DIRECTRICE GÉNÉRALE ADJOINTE ANABEL GONZÁLEZ

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La DGA González a fait remarquer que le commerce évoluait rapidement et profondément, mais que la coopération commerciale ne suivait pas. Le risque, c'est que les tensions commerciales et les relations commerciales régies par la force comblent de plus en plus le vide laissé par la réduction de la coopération commerciale, a-t-elle dit.

La DGA González a ajouté que les chaînes de valeur mondiales s'organisaient de plus en plus autour de biens incorporels tels que les services fondés sur les données et la propriété intellectuelle et de moins en moins autour des activités manufacturières. Or les politiques commerciales ne s'étaient pas adaptées à cette nouvelle réalité car les obstacles au commerce des services demeuraient importants, le protectionnisme numérique augmentait et de nombreux obstacles juridiques, réglementaires et procéduraux continuaient d'affecter les investissements.

Elle a souligné qu'il était essentiel de renforcer la résilience des chaînes de valeur mondiales mais que les décisions dans ce domaine devaient être rigoureusement fondées sur des éléments de preuve solides. Penser que relocaliser, promouvoir l'autosuffisance ou revenir sur l'intégration du commerce améliorera comme par magie la résilience est à la fois erroné et dangereux, a-t-elle dit.

La DGA González a observé qu'en tant que grande puissance commerciale qui tirait avantage du système commercial fondé sur des règles, l'Union européenne avait un rôle important à jouer pour favoriser le renforcement de la coordination et de la coopération entre les grands partenaires commerciaux et éviter l'installation d'un système de rapports de force.

Elle a souligné que l'OMC offrait à tous ses membres des possibilités de coopération fructueuse dans de nombreux domaines, depuis l'exploitation des transformations numériques et des services et le renforcement de l'efficience et de la résilience des chaînes de valeur mondiales jusqu'à la mobilisation du commerce pour la lutte contre la crise climatique. Pour conclure, elle a dit que les efforts déployés à l'OMC ne pouvaient aboutir que si les Membres parvenaient à retrouver un sentiment de cause commune et à trouver des moyens de coexister dans un seul système commercial fondé sur des règles en dépit de leurs différences de taille, de niveau de développement et même de système économique.

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