OMC: COMMUNIQUÉ DE PRESSE 2005
PRESS/401
14 avril 2005
COMMERCE MONDIAL 2004, PERSPECTIVES POUR 2005
La part des pays en développement dans le commerce de marchandises fait un bond: jamais elle n'a été aussi élevée ces 50 dernières années
A la faveur de la hausse des prix du pétrole et des produits de base, et de la croissance vigoureuse du commerce mondial, caractérisée entre autres choses par la reprise du commerce de matériel de bureau et de télécommunication, les pays en développement ont vue leur part des échanges mondiaux de marchandises s'accroître fortement en 2004 pour atteindre 31%, son niveau le plus élevé depuis 1950, d'après les chiffres publiés par l'OMC le 14 avril 2005.
VOIR AUSSI:
> Communiqués de presse
> Nouvelles
> Allocutions: Supachai Panitchpakdi
Communiqué de presse de l'an dernier (5 avril 2004)
> Une croissance plus forte que prévu
entraîne une légère reprise du commerce
>
Recherches et analyses économiques de l'OMC
Toutefois, selon les économistes de l'OMC, un ralentissement sensible de la croissance économique globale, qui a commencé à se faire sentir au second semestre de 2004, risque d'affaiblir la croissance du commerce mondial des marchandises, qui pourrait retomber de 9 pour cent en 2004 à 6,5 pour cent en 2005.
“Comme le commerce joue un rôle sans cesse accru dans l'activité économique, il est de plus en plus important pour le développement et la réduction de la pauvreté. Un nombre toujours plus grand de pays développent leur commerce tout en participant plus activement à l'élaboration des règles commerciales”, a déclaré le Directeur général, M. Supachai Panitchpakdi.
“Les exportations de l'Afrique, par exemple, ont connu l'an dernier une croissance impressionnante de 30 pour cent, après avoir fortement augmenté en 2003. Cette croissance des exportations africaines, attribuable dans une large mesure à la hausse des prix des produits de base, est la plus élevée jamais enregistrée depuis 1980. Elle est allée de pair avec une nouvelle expansion de la production qui, en 2004, s'est chiffrée, pour l'ensemble du continent, à plus de 4 pour cent. Les experts prévoient un taux de croissance comparable pour 2005”, a ajouté le Directeur général.
“C'est grâce au commerce
que les pays peuvent se frayer un chemin vers le développement durable
et la progression du niveau de vie. Si la tendance actuelle est
encourageante, l'expansion du commerce est encore entravée par des
obstacles, qui doivent être démantelés. Ces obstacles existent dans tous
les pays Membres de l'OMC et constituent un frein à la croissance
économique. Le meilleur moyen de les réduire et de mettre en place des
règles commerciales plus équitables pour toutes les nations est
d'achever le cycle de négociations commerciales prévu par le Programme
de Doha pour le développement”, a dit M. Supachai.
Faits saillants: les principales tendances du commerce en 2004
En 2004, l'économie mondiale, étonnamment vigoureuse, a stimulé la croissance du commerce mondial des marchandises en termes réels, malgré les niveaux records atteints par le cours du pétrole brut. Le taux d'expansion du commerce approchait les 10 pour cent au milieu de l'année mais il a fléchi au second semestre, parallèlement à la croissance du PIB mondial.
La croissance du commerce des marchandises en termes nominaux (21 pour cent) n'a jamais été aussi forte ces 25 dernières années, ce qui s'explique à la fois par la vigueur de la croissance du commerce en termes réels (9 pour cent) et une hausse brutale des prix en dollars (11 pour cent).
En 2004, la valeur en dollars du commerce mondial des services commerciaux s'est accrue de 16 pour cent. L'expansion du commerce des services a été favorisée par une nette reprise des services de transport et de voyage.
Les prix des produits de base ont à nouveau augmenté plus vite que ceux des produits manufacturés en 2004. Les prix des combustibles et des métaux se sont accrus de plus de 30 pour cent, d'après l'indice des prix des produits de base du FMI. Les prix des boissons et des fibres textiles, en revanche, ont beaucoup moins progressé, leur hausse n'ayant été que marginale en 2004.
L'évolution des prix a déterminé dans une large mesure la croissance en valeur du commerce des marchandises par région. Les régions/pays où les combustibles représentent une part importante des exportations de marchandises ont enregistré en 2004 une croissance de leurs exportations supérieure à la moyenne — c'est le cas du Moyen-Orient, de l'Afrique et de la Communauté d'États indépendants. Pour ce qui est de la CEI, une très forte croissance économique a également contribué à une reprise du commerce à l'intérieur de ce groupe de pays.
En Asie, la croissance du commerce des marchandises a bénéficié de la forte demande d'importation des États-Unis et les échanges entre pays de la région ont été dynamisés par la reprise du commerce des produits électroniques. En 2004, la Chine est devenue la première nation commerçante d'Asie pour le commerce des marchandises et le troisième exportateur mondial de marchandises. Elle était déjà le troisième importateur en 2003.
Toutes régions confondues, c'est en Amérique du Nord que la croissance des exportations et des importations de marchandises a été la plus faible en termes nominaux. C'est aussi la seule des sept grandes régions couvertes par ce rapport qui ait enregistré un déficit commercial sur une base f.a.b-f.a.b en 2004. À eux seuls, les États-Unis avaient un déficit du commerce des marchandises de 618 milliards de dollars (f.a.b.-f.a.b.), équivalant au chiffre record de 6 pour cent de leur PIB et aussi à 7 pour cent du commerce mondial des marchandises.
L'élargissement de l'Union européenne à 25 pays en mai 2004 a stimulé les échanges entre les nouveaux et les anciens membres. Si l'on inclut le commerce intracommunautaire, l'Union européenne élargie a assuré 42 pour cent des exportations mondiales de marchandises et 52 pour cent des exportations mondiales de services commerciaux en 2004.
L'Europe a été la seule région où la croissance de la valeur en dollars du commerce des marchandises et des services n'a pas dépassé le niveau de l'année précédente, mais cela s'explique entièrement par l'évolution des taux de change. Mesurées en euros, les exportations (et importations) européennes de marchandises et de services commerciaux se sont accrues plus vite en 2004 qu'en 2003.
La hausse des prix du pétrole a entraîné une
amélioration des termes de l'échange des pays en développement en tant
que groupe, en particulier ceux des régions en développement du Moyen-Orient,
d'Afrique et d'Amérique latine. La bonne tenue des prix des produits de base et
la reprise du commerce du matériel de bureau et de télécommunication se sont
traduites par une forte augmentation des exportations de marchandises des pays
en développement. La part des économies en développement dans les exportations
mondiales de marchandises a été de 31 pour cent en 2004 — son niveau le plus
élevé depuis 1950.
Commerce et production: en 2004, l'expansion a été supérieure à la croissance enregistrée sur le long terme
En 2004, l'économie mondiale a progressé de 4 pour cent, taux annuel qui n'avait pas été atteint depuis plus d'une décennie. Le PIB mondial avait en outre une plus large assise régionale que pendant les trois années précédentes, ce qui assurait une base solide pour une accélération de la croissance du commerce mondial. Le commerce mondial des marchandises a augmenté de 9 pour cent en valeur réelle, ce qui est le meilleur résultat annuel depuis 2000 et correspond à plus du double de l'accroissement de la production mondiale (PIB mesuré aux prix du marché). En 2004, l'expansion du commerce a été elle aussi nettement supérieure à la moyenne de la dernière décennie (voir le graphique 1 ci-dessous et le tableau 1).
Graphique 1
Croissance en volume du commerce mondial des
marchandises et du PIB, 1994-2004
(variation
annuelle en pourcentage)
Source: OMC
Avec des taux de 7 et 8 pour cent respectivement, l'Asie en développement et les pays de la CEI sont des régions qui ont de nouveau enregistré la plus forte croissance du PIB. En Amérique du Sud, le PIB a augmenté de 6 pour cent, ce qui représentait non seulement l'amélioration la plus nette par rapport à l'année précédente au niveau régional, mais aussi le taux de croissance le plus élevé depuis 1986. En Afrique et au Moyen-Orient, le PIB a progressé d'environ 4 pour cent en 2004, soit plus rapidement que dans les années 90 et à peu près autant que l'économie mondiale. En Amérique du Nord, la croissance s'est accélérée pour atteindre 4,3 pour cent, chiffre supérieur à celui des deux dernières décennies qui se situait en moyenne un peu au dessus de 3 pour cent. En Europe et au Japon, l'activité économique a repris, mais la croissance s'est limitée à 2,3 et 2,6 pour cent respectivement en 2004, résultat bien inférieur à celui de toutes les autres régions. La croissance européenne a surtout manqué de vigueur dans la zone euro, où le PIB n'a augmenté que de 2 pour cent. (1).
L'augmentation du revenu par habitant ne signifie pas nécessairement une baisse du chômage ni une réduction de la pauvreté. Toutefois, en 2004, grâce à la vigueur de l'expansion économique la situation de l'emploi s'est améliorée en Amérique du Nord et du Sud, dans la Communauté d'États indépendants (CEI) et en Asie. Parmi les principaux pays développés, le chômage a reculé dans les pays anglophones — Australie, Royaume-Uni et États Unis — ainsi qu'au Japon, mais il est demeuré très élevé dans la zone euro (2). D'après la Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC), le chômage urbain a diminué dans l'ensemble en Amérique latine car les taux élevés du chômage qui prédominaient en Argentine, au Brésil, en Colombie et au Venezuela ont été sensiblement abaissés en 2004 (3).
Tableau 1
Évolution du commerce et de la production au
niveau mondial, 2001-2004
(en prix
constants, variation annuelle en pourcentage)
|
2001 |
2002 |
2003 |
2004 |
Exportations de marchandises |
–0.5 |
3.5 |
5.0 |
9.0 |
Production de marchandises |
–0.7 |
0.8 |
2.8 |
… |
PIB aux taux de change du marché |
1.4 |
1.8 |
2.6 |
4.0 |
PIB en parité de pouvoir d'achat |
2.4 |
3.0 |
3.9 |
5.0 |
Sources: OMC, FMI, Perspectives de l'économie mondiale.
Les politiques monétaires et budgétaires ont continué d'accompagner la reprise dans la plupart des régions. Les taux d'intérêt réels sont restés très bas et les déficits publics relativement importants dans les principales économies. En revanche, les déficits budgétaires ne se sont pas davantage creusés en 2004. Les marchés boursiers se sont remarquablement redressés au cours de l'année (4).
Le léger accroissement des flux mondiaux
d'investissements étrangers directs (IED) en 2004, qui fait suite à un repli
très marqué pendant trois ans, donne également à penser que la confiance des
milieux d'affaires dans la situation économique mondiale s'améliore (5).
Les États Unis, un certain nombre de pays en développement d'Asie ainsi que
quelques pays d'Amérique latine et des Caraïbes ont été les principaux
bénéficiaires de l'accroissement des flux d'IED dans le monde. Malgré cette
récente remontée, en 2004, ces flux ont atteint quelque 600 milliards de dollars
seulement, soit moins de la moitié de leur niveau record de 2000 et moins
également qu'en 1998. L'un des éléments nouveaux a été l'entrée en scène de la
Chine comme investisseur dans les ressources naturelles d'un certain nombre de
pays en développement (6). Le
montant total des flux de capitaux à destination des marchés en développement
émergents hors Europe a augmenté en 2004, d'après les estimations de l'Institute
of International Finance (7).
L'accroissement des flux entrants nets d'IED et des prêts du secteur privé,
conjugué à une diminution des sorties nettes de capitaux publics, a contribué à
augmenter sensiblement les réserves de change de ces économies.
L'inflation intérieure a repris à un rythme modéré dans le courant de 2004, sous
l'effet de la reprise de l'activité économique et du relèvement des cours
mondiaux des combustibles. Les répercussions du renchérissement du pétrole sur
le niveau des prix intérieurs se sont trouvées atténuées dans de nombreux pays
par l'appréciation de leur monnaie par rapport au dollar EU, et dans certains
cas par des mesures gouvernementales, y compris un contrôle des prix des
produits pétroliers vendus sur les marchés locaux. Les prix en dollars des
produits faisant l'objet d'un commerce international ont augmenté de 11 pour
cent en 2004. La hausse globale d'environ 25 pour cent des prix des produits de
base occulte de grandes différences entre les groupes de produits. Les cours des
combustibles et des métaux sont montés en flèche dans le courant de 2004, les
prix annuels moyens progressant de 31 et 36 pour cent respectivement.
L'accroissement de la demande mondiale, conjugué à une diminution des réserves
facilement disponibles et à l'absence de capacité de production excédentaire
sont autant d'éléments qui ont conduit à un renchérissement du pétrole (8).
Une demande étonnamment forte de la Chine au cours de l'année, des tensions
géopolitiques et des engorgements sélectifs temporaires dans les transports ont
provoqué de larges soubresauts des prix un mois sur l'autre (9).
Les prix nominaux du pétrole ont atteint 55 dollars le baril en novembre, niveau
sans précédent en termes mensuels. Le cours annuel moyen du pétrole brut est
passé à 36 dollars le baril en 2004, égalant à nouveau le record historique de
1980. Ajusté en fonction de l'indice des prix mondiaux à l'exportation des
marchandises (année de référence = 2000), le prix "réel" du pétrole s'est établi
à 30 dollars en 2004, soit le double de ce qu'il était en 1995, et le niveau le
plus haut jamais atteint depuis 1985 (10)
(voir le graphique 2 ci-dessous).
Graphique 2
Évolution des cours du pétrole brut, 1970-2004
Dollars EU/Baril
Note: Le prix réel est obtenu en ajustant le prix nominal au comptant du pétrole brut (FMI) en fonction de l'indice OMC de la valeur unitaire des exportations mondiales (2000=100).
Les prix des matières premières agricoles et des boissons n'ont cependant augmenté que de 3 à 6 pour cent alors que ceux des denrées alimentaires faisaient un bond de 14 pour cent. Ceux des produits manufacturés auraient, selon les estimations, progressé en moyenne de 8,5 pour cent en 2004. Il y a eu des différences notables dans l'évolution des prix des produits manufacturés, non seulement selon les régions mais aussi selon les catégories de produits. En dollars, les prix à l'exportation des produits manufacturés ont beaucoup plus augmenté dans les pays dont la monnaie s'appréciait que dans ceux dont le taux de change demeurait stable par rapport au dollar EU. Quant à l'évolution des prix relatifs des différents groupes de produits, on peut observer une envolée des prix des produits sidérurgiques alors que ceux du matériel informatique et du matériel de télécommunication diminuaient. S'agissant des produits sidérurgiques, cette envolée est due à une forte demande mondiale des secteurs de la construction et des biens d'équipement, conjuguée à une montée spectaculaire des prix des minerais utilisés comme intrants. Dans le cas du matériel informatique et du matériel de télécommunication, les gains de productivité et l'expansion des capacités ont plus que compensé l'augmentation de la demande. Les prix à l'exportation des produits chimiques, en particulier les produits chimiques organiques et les matières plastiques, ont accusé une plus forte hausse que ceux de tous les produits manufacturés.
Les prix, les taux de change et l'évolution de la
demande ont tous influé sur les courants d'échanges mondiaux exprimés en
dollars. La hausse des cours du pétrole et des métaux a entraîné une forte
augmentation de la part des combustibles, des métaux ainsi que du fer et de
l'acier dans les exportations mondiales de marchandises, part qui a atteint un
nouveau record cyclique. Le Moyen Orient, l'Afrique et les pays membres de la
CEI sont de gros exportateurs nets de combustibles et de métaux, et leur part
dans le commerce mondial des marchandises a encore regagné du terrain en 2004,
en grande partie grâce à cette évolution des prix. Comme les exportations de
marchandises des pays en développement d'Asie et d'Amérique du Sud se sont elles
aussi accrues de plus de 25 pour cent en 2004, la part des pays en développement
dans le commerce mondial a atteint 31 pour cent, son plus haut niveau depuis
1950.
Le dynamisme des exportations de marchandises des pays en développement d'Asie
peut être attribué en partie à la reprise du secteur des produits électroniques (11).
Les expéditions mondiales d'appareils photographiques numériques, de téléphones
mobiles, de semi-conducteurs et d'ordinateurs personnels ont enregistré un taux
de progression à deux chiffres. Dans cinq économies d'Asie, le matériel de
bureau et de télécommunication a représenté en 2004 entre un et deux tiers des
exportations et contribué pour beaucoup à leur expansion (12).
Graphique 3
Variations du dollar par rapport aux monnaies européennes et asiatiques (a),
2001–2004
(indices janvier 2001=100)
(a) Paniers de monnaies pondérés en fonction de la valeur des échanges. Les monnaies d'Europe sont celles de la zone euro, du Royaume-Uni, de la Suisse, de la Suède, de la Norvège, de la Bulgarie, de la République tchèque, de l'Estonie, de la Hongrie, de la Lettonie, de la Lituanie, de la Pologne, de la Roumanie et de la République slovaque. Les monnaies d'Asie sont celles du Japon, de la Chine, de la République de Corée, du Taipei chinois, de Singapour et de Hong Kong, Chine.
Source: OMC
En 2004, l'évolution des taux de change a encore largement contribué à la croissance du commerce en valeur nominale en Europe, mais moins qu'en 2003. La dépréciation moyenne annuelle du dollar EU par rapport à un panier de monnaies européennes a été de 9 pour cent en 2004, ce qui est beaucoup plus que la dépréciation constatée par rapport à un panier de monnaies asiatiques (voir le graphique 3 ci-dessus).
Évolution du commerce des marchandises en termes réels en 2004
C'est en Asie que le volume des exportations de marchandises a enregistré la plus forte croissance réelle en 2004, avec une progression de 14,5 pour cent. En Chine, en République de Corée et à Singapour, l'augmentation a dépassé les 20 pour cent. Au Japon, les exportations réelles de marchandises ont progressé en volume de 11 pour cent, soit un peu plus que le commerce mondial. Les importations de marchandises en Asie se sont accrues de 14,5 pour cent en 2004, soit plus que l'année précédente. Au niveau régional, l'accroissement des importations de marchandises s'est accéléré et a atteint un rythme comparable à celui de l'expansion des exportations mais, dans un cas comme dans l'autre, on constate de grandes différences d'un pays à l'autre. Le Japon et la République de Corée font état d'une croissance réelle des exportations nettement plus forte que celle des importations en 2004 alors que, dans toutes les autres économies d'Asie considérées ensemble, les importations à prix constants ont plus augmenté que les exportations.
Avec la reprise de l'activité économique, le commerce réel des marchandises de l'Amérique du Sud a vigoureusement rebondi en 2004. C'est dans cette région que les importations ont le plus augmenté en termes réels. Cela dit, un certain nombre d'économies de l'Amérique centrale et des Caraïbes n'ont pas participé à cette remarquable expansion du commerce, qui a été largement façonnée par les principales entités commerçantes de la région. En Amérique du Sud, les importations de marchandises se sont accrues de 18,5 pour cent en termes réels, soit deux fois plus que le commerce mondial, pendant l'année considérée. Les importations de l'Argentine et du Venezuela ont amorcé une remontée spectaculaire, progressant d'au moins 50 pour cent, tandis que celles du Brésil et du Chili augmentaient de 20 pour cent. Les exportations de la région ont progressé plus lentement que les importations, pour beaucoup en raison du manque de dynamisme du commerce d'exportation de grandes entités commerçantes comme l'Argentine et la Colombie, et du fait que les expéditions du Venezuela n'ont pas complètement repris. L'expansion du commerce des marchandises dans les petites économies de l'Amérique centrale et des Caraïbes est demeurée bien en deçà de la moyenne régionale, qu'il s'agisse des exportations ou des importations.
Le commerce de l'Afrique a progressé avec vigueur en 2004. Les exportations se sont accrues d'environ 6 pour cent et les importations d'environ 11 pour cent en termes réels. La croissance des exportations en termes réels a été à peu près la même qu'en 2003 et beaucoup plus forte qu'en 2001 et 2002. S'agissant des importations, la croissance en termes réels a été considérablement plus dynamique en 2004 qu'au cours des années qui ont précédé. L'accélération spectaculaire de la croissance des exportations africaines en termes nominaux par rapport aux années précédentes s'explique, bien entendu, par la hausse du cours du pétrole.
Les exportations et les importations de marchandises de la CEI ont poursuivi leur progression en termes réels, à un rythme beaucoup plus rapide que celui du commerce mondial. Grâce aux cours nettement plus élevés des combustibles et des métaux sur les marchés mondiaux, qui ont favorisé une envolée des recettes d'exportation, les importations de la CEI ont continué à augmenter en termes réels, plus rapidement que le commerce mondial pour la quatrième année de suite. Les exportations de la région se seraient elles aussi accrues plus vite que le commerce mondial en termes réels, quoiqu'un peu moins que l'année précédente.
La reprise des exportations de l'Amérique du Nord, qui s'était amorcée en 2003, s'est accélérée en 2004. En progression de 7,5 pour cent, les exportations de la région ont encore dépassé leur niveau particulièrement élevé de 2000. La croissance des importations s'est accélérée, progressant de 10 pour cent, rythme de nouveau supérieur à celui des exportations de la région. Au Mexique, l'accroissement des importations a repris avec vigueur et a presque égalé la moyenne régionale alors que les exportations ne reprenaient que modestement, restant en dessous de leur niveau de 2000. Au Canada, le commerce n'a pas évolué comme aux États-Unis et au Mexique car les exportations ont plus augmenté que les importations en 2004.
La reprise du commerce des marchandises en Europe a largement contribué à celle du commerce mondial des marchandises étant donné que la région contribue pour environ 46 pour cent aux échanges mondiaux (total des exportations et des importations de marchandises et de services commerciaux). Pourtant, c'est dans cette région que la croissance réelle des importations de marchandises a été la plus faible, signe que la demande avait peu progressé. Les exportations ont plus augmenté que les importations régionales, mais beaucoup moins que le commerce mondial (voir le graphique 4).
Graphique 4
Croissance du commerce des marchandises en termes réels, par région, en 2004
(Variation annuelle en pourcentage)
Source: OMC
Les résultats commerciaux ont accusé des variations
considérables d'un pays européen à l'autre, mais il est possible de discerner un
ensemble de traits qui caractérisent l'évolution du commerce en Europe en 2004.
Les pays situés à la frontière orientale de la région ont fait état de la
croissance la plus dynamique des exportations et des importations, croissance
qui a même dépassé la moyenne mondiale. Dans les pays du centre de la région, la
croissance du commerce a dépassé la moyenne régionale (exportations et
importations combinées); par contre, elle lui a été inférieure dans les pays
situés à la frontière occidentale de l'Europe.
Le premier groupe de pays comprend les nouveaux membres de l'Union européenne
tels que les États baltes, la Pologne, la République tchèque, la République
slovaque, la Hongrie et la Slovénie ainsi que les pays candidats, Roumanie et
Bulgarie. Le deuxième groupe comprend l'Allemagne, la Suède, les pays du Benelux
et l'Autriche qui ont tous signalé une croissance des exportations plus
dynamique que celle des importations en 2004. Dans le troisième groupe de pays,
la croissance réelle des exportations de marchandises a été faible (environ 3
pour cent en France, en Irlande et en Espagne), est demeurée inchangée (Royaume
Uni) ou a diminué (Portugal). De surcroît, même si, dans ce troisième groupe, la
croissance réelle des importations de marchandises a été plus forte que celle
des exportations, elle est demeurée en deçà de l'expansion moyenne du commerce
en Europe en 2004. L'accroissement de la demande intérieure a été plus faible
dans le deuxième groupe que dans le troisième, ce qui explique le dynamisme
relatif des exportations du groupe de pays de l'Europe centrale et les résultats
à l'importation relativement plus solides dans le groupe des pays de l'Europe
occidentale.
Mais pourquoi le commerce total (exportations et importations) a il progressé
plus rapidement dans le deuxième groupe que dans le troisième? Et comment
expliquer la forte croissance du commerce dans la partie orientale de l'Europe?
Il semble que plusieurs facteurs sont intervenus. Premièrement, l'élargissement
vers l'est de l'Union européenne favorise un processus d'intégration surtout
entre la partie orientale et la partie centrale de l'Europe, ce qui entraîne un
fort accroissement des échanges intrasectoriels (automobiles par exemple).
Deuxièmement, au moment de l'adhésion, un certain nombre d'obstacles au commerce
des marchandises qui subsistaient entre les anciens et les nouveaux membres ont
été supprimés (en particulier dans le secteur agricole), ce qui a donné un
nouvel élan aux courants commerciaux en 2004. Troisièmement, les échanges de
l'Europe du Sud Est ont bénéficié d'un abaissement des obstacles au commerce
dans la région ces dernières années, grâce au Pacte de stabilité pour l'Europe
du Sud-Est et aux 28 accords bilatéraux de libre échange qui l'accompagnent.
Dans certains cas, l'élargissement de l'Union européenne a également amélioré
l'accès des pays de l'Europe du Sud Est aux marchés des nouveaux membres de l'UE.
Quatrièmement, les pays d'Europe centrale et orientale ont tiré profit de la
vigoureuse demande d'importations des pays de la CEI, plus encore peut être que
les pays d'Europe occidentale, en raison des liens commerciaux qui existent de
longue date (13).
Évolution du commerce des marchandises et des services commerciaux en termes
nominaux, en 2004
En 2004, le commerce mondial des marchandises a progressé de 21 pour cent en valeur, atteignant 8,88 billions de dollars, et celui des services commerciaux de 16 pour cent, pour s'établir à 2,10 billions de dollars (14). Dans l'un et l'autre cas, cela représentait une accélération de la croissance pour la troisième année de suite, et la plus forte progression depuis 2000. La croissance du commerce en valeur nominale en 2004 s'est distinguée par le fait que l'un des principaux produits — les combustibles — et l'une des principales catégories de services — les transports — ont enregistré des résultats supérieurs à la moyenne en 2004. Ces deux secteurs accusaient un net retard par rapport à la croissance globale du commerce depuis une vingtaine d'années. Dans les deux cas, la fermeté relative des prix a largement contribué à ces bons résultats (voir le tableau 2 ci-dessous). La reprise du tourisme international, particulièrement nette en Asie, a entraîné une forte augmentation des recettes mondiales au titre des voyages (15).
Tableau 2
Exportations mondiales de marchandises et de services commerciaux, 2001-2004
(Milliards de dollars et pourcentage)
|
Valeur |
Variation annuelle en pourcentage | |||
|
2004 |
2001 |
2002 |
2003 |
2004 |
Marchandises |
8 880 |
–4 |
5 |
17 |
21 |
Services commerciaux |
2 100 |
0 |
7 |
13 |
16 |
Source: OMC
L'évolution des prix explique dans une large mesure
les différences dans l'évolution du commerce des marchandises par région en
2004. Les produits primaires et les combustibles occupent une place de premier
plan dans les exportations de marchandises de l'Afrique, de la Communauté
d'États indépendants (CEI), du Moyen Orient et de l'Amérique du Sud. La vigueur
de la demande mondiale de combustibles et de métaux, associée à des hausses de
prix substantielles, a stimulé les exportations de marchandises de ces régions,
qui ont augmenté sur l'année de 26 (Moyen Orient) à 35 pour cent (CEI). Malgré
cette augmentation exceptionnelle, la part combinée de ces quatre régions dans
le commerce mondial des marchandises n'a été que de 13 pour cent en 2004. Les
quatre régions sont des exportateurs nets de combustibles, ce qui explique en
partie que leurs exportations de marchandises aient augmenté plus vite que leurs
importations de marchandises et que leur excédent commercial pour les
marchandises se soit encore accru en 2004.
Toutefois, la bonne tenue de leurs recettes d'exportation a également favorisé
une expansion de leurs importations qui, selon les estimations, a été plus
rapide dans chaque région que celle du commerce mondial des marchandises.
L'Asie, l'Europe et l'Amérique du Nord sont toutes des importateurs nets de
combustibles et, en dollars, leurs importations ont augmenté davantage que leurs
exportations en 2004. Les exportations de marchandises de l'Asie ont progressé
de 25 pour cent, et donc un peu moins que ses importations, mais plus que le
commerce mondial et plus que l'année précédente. Toutes régions confondues, ce
sont l'Europe et l'Amérique du Nord dont les exportations de marchandises ont le
moins augmenté en dollars, de 19 et 14 pour cent, respectivement. L'Amérique du
Nord a plus exporté et importé de marchandises que l'année précédente. En
Europe, on n'a observé en 2004 aucune accélération de la croissance en valeur
nominale des exportations et des importations, qui ont progressé à un rythme
légèrement inférieur à la moyenne mondiale (voir le tableau 3).
Comme on l'a déjà vu, les flux commerciaux de l'Europe mesurés en dollars ont
été fortement influencés par l'appréciation rapide des monnaies européennes. Par
rapport à un panier de monnaies européennes pondéré en fonction des échanges, le
dollar s'est déprécié en moyenne de 9 pour cent en 2004 et de 14 pour cent en
2003. L'incidence “inflationniste” de l'évolution des taux de change sur la
valeur en dollars des échanges européens a donc été moins prononcée en 2004
qu'en 2003. Mesurées en euros, les exportations européennes de marchandises et
de services commerciaux ont augmenté respectivement de 8,2 pour cent et de 5,4
pour cent en 2004, ce qui est un net progrès par rapport à la légère baisse
enregistrée en 2003 (voir le graphique 5). On trouvera une
ventilation détaillée du commerce des marchandises par région au
tableau 1 de l'Appendice.
Tableau 3
Commerce mondial des marchandises, par grande région, 2001-2004
(Milliards de dollars et pourcentage)
|
Exportations |
Importations | ||||||||
|
Valeur |
Variation annuelle en pourcentage |
Valeur |
Variation annuelle en pourcentage | ||||||
|
2004 |
2001 |
2002 |
2003 |
2004 |
2004 |
2001 |
2002 |
2003 |
2004 |
Monde |
8 880 |
–4 |
5 |
17 |
21 |
9 215 |
–4 |
4 |
16 |
21 |
Amérique du Nord |
1 330 |
–6 |
–4 |
5 |
14 |
2 010 |
–6 |
2 |
7 |
16 |
États-Unis |
819 |
–6 |
–5 |
4 |
13 |
1 526 |
–6 |
2 |
8 |
17 |
Amérique (a) |
272 |
–3 |
0 |
13 |
28 |
238 |
–1 |
–13 |
5 |
27 |
Europe |
4 024 |
1 |
7 |
19 |
19 |
4 133 |
–2 |
5 |
20 |
20 |
Union européenne (25) |
3 708 |
1 |
7 |
19 |
19 |
3 784 |
–1 |
5 |
20 |
19 |
CEI |
263 |
0 |
5 |
27 |
35 |
171 |
16 |
9 |
27 |
31 |
Afrique |
228 |
–6 |
3 |
23 |
30 |
207 |
4 |
1 |
22 |
25 |
Moyen-Orient |
379 |
–11 |
5 |
21 |
26 |
243 |
6 |
4 |
13 |
23 |
Asie |
2 385 |
–9 |
8 |
18 |
25 |
2 214 |
–7 |
6 |
19 |
27 |
Chine |
593 |
7 |
22 |
35 |
35 |
561 |
8 |
21 |
40 |
36 |
Japon |
565 |
–16 |
3 |
13 |
20 |
455 |
–8 |
–3 |
14 |
19 |
(a) Y compris les Caraïbes
Source: OMC
Au niveau des pays, on relève qu'un grand nombre de
ceux qui exportent surtout des combustibles et autres produits des industries
extractives ont vu leurs exportations augmenter d'un tiers à la moitié environ —
par exemple le Chili (52 pour cent), le Kazakhstan (54 pour cent) et le Nigéria
(57 pour cent) — et que quelques pays seulement ont enregistré une diminution de
leurs exportations de marchandises; celle-ci était imputable à une instabilité
politique (en Côte d'Ivoire par exemple) ou à des catastrophes naturelles (les
pays des Caraïbes touchés par des ouragans).
Parmi les 30 principaux pays exportateurs de marchandises, la Chine a remplacé
le Japon à la troisième place. La Fédération de Russie a dépassé le Taipei
chinois et Singapour pour devenir le quatorzième exportateur mondial. La Chine
et la Fédération de Russie ont l'une et l'autre accru leurs exportations de plus
d'un tiers en 2004. Parmi les 30 principaux pays exportateurs de marchandises,
la Pologne, qui figure pour la première fois sur cette liste a enregistré la
plus forte croissance des exportations. Les exportations de la République de
Corée ont augmenté de 31 pour cent, ce qui fait de ce pays le douzième
exportateur mondial. Parmi les 30 principaux importateurs en 2004, c'est la
Turquie qui a enregistré la plus forte augmentation des importations et elle a
gagné trois places dans le classement (voir le tableau 3
de l'Appendice).
En 2004, la croissance du commerce des services commerciaux a moins varié selon
la région que celle du commerce des marchandises. On estime que la CEI et l'Asie
ont connu une croissance (à la fois de leurs exportations et de leurs
importations) supérieure à la moyenne mondiale alors qu'en Amérique du Nord et
du Sud le commerce des services commerciaux a été moins dynamique que le
commerce mondial. Toutefois, dans les quatre régions, la croissance exprimée en
dollars a été plus forte en 2004 qu'en 2003, qu'il s'agisse des exportations ou
des importations. Par contre, en Europe, qui occupe le premier rang mondial pour
le commerce des services, les exportations et importations de services
commerciaux ont moins augmenté en 2004 que pendant l'année précédente Une
ventilation détaillée par région du commerce de ces services figure dans le
tableau 2 de l'Appendice.
Graphique 5
Exportations de marchandises et de services commerciaux de l'Europe,
2002-2004
(Variation en pourcentage)
ILes informations disponibles (quoique incomplètes) sur le commerce des services commerciaux par pays en 2004 font apparaître qu'il s'est développé plus vite en Asie qu'en Amérique du Nord ou en Europe. Les États Unis, dont les exportations et importations de services ont un peu moins progressé que le commerce mondial des services, n'en sont pas moins demeurés le premier exportateur et importateur mondial de services commerciaux. En partie à cause d'une révision de ses statistiques de la balance des paiements en 2003, le Japon est devenu le cinquième exportateur mondial de services commerciaux, avant l'Italie et l'Espagne. Même si ses importations de services commerciaux ont plus progressé que le commerce mondial des services en 2004, il est resté au quatrième rang des importateurs. La République de Corée a gagné deux places dans le classement des exportateurs et importateurs de services commerciaux en 2004. Parmi les principales nations commerçantes d'Europe, c'est le Royaume Uni qui a connu la plus forte croissance des exportations, confirmant ainsi sa position de premier exportateur européen de services. L'Allemagne, dont les exportations et importations de services se sont développées moins vite que le commerce mondial des services, n'en a pas moins conservé son rang de deuxième importateur et troisième exportateur mondial de services en 2004 (voir le tableau 5 de l'Appendice).
Perspectives du commerce pour 2005
La croissance du commerce mondial a commencé à
s'essouffler dans la seconde moitié de 2004. Au deuxième trimestre, le commerce
des marchandises et des services dans les pays de l'OCDE augmentait à un taux
annuel de 12 pour cent, mais la progression n'était plus que de 6 pour cent au
troisième trimestre et de 4 pour cent au quatrième trimestre (voir le
graphique 6). Au cours des six derniers mois de 2004, la
croissance économique s'est nettement ralentie en Europe et au Japon, alors
qu'aux États-Unis et dans un certain nombre de grandes économies en
développement (Chine et Brésil par exemple), la croissance du PIB est restée
vigoureuse. À l'échelle mondiale, ces tendances divergentes ont entraîné un
fléchissement de l'activité économique. Les projections pour 2005 font
apparaître une croissance plus modérée de l'économie mondiale, qui se situerait
entre 3 et 3,5 pour cent environ. Pour la zone euro et le Japon, on prévoit que
la croissance se ralentira encore, en partie à cause de la réduction projetée de
l'excédent du commerce extérieur. Pour les États-Unis et la Chine, les
projections indiquent qu'une décélération de la croissance des investissements
contribuera pour beaucoup à une baisse modérée de la croissance du PIB.
Par rapport à 2004, on s'attend que les taux d'intérêt réels augmenteront sur
les marchés des pays développés et que la hausse des coûts de l'énergie partout
dans le monde se traduira par une certaine faiblesse de l'économie mondiale.
D'ordinaire, les variations de la croissance du produit intérieur brut (PIB)
mondial s'accompagnent de variations plus importantes de la croissance du
commerce mondial et, si l'affaiblissement des secteurs du matériel d'information
et de télécommunication est aussi prononcé que les projections ne l'annoncent,
le fléchissement du commerce pourrait être plus marqué qu'en cas de
ralentissement “normal” de l'économie du fait de la part considérable des
secteurs en question dans le commerce international des marchandises. La demande
d'importations dans la CEI, au Moyen-Orient, en Afrique et en Amérique latine
devrait rester relativement forte et tempérer quelque peu la décélération du
commerce mondial.
Graphique 6
Croissance du PIB et du commerce des pays de
l'OCDE en termes réels, 2003-2004
Source: OCDE, Olisnet.
La nette appréciation effective réelle du yen et de nombreuses monnaies européennes depuis 2002 risque de peser sur les résultats à l'exportation du Japon et d'une partie de l'Europe en 2005. Malgré la dépréciation du dollar EU vis-à-vis du yen, du dollar canadien, de l'euro et d'autres monnaies européennes, les importations des États-Unis ont continué de croître plus vite que les exportations jusqu'au quatrième trimestre de 2004. Toutefois, pour 2005, il est projeté que la forte dépréciation effective réelle cumulée du dollar EU freinera la croissance des importations et favorisera celle des exportations. Sous l'effet conjugué de ces divers facteurs, la croissance du commerce mondial des marchandises devrait se ralentir, de 9 pour cent en 2004 à 6,5 pour cent en 2005.
Appendice: Tableau 1
Commerce mondial des marchandises, par région
et pour certains pays, 2004
(Milliards de dollars et pourcentage)
|
Exportations |
Importations | ||||||||||
|
Valeur |
Variation annuelle en pourcentage |
Valeur |
Variation annuelle en pourcentage | ||||||||
|
2004 |
1995–00 |
2001 |
2002 |
2003 |
2004 |
2004 |
1995–00 |
2001 |
2002 |
2003 |
2004 |
Monde |
8880 |
5 |
–4 |
5 |
17 |
21 |
9215 |
5 |
–4 |
4 |
16 |
21 |
Amérique du Nord |
1330 |
7 |
–6 |
–4 |
5 |
14 |
2010 |
11 |
–6 |
2 |
7 |
16 |
États-Unis |
819 |
6 |
–6 |
–5 |
4 |
13 |
1526 |
10 |
–6 |
2 |
8 |
17 |
Canada |
322 |
8 |
–6 |
–3 |
8 |
18 |
276 |
8 |
–7 |
0 |
8 |
13 |
Mexique |
189 |
16 |
–5 |
1 |
3 |
14 |
206 |
19 |
–4 |
0 |
1 |
16 |
Amérique du Sud et centrale (a) |
272 |
5 |
–3 |
0 |
13 |
28 |
238 |
3 |
–1 |
–13 |
5 |
27 |
Brésiil |
96 |
3 |
6 |
4 |
21 |
32 |
66 |
2 |
0 |
–15 |
2 |
30 |
Autres pays d'Amérique du Sud et |
175 |
6 |
–7 |
–1 |
9 |
26 |
172 |
4 |
–1 |
–12 |
6 |
25 |
Europe |
4024 |
2 |
1 |
7 |
19 |
19 |
4133 |
4 |
–2 |
5 |
20 |
20 |
Union européenne (25) |
3708 |
2 |
1 |
7 |
19 |
19 |
3784 |
4 |
–1 |
5 |
20 |
19 |
Allemagne |
915 |
1 |
4 |
8 |
22 |
22 |
717 |
1 |
–2 |
1 |
23 |
19 |
France |
451 |
2 |
–1 |
3 |
18 |
15 |
464 |
3 |
–3 |
0 |
21 |
16 |
Royaume-Uni |
346 |
4 |
–4 |
3 |
9 |
13 |
462 |
5 |
–3 |
4 |
13 |
18 |
Italie |
346 |
1 |
2 |
4 |
18 |
16 |
349 |
3 |
–1 |
5 |
20 |
17 |
Autres pays d'Europe |
204 |
3 |
0 |
4 |
14 |
19 |
165 |
1 |
–1 |
2 |
15 |
18 |
Suisse |
118 |
0 |
1 |
7 |
15 |
18 |
111 |
1 |
1 |
–1 |
15 |
16 |
Europe du Sud-Est |
112 |
5 |
10 |
15 |
29 |
32 |
183 |
8 |
–8 |
20 |
32 |
36 |
CEI |
263 |
5 |
0 |
5 |
27 |
35 |
171 |
–3 |
16 |
9 |
27 |
31 |
Fédération de Russie |
183 |
5 |
–2 |
4 |
27 |
35 |
95 |
–6 |
20 |
12 |
23 |
28 |
Afrique |
228 |
6 |
–6 |
3 |
23 |
31 |
207 |
0 |
4 |
1 |
22 |
25 |
Afrique du Sud |
46 |
1 |
–2 |
2 |
23 |
26 |
55 |
–1 |
–5 |
4 |
40 |
34 |
Afrique sans Afrique |
183 |
7 |
–7 |
3 |
23 |
32 |
152 |
1 |
6 |
0 |
16 |
22 |
Pays exportateurs de |
113 |
12 |
–13 |
1 |
27 |
41 |
52 |
0 |
20 |
–5 |
21 |
32 |
Pays non exportateurs |
69 |
0 |
2 |
7 |
18 |
19 |
100 |
1 |
1 |
2 |
14 |
18 |
Moyen-Orient |
379 |
12 |
–11 |
5 |
21 |
26 |
243 |
4 |
6 |
4 |
13 |
23 |
Asie |
2385 |
5 |
–9 |
8 |
18 |
25 |
2214 |
3 |
–7 |
6 |
19 |
27 |
Japon |
565 |
2 |
–16 |
3 |
13 |
20 |
455 |
2 |
–8 |
–3 |
14 |
19 |
Chine |
593 |
11 |
7 |
22 |
35 |
35 |
561 |
11 |
8 |
21 |
40 |
36 |
Quatre nations |
637 |
5 |
–14 |
5 |
15 |
26 |
586 |
2 |
–16 |
3 |
13 |
28 |
Inde |
73 |
7 |
2 |
14 |
16 |
27 |
95 |
8 |
–2 |
12 |
26 |
34 |
Pour mémoire: |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
MERCOSUR (4) |
135 |
4 |
4 |
1 |
19 |
28 |
94 |
2 |
–6 |
–26 |
10 |
37 |
ANASE (10) |
550 |
6 |
–10 |
5 |
12 |
20 |
491 |
1 |
–8 |
4 |
10 |
26 |
Échanges extra-UE (25) |
1203 |
– |
1 |
6 |
17 |
20 |
1279 |
– |
–4 |
1 |
19 |
20 |
UE (15) |
3447 |
2 |
0 |
6 |
19 |
18 |
3485 |
3 |
–2 |
4 |
20 |
18 |
UE (10 nouveaux |
260 |
8 |
11 |
14 |
29 |
32 |
299 |
9 |
6 |
11 |
26 |
28 |
Économies en |
2780 |
8 |
–7 |
7 |
18 |
26 |
2523 |
5 |
–4 |
4 |
16 |
27 |
Économies en |
1712 |
7 |
–7 |
10 |
20 |
27 |
1629 |
4 |
–7 |
9 |
21 |
30 |
(a) Y compris les Caraïbes.
(b) Algérie, Angola, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Libye, Nigéria,
Soudan.
(c) Corée Rép. de; Hong Kong, Chine; Singapour et Taipei chinois.
Source: OMC.
Appendice: Tableau 2
Commerce mondial des services commerciaux, par
région et pour certains pays, 2004
(Milliards de dollars et pourcentage)
|
Exportations |
Importations | ||||||||||
|
Valeur |
Variation annuelle en pourcentage |
Valeur |
Variation annuelle en pourcentage | ||||||||
|
2004 |
1995–00 |
2001 |
2002 |
2003 |
2004 |
2004 |
1995–00 |
2001 |
2002 |
2003 |
2004 |
Monde |
2100 |
5 |
0 |
7 |
13 |
16 |
2081 |
4 |
1 |
5 |
14 |
16 |
Amérique du Nord |
380 |
7 |
–4 |
2 |
5 |
11 |
334 |
9 |
–1 |
3 |
9 |
13 |
États-Unis |
319 |
7 |
–4 |
2 |
5 |
11 |
259 |
10 |
–1 |
2 |
8 |
13 |
Canada |
47 |
9 |
–3 |
4 |
5 |
12 |
56 |
6 |
–1 |
3 |
12 |
12 |
Mexique |
14 |
7 |
–7 |
–1 |
1 |
11 |
19 |
13 |
–1 |
3 |
4 |
8 |
Amérique du Sud et centrale (a) |
55 |
6 |
–2 |
–3 |
9 |
15 |
57 |
4 |
0 |
–12 |
5 |
14 |
Brésil |
11 |
8 |
–3 |
1 |
9 |
20 |
16 |
3 |
2 |
–15 |
8 |
12 |
Autres pays d'Amérique du Sud et |
44 |
6 |
–2 |
–4 |
9 |
13 |
41 |
4 |
0 |
–10 |
4 |
15 |
Europe |
1114 |
4 |
3 |
9 |
19 |
16 |
1019 |
4 |
3 |
8 |
19 |
14 |
Union européenne (25) |
1005 |
4 |
4 |
9 |
18 |
16 |
948 |
4 |
4 |
8 |
19 |
14 |
Allemagne |
126 |
2 |
5 |
17 |
18 |
9 |
191 |
1 |
4 |
4 |
18 |
11 |
Royaume-Uni |
169 |
9 |
–1 |
11 |
13 |
16 |
135 |
9 |
0 |
9 |
13 |
13 |
France |
108 |
–1 |
2 |
5 |
15 |
10 |
95 |
–1 |
3 |
11 |
22 |
13 |
Italie |
85 |
–2 |
2 |
4 |
18 |
21 |
80 |
0 |
3 |
9 |
20 |
9 |
Autres pays d'Europe |
64 |
3 |
–3 |
9 |
15 |
15 |
46 |
2 |
5 |
8 |
15 |
15 |
Suisse |
37 |
2 |
–6 |
11 |
14 |
12 |
21 |
1 |
6 |
5 |
12 |
8 |
Europe du Sud-Est |
44 |
8 |
–11 |
1 |
35 |
21 |
24 |
9 |
–12 |
8 |
26 |
30 |
CEI |
32 |
2 |
13 |
20 |
16 |
22 |
49 |
0 |
24 |
16 |
15 |
27 |
Fédération de Russie |
20 |
–2 |
17 |
20 |
18 |
25 |
34 |
–4 |
23 |
15 |
16 |
27 |
Afrique |
47 |
3 |
1 |
4 |
21 |
22 |
54 |
2 |
2 |
5 |
13 |
19 |
Afrique du Sud |
8 |
2 |
–7 |
1 |
40 |
24 |
9 |
0 |
–9 |
2 |
40 |
24 |
Moyen-Orient |
36 |
10 |
–5 |
–2 |
11 |
18 |
66 |
5 |
–2 |
1 |
22 |
17 |
Asie |
436 |
3 |
–1 |
8 |
9 |
21 |
501 |
2 |
–2 |
4 |
8 |
22 |
Japon |
94 |
1 |
–6 |
2 |
8 |
23 |
134 |
–1 |
–7 |
0 |
3 |
21 |
Chine |
59 |
10 |
9 |
20 |
18 |
... |
70 |
8 |
9 |
18 |
19 |
... |
Quatre nations |
156 |
3 |
–1 |
5 |
7 |
20 |
145 |
4 |
–1 |
6 |
4 |
22 |
India |
32 |
21 |
19 |
12 |
20 |
... |
38 |
14 |
16 |
–2 |
25 |
... |
Pour mémoire: |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
MERCOSUR (4) |
18 |
6 |
–5 |
–11 |
14 |
21 |
24 |
4 |
–2 |
–25 |
10 |
15 |
ANASE (10) |
87 |
–1 |
–1 |
7 |
–2 |
21 |
108 |
2 |
–1 |
4 |
4 |
18 |
(a) Y compris les Caraïbes.
(b) Corée, Rép. de; Hong Kong, Chine;
Singapour; Taipei chinois.
Source: OMC
Appendice: Tableau 3
Commerce mondial des marchandises: principaux
exportateurs et importateurs en 2004
(Milliards de dollars et pourcentage)
|
|
|
|
Variation annuelle |
|
|
|
|
Variation annuelle |
|
|
|
|
en |
|
|
|
|
en |
Rang |
Exportateurs |
Valeur |
Part |
pourcen- |
Rank |
Importateurs |
Valeur |
Part |
pourcen- |
1 |
Allemagne |
914.8 |
10.0 |
22 |
1 |
États-Unis |
1526.4 |
16.1 |
17 |
2 |
États-Unis |
819.0 |
9.0 |
13 |
2 |
Allemagne |
717.5 |
7.6 |
19 |
3 |
Chine |
593.4 |
6.5 |
35 |
3 |
Chine |
561.4 |
5.9 |
36 |
4 |
Japon |
565.5 |
6.2 |
20 |
4 |
France |
464.1 |
4.9 |
16 |
5 |
France |
451.0 |
4.9 |
15 |
5 |
Royaume-Uni |
462.0 |
4.9 |
18 |
6 |
Pays-Bas |
358.8 |
3.9 |
21 |
6 |
Japon |
454.5 |
4.8 |
19 |
7 |
Italie |
346.1 |
3.8 |
16 |
7 |
Itaie |
349.0 |
3.7 |
17 |
8 |
Royaume-Uni |
345.6 |
3.8 |
13 |
8 |
Pays-Bas |
319.9 |
3.4 |
21 |
9 |
Canada |
322.0 |
3.5 |
18 |
9 |
Belgique |
287.2 |
3.0 |
22 |
10 |
Belgique |
308.9 |
3.4 |
21 |
10 |
Canada |
275.8 |
2.9 |
13 |
11 |
Hong Kong, Chine |
265.7 |
2.9 |
16 |
11 |
Hong Kong, Chine |
273.0 |
2.9 |
17 |
|
exportations |
22.6 |
0.2 |
15 |
|
importations |
29.9 |
0.3 |
24 |
|
réexportations |
243.1 |
2.7 |
16 |
12 |
Espagne |
249.8 |
2.6 |
20 |
12 |
Corée, Rép. de |
253.9 |
2.8 |
31 |
13 |
Corée, Rép. de |
224.4 |
2.4 |
26 |
13 |
Mexique |
188.6 |
2.1 |
14 |
14 |
Mexique |
206.4 |
2.2 |
16 |
14 |
Fédération de Russie |
183.2 |
2.0 |
35 |
15 |
Taipei, Chinois |
167.9 |
1.8 |
32 |
15 |
Taipei chinois |
181.4 |
2.0 |
21 |
16 |
Singapour |
163.8 |
1.7 |
28 |
16 |
Singapour |
179.5 |
2.0 |
25 |
|
importations |
82.8 |
0.9 |
30 |
|
exportations |
98.5 |
1.1 |
23 |
17 |
Autriche |
115.1 |
1.2 |
16 |
|
réexportations |
81.0 |
0.9 |
26 |
18 |
Suisse |
111.5 |
1.2 |
16 |
17 |
Espagne |
179.0 |
2.0 |
15 |
19 |
Australie |
107.8 |
1.1 |
21 |
18 |
Malaisie |
126.5 |
1.4 |
21 |
20 |
Malaisie |
105.2 |
1.1 |
26 |
19 |
Suède |
121.0 |
1.3 |
19 |
|
|
|
|
|
20 |
Arabie saoudite |
119.6 |
1.3 |
28 |
|
|
|
|
|
21 |
Suisse |
118.4 |
1.3 |
18 |
21 |
Suède |
97.6 |
1.0 |
17 |
22 |
Autriche |
115.7 |
1.3 |
19 |
22 |
Turquie |
97.2 |
1.0 |
40 |
23 |
Irlande |
104.1 |
1.1 |
12 |
23 |
Thaïlande |
95.4 |
1.0 |
26 |
24 |
Thaïlande |
97.7 |
1.1 |
22 |
24 |
Inde |
95.2 |
1.0 |
34 |
25 |
Brésil |
96.5 |
1.1 |
32 |
25 |
Fédération de Russie (b) |
94.8 |
1.0 |
28 |
26 |
Australie |
86.6 |
0.9 |
21 |
26 |
Pologne |
87.8 |
0.9 |
29 |
27 |
Norvège |
82.0 |
0.9 |
22 |
27 |
République tchèque (b) |
67.9 |
0.7 |
31 |
28 |
Émirats arabes unis |
79.5 |
0.9 |
21 |
28 |
Danemark |
67.2 |
0.7 |
17 |
29 |
Danemark |
75.6 |
0.8 |
14 |
29 |
Brésil |
65.9 |
0.7 |
30 |
30 |
Pologne |
74.1 |
0.8 |
38 |
30 |
Irlande |
60.1 |
0.6 |
12 |
|
Total (c) |
7753.5 |
85.0 |
- |
|
Total (c) |
7971.8 |
84.3 |
– |
|
Monde (c) |
9123.5 |
100.0 |
21 |
|
Monde (c) |
9458.3 |
100.0 |
21 |
(a) Les importations définitives
s'entendent des importations moins les réexportations.
(b) Importations f.a.b.
(c) Y compris d'importantes
réexportations ou importations destinées à la réexportation.
Appendice: Tableau 4
Commerce mondial de marchandises (non compris
les échanges intra-UE (25)): principaux exportateurs et importateurs en 2004
(Milliards de dollars et pourcentage)
|
|
|
|
Variation annuelle |
|
|
|
|
Variation annuelle |
|
|
|
|
en |
|
|
|
|
en |
Rang |
Exportateurs |
Valeur |
Part |
pourcen- |
Rank |
Importateurs |
Valeur |
Part |
pourcen- |
1 |
Exportations extra-UE (25) |
1202.8 |
18.2 |
20 |
1 |
États-Unis |
1526.4 |
22.0 |
17 |
2 |
États-Unis |
819.0 |
12.4 |
13 |
2 |
Importations extra-UE (25) |
1279.5 |
18.4 |
20 |
3 |
Chine |
593.4 |
9.0 |
35 |
3 |
Chine |
561.4 |
8.1 |
36 |
4 |
Japon |
565.5 |
8.5 |
20 |
4 |
Japon |
454.5 |
6.5 |
19 |
5 |
Canada |
322.0 |
4.9 |
18 |
5 |
Canada |
275.8 |
4.0 |
13 |
6 |
Hong Kong, Chine |
265.7 |
4.0 |
16 |
6 |
Hong Kong, Chine |
273.0 |
3.9 |
17 |
|
exportations |
22.6 |
0.3 |
15 |
|
importations |
29.9 |
0.4 |
24 |
|
réexportations |
243.1 |
3.7 |
16 |
7 |
Corée, Rép. de |
224.4 |
3.2 |
26 |
7 |
Corée, Rép. de |
253.9 |
3.8 |
31 |
8 |
Mexique |
206.4 |
3.0 |
16 |
8 |
Mexique |
188.6 |
2.8 |
14 |
9 |
Taipei, Chinois |
167.9 |
2.4 |
32 |
9 |
Fédération de Russie |
183.2 |
2.8 |
35 |
10 |
Singapour |
163.8 |
2.4 |
28 |
10 |
Taipei, Chinois |
181.4 |
2.7 |
21 |
|
importations |
82.8 |
1.2 |
30 |
11 |
Singapour |
179.5 |
2.7 |
25 |
11 |
Suisse |
111.5 |
1.6 |
16 |
|
exportations |
98.5 |
1.5 |
23 |
12 |
Australie |
107.8 |
1.5 |
21 |
|
réexportations |
81.0 |
1.2 |
26 |
13 |
Malaisie |
105.2 |
1.5 |
26 |
12 |
Malaisie |
126.5 |
1.9 |
21 |
14 |
Turquie |
97.2 |
1.4 |
40 |
13 |
Arabie saoudite |
119.6 |
1.8 |
28 |
15 |
Thaïlande |
95.4 |
1.4 |
26 |
14 |
Suisse |
118.4 |
1.8 |
18 |
16 |
Inde |
95.2 |
1.4 |
34 |
15 |
Thaïlande |
97.7 |
1.5 |
22 |
17 |
Fédération de Russie (b) |
94.8 |
1.4 |
28 |
16 |
Brésil |
96.5 |
1.5 |
32 |
18 |
Brésil |
65.9 |
0.9 |
30 |
17 |
Australie |
86.6 |
1.3 |
21 |
19 |
Afrique du Sud |
55.2 |
0.8 |
34 |
18 |
Norvège |
82.0 |
1.2 |
22 |
20 |
Norvège |
48.2 |
0.7 |
22 |
19 |
Émirats arabes unis |
79.5 |
1.2 |
21 |
|
|
|
|
|
20 |
Inde |
72.5 |
1.1 |
27 |
|
|
|
|
|
21 |
Indonésie |
69.7 |
1.1 |
14 |
21 |
Émirats arabes unis |
47.4 |
0.7 |
20 |
22 |
Turquie |
62.8 |
0.9 |
33 |
22 |
Indonésie |
46.2 |
0.7 |
42 |
23 |
Afrique du Sud |
45.9 |
0.7 |
26 |
23 |
Israël |
43.4 |
0.6 |
20 |
24 |
Iran, Rép. islamique d' |
42.5 |
0.6 |
26 |
24 |
Arabie saoudite |
43.0 |
0.6 |
16 |
25 |
Philippines |
39.6 |
0.6 |
7 |
25 |
Philippines |
42.6 |
0.6 |
8 |
26 |
Israël |
36.9 |
0.6 |
17 |
26 |
Iran, Rép. islamique d' |
32.7 |
0.5 |
25 |
27 |
Argentine |
34.3 |
0.5 |
16 |
27 |
Romania |
32.7 |
0.5 |
36 |
28 |
Ukraine |
32.7 |
0.5 |
42 |
28 |
Viet Nam |
31.0 |
0.4 |
23 |
29 |
Chili |
32.0 |
0.5 |
52 |
29 |
Ukraine |
29.0 |
0.4 |
26 |
30 |
Algérie |
31.7 |
0.5 |
29 |
30 |
Chili |
24.8 |
0.4 |
28 |
|
Total (c) |
6062.2 |
91.6 |
– |
|
Total (c) |
6382.2 |
91.8 |
– |
|
Monde (c) |
6618.7 |
100.0 |
22 |
|
Monde (c) |
6953.5 |
100.0 |
22 |
(a) Les importations définitives
s'entendent des importations moins les réexportations.
(b) Importations f.a.b.
(c) Y compris d'importantes
réexportations ou importations destinées à la réexportation.
Appendice: Tableau 5
Commerce mondial des services commerciaux:
principaux exportateurs et importateurs en 2004
(Milliards de dollars et pourcentage)
|
|
|
|
Variation annuelle |
|
|
|
|
Variation annuelle |
|
|
|
|
en |
|
|
|
|
en |
Rang |
Exportateurs |
Valeur |
Part |
pourcen- |
Rank |
Importateurs |
Valeur |
Part |
pourcen- |
1 |
États-Unis |
319.3 |
15.2 |
11 |
1 |
États-Unis |
259.0 |
12.4 |
13 |
2 |
Royaume-Uni |
169.2 |
8.1 |
16 |
2 |
Allemagne |
190.8 |
9.2 |
11 |
3 |
Allemagne |
126.1 |
6.0 |
9 |
3 |
Royaume-Uni |
134.7 |
6.5 |
13 |
4 |
France |
108.4 |
5.2 |
10 |
4 |
Japon |
133.6 |
6.4 |
21 |
5 |
Japon |
93.8 |
4.5 |
23 |
5 |
France |
94.5 |
4.5 |
13 |
6 |
Italie |
84.6 |
4.0 |
21 |
6 |
Italie |
79.6 |
3.8 |
9 |
7 |
Espagne |
84.2 |
4.0 |
10 |
7 |
Pays-Bas |
72.4 |
3.5 |
11 |
8 |
Pays-Bas |
72.4 |
3.4 |
15 |
8 |
Chine |
69.7 |
3.3 |
... |
9 |
Chine |
58.9 |
2.8 |
... |
9 |
Irlande |
58.2 |
2.8 |
11 |
10 |
Hong Kong, China |
54.0 |
2.6 |
20 |
10 |
Canada |
55.9 |
2.7 |
12 |
11 |
Belgique |
49.5 |
2.4 |
15 |
11 |
Espagne |
53.3 |
2.6 |
17 |
12 |
Autriche |
47.2 |
2.2 |
12 |
12 |
Corée, Rép. de |
49.6 |
2.4 |
24 |
13 |
Canada |
46.9 |
2.2 |
12 |
13 |
Belgique |
48.4 |
2.3 |
15 |
14 |
Irlande |
46.2 |
2.2 |
22 |
14 |
Autriche |
48.0 |
2.3 |
16 |
15 |
Corée, Rép. de |
39.7 |
1.9 |
26 |
15 |
Inde |
37.9 |
1.8 |
... |
16 |
Suède |
37.8 |
1.8 |
25 |
16 |
Singapour |
36.2 |
1.7 |
23 |
17 |
Danemark |
37.5 |
1.8 |
18 |
17 |
Danemark |
34.3 |
1.6 |
21 |
18 |
Suisse |
37.1 |
1.8 |
12 |
18 |
Fédération de Russie |
33.5 |
1.6 |
27 |
19 |
Singapour |
36.6 |
1.7 |
19 |
19 |
Suède |
33.2 |
1.6 |
16 |
20 |
Luxembourg |
33.4 |
1.6 |
35 |
20 |
Taipei, Chinois |
29.9 |
1.4 |
20 |
21 |
Grèce |
33.2 |
1.6 |
37 |
21 |
Hong Kong, China |
29.3 |
1.4 |
16 |
22 |
Inde (a) |
32.2 |
1.5 |
... |
22 |
Australie |
25.5 |
1.2 |
21 |
23 |
Norvège |
25.5 |
1.2 |
19 |
23 |
Norvège |
23.9 |
1.1 |
21 |
24 |
Taipei, Chinois |
25.4 |
1.2 |
11 |
24 |
Luxembourg |
22.7 |
1.1 |
38 |
25 |
Australie |
24.6 |
1.2 |
19 |
25 |
Thaïlande |
22.0 |
1.1 |
22 |
26 |
Turquie |
23.4 |
1.1 |
23 |
26 |
Suisse |
20.7 |
1.0 |
8 |
27 |
Fédération de Russie |
19.9 |
0.9 |
25 |
27 |
Indonésie (a) |
19.9 |
1.0 |
... |
28 |
Thaïlande |
18.1 |
0.9 |
15 |
28 |
Malaisie |
19.2 |
0.9 |
11 |
29 |
Malaisie |
18.0 |
0.9 |
34 |
29 |
Mexique |
19.1 |
0.9 |
8 |
30 |
Israël |
14.4 |
0.7 |
18 |
30 |
Brésil |
16.3 |
0.8 |
12 |
|
Total |
1 815.0 |
86.5 |
– |
|
Total |
1 770.0 |
85.1 |
– |
|
Monde |
2 100.0 |
100.0 |
16 |
|
Monde |
2 080.0 |
100.0 |
16 |
(a) Estimations du Secrétariat.
Note: Les chiffres concernant un certain nombre de pays et de territoires
sont des estimations du Secrétariat. Les variations annuelles en pourcentage et
les classements sont affectés par des solutions de continuité dans les séries
pour un grand nombre d'économies, ainsi que par des problèmes de comparabilité
entre pays.
Notes:
1. Une nouvelle ventilation régionale a été
adoptée, et elle est utilisée pour l'analyse des courants d'échanges
internationaux. La composition par pays des régions a été modifiée en raison de
l'élargissement de l'Union européenne en mai 2004, la distinction faite
précédemment entre “Europe occidentale” et “pays en transition” devenant
inutile. Les Amériques ont elles aussi fait l'objet d'un changement important,
qui a consisté à inclure le Mexique dans l'Amérique du Nord et à créer une
nouvelle région — Amérique du Sud et centrale (y compris les Caraïbes). retour au texte
2. OCDE (2004). Perspectives économiques de l'OCDE,
volume 2004/2, n° 76, décembre 2004. retour au texte
3. Commission économique pour l'Amérique latine et
les Caraïbes, Preliminary Overview of the Economies of Latin America and the
Caribbean, 2004. retour au texte
4. S'agissant des marchés boursiers, l'indice de
Morgan Stanley Capital International a fait apparaître une augmentation de 10,6
pour cent, et l'indice Citigroup World Government Board un taux de rendement de
9,6 pour cent le 31 décembre 2004, d'après The Economist des 15-21 janvier 2005.
retour au texte
5. CNUCED, Communiqué de presse du 11 janvier 2005.
retour au texte
6. Les investissements étrangers directs de la
Chine ne se limitent pas aux produits de base. D'autres investissements
importants ont été signalés, par exemple, dans les secteurs automobile et
informatique.
retour au texte
7. Institute of International Finance, Capital
Flows to Emerging Markets, 19 janvier 2005. retour au
texte
8. La demande mondiale de pétrole a augmenté
de 3,3 pour cent pour atteindre 2,66 millions de barils par jour en 2004, selon
l'Agence internationale de l'énergie. Voir Agence internationale de l'énergie
(AIE), monthly Oil Market Report, janvier 2005. retour au texte
9. OCDE (2004) et AIE, monthly Oil Market Reports.
retour au texte
10. Il existe différentes méthodes de calcul du
prix "réel" du pétrole. Dans certains cas, le prix nominal est ajusté en
fonction du coefficient de déflation du PIB des États-Unis et, dans d'autres, de
l'indice de la valeur unitaire à l'exportation des produits manufacturés des
pays développés. Pour étudier les courants d'échanges mondiaux, l'indice des
prix mondiaux à l'exportation est considéré comme le coefficient de déflation le
plus approprié.
retour au texte
11. Sur le plan mondial, les expéditions de
téléphones mobiles ont progressé de 29,3 pour cent pour atteindre 665 millions
d'unités en 2004, d'après le communiqué de presse du 27 janvier 2005 d'IDC. Les
expéditions d'ordinateurs personnels se sont redressées de 11,6 pour cent,
passant à 183 millions d'unités en 2004, d'après le communiqué de presse de
février 2005 de Gartner. Les ventes mondiales de semi conducteurs se sont
accrues de 28 pour cent, s'établissant à 213 milliards de dollars en 2004,
d'après le communiqué de presse du 31 janvier 2005 de la Semiconductor Industry
Association.
retour au texte
12. Les cinq économies d'Asie sont: la Malaisie,
les Philippines, Singapour, le Taipei chinois et la République de Corée.
retour au texte
13. ONU, Commission économique pour l'Europe,
Étude sur la situation économique de l'Europe, 2005, n° 1, chapitre 6: Foreign
Trade and Payments in the EU-10, South-East Europe and the CIS (commerce
extérieur et paiements dans l'UE à 10, l'Europe du Sud Est et la CEI). En
particulier, encadré 6.2.2: Towards a free trade area in South-East Europe (vers
une zone de libre échange dans l'Europe du Sud Est). retour au texte
14. Commerce des services commerciaux mesuré par
les chiffres de la balance des paiements qui couvrent principalement les modes 1
et 2 tels qu'ils sont définis par l'AGCS. Pour avoir un tableau plus complet du
commerce des services, il convient de prendre en compte la fourniture de
services suivant les modes 3 et 4. retour au texte
15. L'Organisation mondiale du tourisme signale
que les arrivées de touristes internationaux ont atteint un nouveau record de
760 millions, soit 10 pour cent de plus qu'en 2003. Organisation mondiale du
tourisme, communiqué de presse, 2 février 2005.
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