclaration, qui devrait être adoptée avant le début de la douzième Conférence ministérielle (CM12) de l'OMC qui se tiendra du 30 novembre au 3 décembre.

“Nous pensons que nous avons élaboré ensemble une déclaration forte qui constituera une base solide pour les travaux que nous mènerons après la CM12,” a dit l'Ambassadeur de Boer.  “Et avec votre feu vert, nous intensifierons nos efforts pour accueillir de nouveaux Membres.”

“Le nombre croissant de coauteurs et les nouvelles voix venues se joindre au débat contribueront à renforcer les Discussions structurées sur le commerce et la durabilité environnementale en tant que cadre permettant de générer des idées. Nous pensons vraiment que l'OMC peut jouer un rôle face aux défis urgents auquel le monde est confronté aujourd'hui” a-t-il ajouté.

Dix-huit des Membres de l'OMC participants ont pris la parole pour faire des observations. Même s'ils ont formulé quelques suggestions de libellé, les participants ont exprimé un large soutien en faveur du projet de déclaration ministérielle, qui devrait être finalisé sous peu. Plusieurs Membres ont dit que le texte devrait faciliter une participation élargie aux Discussions structurées sur le commerce et la durabilité environnementale, en particulier parmi les Membres les plus pauvres et les plus vulnérables de l'Organisation.

Les représentants des organisations internationales et de la société civile participant à la réunion ont également accueilli avec satisfaction le projet de déclaration ministérielle et ils ont souligné l'importance d'une déclaration équilibrée et constructive susceptible de recueillir le soutien d'une grande diversité de Membres de l'OMC.

L'Ambassadeur de Boer a dit que les coordonnateurs avaient tenu des consultations avec les participants et pris leurs observations en compte lors de la rédaction de la déclaration ministérielle, et que les coauteurs avaient essayé de susciter un large intérêt.

“Nous espérons que les Membres verront cette déclaration comme ce qu'elle devrait être, c'est-à-dire comme une réaffirmation de notre détermination à travailler sur les questions environnementales à l'OMC et comme une base solide pour poursuivre nos efforts après la CM12”, a-t-il dit.

“Nous sommes convaincus que ce texte est solide et inclusif et qu'il offre une marge de manœuvre suffisante pour l'ensemble des Membres,” a dit l'Ambassadrice Abraham Peralta. “Nous espérons que c'est aussi votre façon de voir les choses”.

Lancées en novembre 2020, les Discussions structurées sur le commerce et la durabilité environnementale visent à compléter les travaux existants du Comité du commerce et de l'environnement et des autres Comités et organes de l'OMC pertinents. L'initiative, ouverte à tous les Membres, cherche à promouvoir la transparence et le partage de l'information, en identifiant les domaines dans lesquels des travaux futurs pourraient être menés dans le cadre de l'OMC. Elle vise aussi à répondre aux besoins en matière d'assistance technique et de renforcement des capacités, en particulier pour les pays les moins avancés, et à travailler sur les résultats livrables pour la durabilité environnementale dans les divers domaines couverts par l'OMC. Au total, 56 Membres de l'OMC participent actuellement aux discussions.