COP27

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“Nous devons mettre en place un cadre cohérent de politique commerciale et d'investissement, soutenu par des feuilles de route qui peuvent accélérer la transition énergétique et stimuler les réinvestissements”, a dit la Directrice générale.  “L'adaptation au changement climatique exige des investissements importants dans les infrastructures pour accroître la résilience et réduire les vulnérabilités, et la transition vers une économie mondiale à faible émission de carbone générera d'énormes possibilités en matière d'investissement, d'emploi et de croissance.”

Le forum sur l’investissement mondial et le commerce en faveur de la transformation climatique, organisé par l’OMC et la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), a permis d’examiner ce que les milieux internationaux du commerce et de l‘investissement pouvaient faire pour promouvoir l’Accord de Paris sur le climat.  

La Secrétaire générale de la CNUCED, Rebeca Grynspan, a indiqué aux participants que de récents travaux de recherche avaient montré que le nombre de nouveaux projets d’investissement visant à lutter contre le changement climatique annoncés au cours des deux trimestres précédents avait diminué, ce qui illustrait la nécessité de financer l'action climatique, en particulier dans les pays en développement.

“Nous devons faire en sorte que les politiques en matière de commerce et d'investissement fassent partie intégrante des contributions déterminées au niveau national”, a-t-elle dit.  “Cela n'est pas toujours le cas, et nous devons changer cet état de fait.”

Mme Grynspan a aussi évoqué le rôle que le commerce pouvait jouer dans l’adaptation au climat, en soulignant qu’il fallait maintenir un cadre politique propice au flux transfrontières de fonds destinés à la lutte contre le changement climatique afin de favoriser les investissements internationaux dans les mesures d’atténuation, et surtout les mesures d’adaptation.

La Directrice exécutive de l’ITC, Pamela-Coke-Hamilton, a fait observer que les petites entreprises devaient faire entendre leur voix dans les discussions sur la transition vers une économie sobre en carbone.

“A l’évidence, le changement climatique a une incidence négative disproportionnée sur les pays en développement”, a-t-elle dit. “Mais par extension, il sera encore plus préjudiciable aux petites entreprises, c'est pourquoi cette année nous avons établi qu’il était nécessaire que ces dernières soient présentes et qu’elle se fassent entendre.”

A propos du rôle des partenariats public-privé dans le financement de l'action climatique, la Ministre égyptienne de la coopération internationale, Rania A. Al Mashat, a dit que les fonds étaient cruciaux pour le lancement d’un projet tout nouveau d’hydrogène vert visant à réduire les émissions en Égypte.

“Dans le cas présent, le maître-mot est le financement. Comment pouvons-nous mobiliser un financement pour des pays qui veulent effectivement faire du commerce ensemble selon une méthode plus vertueuse?”, a-t-elle demandé.

Le Secrétaire général de la Chambre de commerce internationale, John Denton, a relevé l’influence de la facilitation des échanges pour ce qui était de rendre les chaînes d’approvisionnement plus écologiques et de réduire l’impact du changement climatique.

“N'oublions pas que la facilitation des échanges peut, en favorisant le mouvement transfrontières des marchandises, effectivement réduire les émissions si elle est mise en œuvre correctement”, a-t-il dit.

La PDG de la Fédération internationale des bourses de valeur, Nandini Sukumar, a fait valoir que le commerce faisait partie intégrante de la solution en matière d'action climatique.

“Au moment où nous sortons de la pandémie et où nous reconstruisons sur de meilleures bases, le commerce revêtira une importance encore plus grande que jamais auparavant en tant que moteur du commerce, d’une transition juste et de l’inclusion.”

Soulignant le rôle du secteur financier pour aider la société à atteindre la neutralité carbone, Jean-Paul Servais, Président de l'Organisation internationale des commissions de valeurs (OICV), a indiqué que “le secteur financier ne peut contribuer au financement de la transition qu’au moyen d’un afflux transparent de capitaux dans les domaines où ils sont nécessaires.”

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