PROGRAMME DE CHAIRES DE L’OMC

Pour en savoir plus

  

Le Eastern and Southern Africa Management Institute (ESAMI) est un institut panafricain de développement en matière de gestion conduit par dix gouvernements membres. La Chaire en Tanzanie s'emploiera à aider la Communauté de l'Afrique de l'Est à surmonter les obstacles à la croissance du commerce et au développement.

Les activités organisées cette année au Centre de formation seront axées sur les questions intéressant les pays les moins avancés d'Afrique, y compris l'utilisation des préférences commerciales et leur incidence sur le développement des chaînes de valeur régionales, le commerce électronique et les mesures correctives commerciales. L'équipe est dirigée par M. Caiphas Chekwoti et M. Tsotetsi Makong, qui sont expérimentés en ce qui concerne la formation des responsables de l'élaboration des politiques commerciales en Afrique anglophone et francophone.

Le Vice-Ministre de l'investissement, de l'industrie et du commerce de la Tanzanie, M. Exaud Silaoneka Kigahe, a noté que le Programme de chaires faciliterait l'accès aux recherches nécessaires pour éclairer la prise de décisions en relation avec le commerce en Tanzanie.

“En tant que continent, nous estimons important de nous appuyer sur des recherches fondées sur des données probantes dans la combinaison des stratégies et politiques pour atténuer les difficultés particulières auxquelles notre région et nos pays sont confrontés”, a-t-il dit. “Nous espérons que, grâce aux activités de recherche menées par cette Chaire, en tant que pays et en tant que région, nous pourrons utiliser pleinement les Accords de l'OMC sur les mesures correctives commerciales, les flexibilités prévues dans l'Accord de l'OMC sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce et participer efficacement aux négociations sur le commerce électronique. Nous comptons sur le Centre de formation aux politiques commerciales en Afrique pour analyser les questions pertinentes afin d'exploiter les possibilités commerciales potentielles pour le pays, ce qui nécessite une coopération et un dialogue renforcés entre les partenaires.”

Le Directeur général de l'ESAMI, M. Martin Lwanga, a dit: “en tant qu'institut, nous avons l'intention d'utiliser pleinement le soutien du PCO dans l'intérêt de notre pays hôte, la République unie de Tanzanie, de la Communauté de l'Afrique de l'Est (CAE) et de l'ensemble des pays africains.”

Mme Irene Isaka, Directrice des secteurs sociaux au Secrétariat de la CAE, a dit que la collaboration avec le Centre de formation aiderait à créer un programme de formation et de renforcement des capacités durable (1). “Nous prévoyons que l'obtention du statut de Chaire de l'OMC par le Centre de formation aux politiques commerciales en Afrique permettra à ce dernier de mieux remédier non seulement aux insuffisances en termes de compétences et d'information dans la région de la CAE, mais aussi de relever les défis nouveaux et changeants résultant de notre monde en mouvement traversé par des pandémies, des conflits, de nouvelles perspectives en matière de technologie numérique et de commerce, des accords commerciaux régionaux et continentaux et de tous les changements au niveau multilatéral, entre autres choses.”

Les donateurs du Programme de chaires, à savoir la France, l'Autriche, la République de Corée et l'Australie, étaient représentés par la Directrice générale du Ministère de l'emploi et des affaires économiques de l'Autriche, Mme Cynthia Zimmermann, et M. l'Ambassadeur Jung Sung Park, Représentant permanent adjoint de la République de Corée.

Mme Zimmermann a dit que le programme aiderait un certain nombre de Membres de l'OMC à développer des compétences adaptées, y compris en Afrique subsaharienne. “Les programmes rigoureux du Centre de formation aux politiques commerciales en Afrique sont conçus pour permettre aux bénéficiaires de participer activement aux négociations commerciales, d'élaborer des politiques commerciales et d'assurer leur mise en œuvre effective”, a-t-elle dit. “Cela illustre de manière excellente le rôle de premier plan que les universités et les instituts de recherche peuvent jouer pour aider les pays de la région à exploiter les possibilités offertes par le commerce international.”

L'Ambassadeur Park a noté que la Corée et la Tanzanie avaient fêté 13 ans de partenariat diplomatique l'année précédente. “Il est difficile de ne pas voir les similitudes entre l'objectif du Centre de formation aux politiques commerciales en Afrique et celui du Programme de Chaires, qui vise à renforcer les capacités des décideurs sur le terrain qui comprennent le mieux de leur pays. Si l'on “forme les formateurs” des fonctionnaires gouvernementaux, les compétences institutionnelles resteront même lorsque les fonctionnaires partent. Et dans l'économie mondiale d'aujourd'hui, on ne saurait surestimer l'avantage qu'il y a à avoir des compétences dans le pays en matière de règles et de normes commerciales.”   

L'événement de lancement a été suivi de deux discussions sur les politiques. La première a porté sur le commerce numérique et le commerce électronique et sur les défis et possibilités que ceux-ci représentent pour l'intégration régionale.

Axée sur les règles d'origine et le commerce des produits de base dans le contexte de la ZLECAf, la deuxième discussion a permis d'examiner l'importance d'une diversification des exportations africaines et du passage à des produits à plus forte valeur ajoutée.


Notes de bas de page

  1. Mme Isaka s'est exprimée au nom de M. Peter Mutuku Mathuki, Secrétaire général de la Communauté d'Afrique de l'Est. Retour au texte

Partager

Partager


  

Des problèmes pour visualiser cette page?
Veuillez écrire à [email protected] en indiquant le système d’exploitation et le navigateur que vous utilisez.