L'OMC ET LES AUTRES ORGANISATIONS

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Les participants sont convenus de la nécessité de renforcer les activités de sensibilisation du public, d'aider les pays en développement à acheter des médicaments légitimes et à lutter contre le commerce illicite des produits médicaux.

La Directrice générale de l'OMC, Ngozi Okonjo-Iweala, a exposé ses préoccupations de longue date au sujet du commerce illicite: “Toujours et encore, nous voyons de quelle manière le commerce illicite menace la santé et les moyens de subsistance de la population, et en quoi il nuit à l'activité commerciale légitime et encourage la corruption.”

La Directrice générale de l'OMC, Ngozi Okonjo-Iweala a ajouté: “en œuvrant ensemble en tant que communauté internationale, nous pouvons saisir les occasions de lutter contre ce type d'activité illicite tout en renforçant en même temps le commerce licite, en particulier dans les pays pauvres ayant de faibles capacités.” Elle a invité les organisations internationales à redoubler d'efforts pour sensibiliser les responsables publics et les fonctionnaires nationaux à l'urgence de s'attaquer au commerce illicite.

La Sous-Directrice générale de l'Organisation mondiale de la santé, Mariângela Simão, a souligné que l'essor du commerce électronique avait transformé le commerce illicite des produits médicaux en particulier en “problème mondial” qui demandait davantage d'attention de la part de la communauté internationale. Elle a également souligné la nécessité d'adopter “une approche plus systématique entre les différentes organisations multilatérales” afin de contribuer à renforcer la capacité des pays en développement d'acheter des produits médicaux légitimes.

Le Directeur général de l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), Gerd Müller, a dit que “la distribution de produits médicaux de mauvaise qualité et non sûrs affectait le plus les populations les plus pauvres”. Il a également noté ce qui suit: “nous avons besoin d'une coalition solide d'organisations internationales pour accroître la production de médicaments de qualité et lutter contre le commerce des produits médicaux illégaux”.

Le Secrétaire général de l'Organisation mondiale des douanes, Kunio Mikuriya, a noté ce qui suit: “les services des douanes jouent un rôle dans la facilitation des échanges légitimes, mais sont aussi le premier moyen de défense dans la lutte contre le commerce illicite qui présente des risques pour la sûreté et la sécurité”. Il a souligné l'importance de l'accès aux données, du partage de renseignements et de la coordination des activités de renforcement des capacités pour aider les fonctionnaires des douanes du monde entier à lutter contre le commerce illicite.

Le Sous-Directeur général de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle, Edward Kwakwa, a souligné l'importance d'une coopération renforcée dans la lutte contre le commerce illicite des produits médicaux, “afin de créer une réponse plus forte, plus unie et d'éviter de réinventer la roue”. Il a appelé à la création d'un forum sur les produits médicaux illicites afin de promouvoir “l'échange de renseignements, la coordination des activités de sensibilisation et d'assistance technique et la coordination des politiques entre les organisations gouvernementales internationales compétentes”.

Dans son message vidéo, la Secrétaire-générale de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement, Rebeca Grynspan, a mis en garde contre le fait que “le commerce illicite des produits médicaux compromettait notre développement en compromettant notre santé”, ajoutant que “si nous voulons renforcer la résilience face aux pandémies futures, il était absolument essentiel de lutter contre le commerce illicite des produits médicaux”.

La Directrice générale adjointe de l'OMC, Anabel González, qui a animé cet événement, a souligné ce point : “Les forces malfaisantes qui alimentent le commerce illicite des produits médicaux sont difficiles à mettre au jour, et encore plus difficiles à contrer. Toutefois, malgré le voile du secret qui recouvre les activités illicites, une chose est sûre: la lutte contre le commerce illicite n'est pas une lutte dont un pays seul émergera vainqueur, ni une lutte qu'une organisation internationale seule ou un autre acteur quelconque peut mener isolément.”

Les participants ont également entendu des points de vue sur la lutte contre le commerce illicite de représentants de l'Organisation de coopération et de développement économiques et de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime.

La table ronde de haut niveau a également vu le lancement d'une publication de l'OMC intitulée “La lutte contre le commerce illicite de produits médicaux”.

La publication examine de quelle manière les règles et les activités de l'OMC peuvent aider les Membres de l'OMC à relever le défi du commerce illicite des produits médicaux. Elle met en évidence certains des problèmes rencontrés dans la lutte contre le commerce illicite, tels que la difficulté de mesurer celui-ci et son impact. Elle énonce aussi des règles de l'OMC qui offrent des outils essentiels dans la lutte contre le commerce illicite des produits médicaux en promouvant la transparence et la prévisibilité, en renforçant les contrôles aux frontières et en matière de réglementation et en renforçant la coopération nationale et internationale.

La publication souligne que le fait de recourir de manière effective aux règles de l'OMC pour lutter contre le commerce illicite repose sur une meilleure coordination au sein des Membres et entre les Membres et sur le renforcement des capacités dans les pays en développement.

La publication est disponible ici

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