COP27

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Dans ses remarques liminaires, Mia Amor Mottley a dit ceci: “Si cette COP doit être axée sur l'action, alors nous devons être en mesure de comprendre ce qui nous retient et nous empêche de progresser.”

La Première Ministre Mottley a souligné la nécessité de réformer les institutions financières internationales afin qu'elles puissent aider davantage les pays du Sud dans leur réponse au changement climatique. Les banques multilatérales de développement ont besoin de nouveaux instruments qui leur permettront de mettre des ressources à la disposition des pays pauvres pour aider ces derniers à s'adapter au changement climatique et à remédier aux effets de ce changement, a-t-elle ajouté.    

La DG Okonjo-Iweala a conseillé aux pays de tirer des enseignements de l'expérience de la pandémie de COVID-19, lors de laquelle certaines mesures de politique commerciale telles que les restrictions et prohibitions à l'exportation ont empêché les vaccins et d'autres intrants de parvenir aux pays qui en avaient le plus besoin.  

La DG a souligné que, dans le contexte du changement climatique, les politiques commerciales pouvaient aider à débloquer la technologie ou les biens et services qui aideront les pays à s'adapter après un événement ou à en atténuer les effets. Elle a noté que la politique commerciale et le commerce avaient rarement leur place dans les plans d'action nationaux. “C'est l'élément manquant”, a-t-elle souligné. 

La DG Okonjo-Iweala a indiqué que les chaînes d'approvisionnement mondiales des produits nécessaires pour aider les pays à s'adapter au changement climatique et à passer à une économie sobre en carbone étaient très concentrées. Elle a souligné que des travaux pouvaient être menés pour aider les pays, en particulier les pays du Sud, à diversifier leur économie, en localisant la fabrication de ces produits dans ces pays et en intégrant ces derniers dans les chaînes de valeur mondiales. Elle a ajouté ceci: “Nous faisons d'une pierre deux coups. Nous renforçons la résilience à l'échelle mondiale et, en même temps, nous incluons ceux qui ont été laissés pour compte.”

La Directrice générale a dit que les politiques commerciales mises en place pour lutter contre le changement climatique ne devraient pas être discriminatoires. Elle a également souligné qu'il existait environ 70 systèmes fragmentés pour la tarification du carbone dans le monde et que les taxes sur le carbone, les prix du carbone et les cadres réglementaires relatifs au carbone variaient d'un pays à l'autre. Cela aura une incidence sur les entreprises et les pays en développement qui doivent composer avec ces éléments, a-t-elle souligné.

La Directrice générale a poursuivi en disant ceci: “Nous préconisons, à l'OMC, un cadre de tarification mondial qui tiendra compte de l'objectif que nous visons, à savoir limiter l'augmentation de la température mondiale à 1,5 degré, conformément à l'Accord de Paris.”

Nicola Sturgeon, Première Ministre de l'Écosse, a dit: “Nous devons réfléchir au rôle des institutions financières multilatérales et le réformer. Et tout comme nous devons examiner l'obligation du monde développé à l'égard du monde en développement, nous devons examiner comment les entreprises qui ont contribué au changement climatique devraient nous aider à régler cette question.”

Mme Hala El Said, Ministre de la planification et du développement économique de l'Égypte, a également participé à la réunion, qui a été animée par Mariana Mazzucato, professeur à l'Institute for Innovation and Public Purpose de l'UCL.

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