Le Timor-Leste et les Comores, dont les modalités d'accession à l'OMC ont été approuvées à la treizième Conférence ministérielle (CM13) tenue à Abou Dhabi en février, ont expliqué au Groupe comment les questions relatives aux petites entreprises avaient été prises en considération lors de leur processus d'accession et en quoi être Membre de l'OMC favoriserait le développement durable des MPME.

Le Centre du commerce international a informé les Membres de l'OMC des dernières améliorations apportées au Global Trade Helpdesk, un guichet unique fournissant des renseignements sur les débouchés commerciaux, et des plans futurs pour son développement, notamment l'utilisation de l'intelligence artificielle pour optimiser les renseignements fournis via la plate-forme et en améliorer l'accessibilité par les entreprises désireuses de participer au commerce international.

L'après-CM13

Le coordonnateur du Groupe, l'Ambassadeur Matthew Wilson (Barbade), a rappelé la discussion utile sur l'inclusion menée à la CM13 et la présentation de plusieurs documents du Groupe de travail informel avant et pendant la CM13, y compris un recueil sur l'accès au financement pour les petites entreprises dirigées par des femmes, un recueil des dispositions pour les MPME dans les programmes d'opérateurs économiques agréés (OEA), et des manuels pour les MPME et les décideurs. Il a invité les Membres à faire part de leurs vues sur l'orientation des travaux à mener au cours des deux années à venir.

Les Membres se sont dits très intéressés par des séances d'échange de données d'expérience qui leur permettraient d'approfondir leur compréhension de l'accès des petites entreprises dirigées par des femmes au financement et des programmes d'OEA, et ainsi de donner des indications plus concrètes sur ces questions. Parmi les autres domaines d'intérêt évoqués à la réunion figuraient la numérisation du commerce, les bonnes pratiques réglementaires, les moyens d'améliorer la transparence pour les MPME et la poursuite du développement de la plate-forme Trade4MSMEs. Les Membres ont aussi souligné qu'il était important de recueillir directement le point de vue des petites entreprises et de renforcer le dialogue avec les autres organisations internationales s'occupant des MPME.     

Lors de la réunion, les discussions ont également porté sur certaines des difficultés auxquelles les MPME faisaient face pour se conformer aux prescriptions relatives à la communication de renseignements en matière de durabilité. Le propriétaire d'une petite entreprise, Kate Kallot, fondatrice et PDG d'Amini, une société faisant appel à l'IA et aux technologies spatiales pour combler le déficit de données environnementales en Afrique, et Steven Capell, Vice-Président du Centre des Nations Unies pour la facilitation des échanges et les transactions électroniques, ont souligné l'importance de données exactes et fiables dans le cadre des prescriptions en matière de durabilité et la nécessité d'aider les MPME à respecter les normes environnementales.

Dans le contexte des efforts actuellement déployés par le Groupe pour dialoguer avec le secteur privé et d'autres parties prenantes, les Membres ont écouté la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement présenter son récent rapport intitulé Promoting International Investment by Small and Medium-sized Enterprises (Promouvoir l'investissement international des petites et moyennes entreprises), qui portait sur les moyens de maximiser l'impact sur le développement de l'investissement étranger direct visant les petites entreprises.

Le Groupe a aussi écouté des exposés de l'Union postale universelle et de la World Trade Centre Association sur leurs travaux liés aux petites entreprises.

L'Institute of Export and International Trade a communiqué au Groupe des renseignements actualisés sur ses travaux en cours et a présenté le lauréat du prix 2023 de la micro-entreprise de commerce international, Bob Gokani, propriétaire et créateur d'EziDrops, un petit fabricant de dispositifs de gouttes ophtalmiques et auriculaires du Royaume-Uni. M. Gokani a fait part des principales difficultés qu'il rencontrait pour commercer au niveau international, en particulier la difficulté d'être confronté à des réglementations différentes selon les pays.