COMMERCE ET ENVIRONNEMENT

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“Nous devons agir énergiquement et rapidement pour faire face à cette réalité et faire du commerce une activité économique totalement durable”, a dit le Directeur général adjoint Jean-Marie Paugam, notant que l'OMC devait pleinement favoriser des politiques de durabilité. Il a noté les efforts croissants déployés à l'OMC, y compris l'Accord sur les subventions à la pêche récemment conclu, trois nouvelles initiatives sur le commerce et la durabilité environnementale, la réforme des subventions aux combustibles fossiles et la pollution par les matières plastiques, et la poursuite de la collaboration avec la société civile, les entreprises et les secrétariats de divers accords environnementaux multilatéraux (AEM).

“La politique commerciale doit soutenir et amplifier cet effort mondial. L'OMC une organisation conduite par les Membres. Membres, conduisez, et conduisez vite!”, a dit le Directeur général adjoint. Son discours est disponible dans son intégralité ici.

Le Président du Comité du commerce et de l'environnement de l'OMC, M l'Ambassadeur Simon Manley (Royaume-Uni), a souligné qu'il était nécessaire de trouver des solutions communes et d'apporter un soutien aux pays en développement Membres: “Ce dont nous discutons ici révèle quelques-unes des vérités fondamentales du dilemme auquel est confronté le patrimoine commun de l'humanité. C'est donc intrinsèquement un domaine dans lequel nous avons besoin d'une plus grande coopération mondiale”, a-t-il dit.

“L'OMC peut être cet espace, ce forum mondial de coopération. Et dans tout cela, il est très important que nous nous concentrions sur la manière dont nous pouvons permettre aux pays en développement, en particulier les pays les moins avancés, d'effectuer cette transition”, a dit le Président.

Les dirigeants d'autres organisations multilatérales ont également souligné qu'il était urgent de coopérer face à la dégradation de l'environnement et ont mis en avant le rôle que le commerce peut jouer.

“Il est vrai que nous vivons une époque sans précédent et difficile. La hausse des prix des produits alimentaires et de l'énergie a été exacerbée par les conflits et la destruction économique causée par la pandémie mondiale. Nous voyons à quel point la structure mondiale du commerce, de la consommation et de la production est vulnérable face à ces chocs et d'autres crises,” a dit Sonja Leighton-Kone, Directrice exécutive adjointe du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE). “Nous ne pouvons renforcer la résilience de notre économie mondiale qu'en créant plus de cohérence entre le commerce, la finance, le développement et l'environnement. Les ministres du commerce et de l'environnement devraient se réunir pour discuter à cette fin,” a-t-elle dit.

Pour Rolph Payet., Secrétaire exécutif des Conventions de Bâle, de Rotterdam et de Stockholm, la coopération internationale dans le domaine du commerce est également essentielle pour assurer l'efficacité de la gestion mondiale des déchets: “il y a autant de mouvements transfrontières de déchets licites qu'illicites.” “Nous pouvons concevoir tous ces formidables instruments internationaux pertinents pour la circularité, mais s'il y a des fuites dans le système, nous ne pourrons pas atteindre les objectifs que nous avons fixés. Ces initiatives montrent vraiment à quel point nous avons besoin de continuer à travailler ensemble.”

Ivonne Higuero, Secrétaire générale de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES), a appelé l'attention sur le déclin des populations animales. “Un rapport important a montré que certaines populations d'animaux ont perdu 70% de leurs individus au cours des 50 dernières années. Soyons clairs, ces chiffres sont insoutenables. Nous sommes en période de crise et, soit nous agissons maintenant, soit un type d'action différent nous sera imposé prochainement. Bien entendu, nous voyons que les partenariats et la collaboration sont le moyen de sortir de ces crises”, a-t-elle dit, soulignant la nécessité constante de lutter contre le commerce illégal d'animaux sauvages.

Par ailleurs, la politique commerciale peut être utilisée pour combattre la perte de biodiversité, le nouvel Accord de l'OMC sur les subventions à la pêche établissant un précédent important, a dit David Cooper, Secrétaire exécutif adjoint de la Convention sur la diversité biologique. “Si nous voulons concrétiser le Programme à l'horizon 2030 et la vision d'une vie en harmonie avec la nature, nous devrons stopper la perte de biodiversité. Le système commercial international peut y contribuer. J'espère que nous pourrons faire fond sur les réussites et continuer à reproduire et intensifier les contributions pendant le reste de cette décennie”, a-t-il dit.

Le Directeur de la Division du commerce et de l'environnement de l'OMC, M. Aik Hoe Lim, qui a animé l'événement, a fait observer que la collaboration entre l'OMC, le PNUE et les secrétariats des AEM n'a cessé de croître. “Les nombreux événements de la Semaine du commerce et de l'environnement témoignent de l'importance de la coopération pour aider les membres des différentes organisations”, a-t-il dit.

La vidéo de l'événement est disponible ici.

Le programme pour le reste de la Semaine du commerce et de l'environnement, ouverte au public, est disponible ici.

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