Le Directeur général adjoint Xiangchen Zhang a mis en avant le caractère multidimensionnel du transfert de technologie et la manière dont le lien entre commerce et transfert de technologie pouvait intensifier les apports de technologies aux pays en développement. Le transfert de technologie est un instrument essentiel pour favoriser une économie plus verte, durable et plus inclusive, a-t-il dit.

Le DGA Zhang a ajouté: “Ne perdons pas de vue les objectifs fondamentaux de l'OMC énoncés dans le préambule de notre accord fondateur, l'Accord de Marrakech: utiliser le commerce pour améliorer les niveaux de vie, créer de meilleurs emplois et promouvoir le développement durable. Ces objectifs sont fondamentalement axés sur les personnes et les travaux dans ce groupe peuvent contribuer beaucoup plus à améliorer la vie des gens dans le monde entier.”

Les discussions ont porté sur un cadre pour le transfert de technologie, sur le transfert de technologie appliqué aux mesures sanitaires et phytosanitaires (SPS) et sur l'utilisation du transfert de technologie pour favoriser l'accès aux produits vitaux et à l'innovation pendant une pandémie.

Les Membres ont entendu des exposés du Secrétariat de l'OMC et de représentants d'organisations internationales, dont la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement, l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle, le Fonds pour l'application des normes et le développement du commerce, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, le Forum économique mondial et l'Organisation mondiale de la santé.

En outre, le Pérou, le Sénégal, Madagascar et l'Argentine ont fait part de leurs points de vue, ainsi que de suggestions sur la façon de faire progresser les travaux au sein du groupe.

Shamika Sirimanne, Directrice de la Division de la technologie et de la logistique de la CNUCED, a mentionné dans ses remarques un rapport récemment publié sur la technologie et l'innovation et a souligné que le transfert de technologie était important pour permettre la diversification de l'économie.

“L'idée que l'accès des pays en développement à la technologie et au savoir-faire dans de meilleures conditions est un préalable à l'émergence d'un ordre économique international équitable a été la pierre angulaire du code de conduite innovant sur le transfert de technologie, et ce code de conduite a défini le cadre de toutes les discussions futures sur cette question”, a-t-elle dit.

Le Président du Groupe de travail, l'Ambassadeur Luis Chuquihuara Chil (Pérou), a dit: “Le commerce peut et doit être à l'origine des scénarios visant à promouvoir et à renforcer un accès plus facile à la technologie, au savoir et à l'innovation. C'est pour les Membres un des moyens les plus efficaces et efficients de relever les principaux défis mondiaux du XXI^è siècle, comme le changement climatique, l'insécurité alimentaire et la santé mondiale.”

Tous les exposés présentés à la réunion peuvent être consultés ici.

Contexte

Plusieurs dispositions des Accords de l'OMC mentionnent la nécessité d'un transfert de technologie entre les pays développés et les pays en développement. On ne sait toutefois pas très bien comment se passe ce transfert dans la pratique et si des mesures spécifiques pourraient être prises dans le cadre de l'OMC pour encourager ces flux de technologie. Le Groupe de travail sur le transfert de technologie a été établi par les Ministres à Doha en 2002 et a pour objectif d'examiner la relation entre commerce et transfert de technologie des pays développés vers les pays en développement, ainsi que les moyens d'accroître les apports de technologie aux pays en développement.