DIRECTRICE GÉNÉRALE ADJOINTE ANABEL GONZÁLEZ

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Pendant le podcast, Mme González a souligné la nécessité d'accélérer la mise en œuvre des mesures de facilitation des échanges pour aider à atténuer les perturbations qui continuaient d'entraver les chaînes d'approvisionnement mondiales et à accroître la participation des petites entreprises au commerce international. Si certains des facteurs à l'origine des goulets d'étranglement actuels dans les chaînes d'approvisionnement peuvent être temporaires, d'autres, en particulier l'essor du commerce électronique, pourraient se révéler permanents, mettant en évidence la nécessité de renforcer la résilience des chaînes d'approvisionnement à l'avenir, a-t-elle dit.

En ce qui concerne l'incidence des mesures commerciales pendant la pandémie, Mme González a fait observer que la situation globale était meilleure que beaucoup ne l'avaient craint lorsque la pandémie avait éclaté. Elle a dit que plusieurs gouvernements avaient temporairement éliminé les droits de douane, assoupli ou numérisé les procédures douanières, introduit des voies prioritaires pour les produits médicaux et leurs intrants, ou simplifié les prescriptions en matière d'approbation réglementaire, ce qui avait contribué à maintenir les marchés largement ouverts et les chaînes d'approvisionnement pour les produits essentiels en mouvement. Néanmoins, il y a encore beaucoup à faire pour renforcer la coopération commerciale afin de contribuer à l'équité vaccinale à l'échelle mondiale, laquelle est encore loin d'exister, a-t-elle dit.

La Directrice générale adjointe a en outre évoqué le rôle de la numérisation pour rendre le commerce plus inclusif. Elle a souligné qu'il était important d'améliorer l'accès à des données ventilées par sexe, au financement et à la formation pour aider les femmes à saisir les possibilités offertes par le commerce électronique.

Pour ce qui est de la durabilité, Mme Gonzàlez a mis en lumière la contribution essentielle que jouait le commerce pour lutter contre le changement climatique et aider les pays à s'adapter. La coopération commerciale pourrait contribuer à réduire les nombreux obstacles au commerce qui font augmenter les coûts des produits, des services et des technologies respectueux du climat et en ralentissent le déploiement, a-t-elle dit. La Directrice générale adjointe a en outre noté que le renforcement de la coopération commerciale était essentiel pour faire en sorte que les mesures climatiques telles que les ajustements carbone aux frontières n'entraînent pas de frictions commerciales non nécessaires, ce qui nuirait à la prévisibilité et à la stabilité nécessaires aux investissements verts.

Mme González a dit que l'OMC offrait de nombreuses possibilités pour entreprendre un programme commercial pragmatique et tourné vers l'avenir afin de relever les défis du XXIe siècle. Elle a noté que les Membres de l'OMC innovaient et expérimentaient de nouvelles approches de coopération plus souples pour faire avancer les travaux sur des questions très diverses allant du commerce électronique à la réglementation des services, de la facilitation de l'investissement aux petites entreprises, et du changement climatique à la pollution par les plastiques.

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