Ce
mémorandum d'accord a été signé à la 35ème réunion annuelle du
Conseil des Gouverneurs de la Banque asiatique de développement, à
Shanghai (Chine), qui s'est tenue avant un séminaire de la BAD sur
les négociations dans le cadre du Programme de Doha pour le
développement et leurs conséquences pour les pays en développement
d'Asie.
Afin
d'aider les gouvernements membres à relever les défis auxquels ils
sont confrontés dans le domaine des échanges multilatéraux, l'OMC
et la BAD intensifieront les efforts qu'elles font conjointement pour
permettre aux membres de renforcer leur participation au système
commercial multilatéral.
L'importance
du renforcement des capacités a été soulignée dans la Déclaration
ministérielle de Doha, dans laquelle les Membres de l'OMC ont voulu
placer les priorités et les intérêts des pays en développement et
des pays les moins avancés au cœur du programme de travail de l'OMC.
Le
mémorandum d'accord sert de modèle aux banques régionales de
développement pour apporter un appui aux pays membres emprunteurs au
moyen de programmes d'assistance technique et de renforcement des
capacités qui leur permettront de jouer un rôle plus important dans
le Programme de Doha pour le développement.
Dans
le cadre du mémorandum d'accord, l'OMC et la BAD s'emploieront à
établir des programmes conjoints pour appuyer, entre autres
activités, l'organisation d'ateliers et de réunions à l'échelle
régionale et sous-régionale, de cours de formation, de cours
d'apprentissage à distance et l'analyse des questions relatives aux
politiques commerciales et aux négociations multilatérales.
L'OMC
et la BAD examineront aussi la possibilité de coopérer à des
programmes d'assistance technique visant à renforcer les capacités
des pays de l'Asie et du Pacifique dans des domaines liés au commerce
ayant trait à l'environnement, à la concurrence, aux marchés
publics, aux investissements et à la facilitation des échanges.
Ces
dernières années, l'OMC et la BAD ont collaboré à de nombreuses
activités, y compris grâce à la participation de fonctionnaires de
l'OMC, en tant que conférenciers, à des séminaires et ateliers
organisés par la BAD.
Lors
du séminaire du 10 mai, M. Ravier, à l'occasion de son exposé sur
les partenariats stratégiques de l'OMC avec la BAD pour des services
d'assistance technique et de renforcement des capacités liés au
commerce en faveur des pays en développement, a souligné ce qui
suit:
“la
pensée novatrice aidera à créer des partenariats stratégiques
pour obtenir davantage de ressources, développer nos activités
conjointes et répondre aux attentes en matière d'assistance des
pays en développement et des pays les moins avancés mises en
évidence dans la Déclaration ministérielle de Doha”.
Le
Programme de Doha pour le développement, dans lequel les Membres de
l'OMC ont placé les intérêts des pays en développement et des pays
les moins avancés au cœur du programme de travail de l'OMC, donne un
rang de priorité élevé au renforcement des capacités. En outre, M.
Mike Moore, Directeur général de l'OMC, a convoqué une réunion des
chefs de secrétariat des banques, fonds et autres organisations
régionales de développement, à Genève, le 3 mai 2002. Il estime
que les banques et les fonds régionaux peuvent jouer un rôle
important en aidant les pays à relever les défis du Programme de
Doha pour le développement en ce qui concerne le renforcement des
capacités. L'OMC travaille déjà en étroite collaboration avec un
certain nombre de banques régionales, en particulier dans le domaine
de la coopération technique. Cette réunion a été pour elle
l'occasion de renforcer la coopération avec ces banques, dans le but
d'aider les pays à relever les défis que représente pour eux le
renforcement des capacités en rapport avec l'OMC, et de voir comment
les diverses organisations peuvent collaborer plus étroitement. Elle
a également été une excellente occasion pour ces banques
régionales d'expliquer aux Membres de l'OMC et aux responsables des
autres organisations régionales les travaux importants qu'elles
effectuent dans le domaine du renforcement des capacités en rapport
avec l'OMC et d'envisager des axes de coopération pour l'avenir.