Concernant le rôle du multilatéralisme économique, la Directrice générale adjointe, Mme Ellard, a souligné le rôle que jouaient les organisations internationales pour ce qui est de mettre à disposition des biens publics mondiaux, de remédier aux difficultés du patrimoine commun de l'humanité et d'asseoir la gouvernance mondiale démocratique sur une base plus durable, équitable et coopérative que l'action unilatérale.

La Directrice adjointe a donné plus de détails sur les problèmes que le système rencontre aujourd'hui, en insistant sur la nécessité que tous les Membres de l'OMC s'emploient à améliorer l'Organisation et à la rendre plus pertinente. 

“L'OMC n'est pas parfaite, mais elle n'a pas d'équivalent”, a-t-elle dit, en soulignant qu'il convenait de réformer l'OMC pour qu'elle soit mieux à même de répondre aux difficultés contemporaines. 

À ce sujet, Mme Ellard a fait ressortir que l'OMC, qui est composée de 164 Membres et couvre 98% du commerce mondiale, est la seule organisation multilatérale qui s'occupe du commerce international. Malgré la multiplication des accords de libre-échange, plus de 75% du commerce mondial est effectué conformément aux règles de l'OMC, sur la base du principe de la nation la plus favorisée, a-t-elle ajouté. “L'OMC est très utile, même si elle ne peut pas résoudre tous les problèmes”, a-t-elle conclu.

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