“Des partenariats mondiaux comme le STDF sont essentiels pour aider les agriculteurs, les producteurs, les négociants et les gouvernements des pays en développement à relever certains des principaux défis auxquels le monde est confronté aujourd'hui”, a dit le DGA Paugam. “Partout autour de nous, les effets de la pandémie de COVID-19 se font encore sentir, sur nos vies et nos économies. Le changement climatique se fait plus pressant et a clairement une incidence sur l'apparition de nouveaux organismes nuisibles et maladies, et sur la sécurité sanitaire des produits alimentaires.”

La réunion, qui s'est tenue virtuellement, a réuni de hauts représentants des partenaires fondateurs du STDF et des membres donateurs représentés par la France, l'Allemagne et les Pays-Bas, ainsi que des experts de pays en développement du STDF.

“La réunion de ce jour témoigne du fait que le STDF est un partenariat solide, dynamique et qui fonctionne bien, et je vois dans l'évaluation externe à venir l'occasion de renforcer encore notre collaboration”, a relevé le DGA Paugam.

Le Comité directeur a approuvé le mandat pour l'évaluation externe, qui appréciera les résultats et l'impact du STDF en termes de facilitation d'un commerce des produits agricoles sûr, en tenant compte des effets de la pandémie mondiale de COVID-19 sur les activités du STDF.

L'évaluation devrait donner lieu à des enseignements et à des recommandations clés visant à éclairer la stratégie future du STDF pour aider les pays en développement à respecter les normes internationales en matière de sécurité sanitaire des produits alimentaires, de santé des animaux et de préservation des végétaux. Elle portera sur les activités mondiales du STDF, y compris les travaux liés à la connaissance et les dons dans ce domaine, en procédant à une évaluation approfondie des résultats et des effets obtenus par trois projets du STDF sur le terrain.

Le processus permettra de mobiliser les connaissances et les idées des membres du STDF, des clients dans les pays en développement et d'autres organisations participant au renforcement des capacités SPS.

Les membres du Comité directeur ont salué les travaux menés par le STDF et ont formulé des suggestions pour améliorer encore le partenariat mondial du STDF. Maria Helena Semedo, Directrice générale adjointe de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), a recommandé d'identifier d'autres sources de financement pour permettre à davantage de parties prenantes de bénéficier des projets SPS innovants du STDF.

Christopher Brett, spécialiste principal de l'agro-industrie du Groupe de la Banque mondiale, a souligné les énormes pressions que subissent les parties prenantes des pays en développement pour satisfaire aux normes SPS et autres normes pertinentes pour le commerce des produits agroalimentaires, et a encouragé le STDF à tirer parti de sa riche expérience institutionnelle pour trouver de nouvelles possibilités d'intensifier ses travaux et de mettre en œuvre des projets de plus grande ampleur.

Marie-Luise Rau, économiste spécialiste du commerce des produits agroalimentaires au Ministère fédéral allemand de l'alimentation et de l'agriculture, a encouragé les membres, les partenaires, les donateurs et les bénéficiaires à jouer un rôle de catalyseur pour influer sur le renforcement des capacités SPS.

Dirk Klaasen, responsable de la politique en matière de commerce et d'investissement du Ministère néerlandais des affaires étrangères, a réaffirmé l'attachement de son gouvernement envers le STDF et son rôle pionnier dans l'amélioration de la conformité avec les normes SPS dans les pays en développement, qui contribue à la durabilité des systèmes alimentaires dans le monde entier.

Les Membres ont reconnu la contribution précieuse du STDF aux travaux en cours au Comité SPS de l'OMC dans le cadre du suivi de la Déclaration ministérielle relative aux questions SPS: Relever les défis SPS du monde moderne, convenue à la douzième Conférence ministérielle de l'OMC en juin 2022. 

Contexte

Le STDF est un partenariat mondial destiné à faciliter un commerce sûr et inclusif, qui a été créé par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, l'Organisation mondiale de la santé animale, le Groupe de la Banque mondiale, l'Organisation mondiale de la santé et l'Organisation mondiale du commerce, laquelle l'héberge et le gère. Répondant à des besoins évolutifs, il promeut un commerce inclusif et contribue à une croissance économique durable, à la sécurité alimentaire et à la lutte contre la pauvreté, participant ainsi à la réalisation des Objectifs de développement durable des Nations Unies.