DIRECTRICE GÉNÉRALE ADJOINTE ANGELA ELLARD

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Aux côtés de Martha Newton, Directrice générale adjointe de l'Organisation internationale du Travail, et de Fernanda Hopenhaym, membre du Groupe de travail de l'ONU sur les droits de l'homme, la DGA, Mme Ellard, a participé à un débat de haut niveau consacré au travail décent dans les chaînes d'approvisionnement.

Dans son intervention, Mme Ellard a souligné le fait que le multilatéralisme jouait, aujourd'hui plus que jamais, un rôle important.  Il permettait en effet de rapprocher les pays, quels que soient leur taille, leur poids économique et leur forme de gouvernement.

S'agissant de la promotion d'un travail décent dans les chaînes d'approvisionnement, Mme Ellard a mis en avant les efforts déployés par de nombreux Membres de l'OMC pour introduire des obligations liées au devoir de diligence à l'égard de la chaîne d'approvisionnement et au renforcement de la transparence dans leurs régimes nationaux, leurs accords commerciaux bilatéraux et les positions qu'ils adoptaient dans les négociations multilatérales. Soulignant la nature de l'OMC, qui est conduite par ses Membres et fondée sur le consensus, elle a encouragé les entreprises, les ONG et les gouvernements qui souhaitaient voir davantage de travaux multilatéraux sur les droits de l'homme et le travail décent à adopter une approche proactive pour parvenir à un consensus.

Mme Ellard a fait remarquer que le bien fondé des chaînes d'approvisionnement était aujourd'hui remis en question, car certains pays cherchaient à tout prix à rapatrier les activités manufacturières clés.

“Les chaînes d'approvisionnement sont toutefois essentielles à la création d'emplois”, a dit la DGA. À cet égard, elle a souligné que les entreprises présentes sur la scène du commerce international créaient des emplois plus gratifiants et plus lucratifs, notamment pour les femmes.

Si Mme Ellard a reconnu qu'il fallait rendre les chaînes d'approvisionnement plus sûres et plus résilientes, elle a également souligné qu'il fallait défendre leur bien fondé.  Elle a conclu en disant que les entreprises devaient parallèlement faire preuve d'un esprit de responsabilité et de franchise à l'égard des personnes laissées pour compte en raison de l'évolution des modes de production et s'efforcer activement de remédier à cette situation.

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