OMC: COMMUNIQUÉ DE PRESSE 2009

PRESS/554

LE COMMERCE MONDIAL EN 2008, LES PERSPECTIVES POUR 2009

L’OMC prévoit un recul du commerce mondial de 9 pour cent en 2009 sous l’effet de la récession

Ce communiqué de presse a été publié, par souci d'honnêteté envers les autres médias, avant le 25 mars — date de levée de l'embargo — en raison d'une rupture de cet embargo tout d'abord en Hollande par NRC Handelsblad, sur son site web et dans son édition imprimée du soir du 23 mars, puis par l'agence de presse Bloomberg.
 

    



L'effondrement de la demande mondiale qu'a entraîné la plus forte récession économique observée depuis des décennies conduira à une baisse des exportations d'environ 9 pour cent en volume1 en 2009, une contraction sans précédent depuis la Deuxième Guerre mondiale, ont prévu aujourd'hui les économistes de l'OMC. La contraction sera particulièrement marquée dans les pays développés qui connaîtront cette année un recul de 10 pour cent de leurs exportations. Dans les pays en développement, dont la croissance est beaucoup plus tributaire des échanges, les exportations n'augmenteront que de 2 à 3 pour cent en 2009, selon les économistes de l'OMC.

Le ralentissement de l'activité économique dans la majeure partie du monde industrialisé et les fortes diminutions des exportations déjà affichées pour les premiers mois de l'année par la plupart des grandes économies — en particulier d'Asie — expliquent les prévisions exceptionnellement sombres pour le commerce en 2009, a indiqué l'OMC dans son évaluation annuelle du commerce mondial.

Les signes d'une forte dégradation du commerce sont devenus manifestes à la fin de 2008 lorsque la demande a fléchi et la production a ralenti. Même si la croissance des échanges mondiaux a été de 2 pour cent en volume pour l'ensemble de 2008, elle s'est essoufflée ces six derniers mois pour tomber à un niveau nettement inférieur aux 6 pour cent de croissance en volume enregistrés en 2007.

“Ces 30 dernières années, la part du commerce dans l'activité économique n'a cessé d'augmenter, la croissance des échanges dépassant souvent les gains de production. Pour de nombreux produits, la production dépend de sources d'approvisionnement disséminées dans le monde de sorte qu'il y a un effet multiplicateur — quand la demande globale enregistre un fort recul, le commerce ralentit encore plus. L'épuisement des fonds disponibles pour le financement du commerce a contribué au déclin important des flux commerciaux, en particulier dans les pays en développement”, a dit le Directeur général, M. Pascal Lamy.

“En conséquence, des milliers d'emplois liés au commerce disparaissent. Les gouvernements doivent éviter d'aggraver encore cette situation déjà mauvaise en recourant à des mesures protectionnistes qui en réalité ne protègent aucune nation et risquent d'entraîner de nouvelles pertes d'emplois. Nous suivons de près l'évolution des politiques commerciales. Il y a un recours croissant aux mesures protectionnistes. Le risque augmente que ces mesures fassent caler le moteur de la reprise que constitue le commerce. Nous devons être vigilants parce que nous savons qu'en imposant des restrictions à l'importation nous ne faisons qu'encourager nos partenaires commerciaux à faire de même et à s'en prendre à nos exportations. Le commerce peut être un puissant outil pour sortir le monde de cette crise économique. À Londres, les dirigeants du G 20 auront une occasion unique de s'unir pour passer de la parole aux actes et s'abstenir de toute mesure protectionniste supplémentaire qui rendrait les efforts de relance au niveau mondial moins efficaces,” a dit M. Lamy.


La crise financière à l'origine de la récession

Suite à l'aggravation spectaculaire de la crise financière depuis septembre de l'année dernière, la croissance réelle de la production mondiale a ralenti pour tomber à 1,7 pour cent, contre 3,5 pour cent en 2007, et elle enregistrera vraisemblablement une baisse de 1 à 2 pour cent en 2009. Il s'agit là du premier recul de la production mondiale totale depuis les années 30 et son impact sur le commerce est encore amplifié. Mais les économistes de l'OMC lancent une mise en garde en disant que les turbulences extraordinaires observées sur les marchés mondiaux ces derniers mois et l'incertitude qui persiste quant à l'évolution à court terme de l'économie mondiale rendent particulièrement difficile l'établissement des estimations préliminaires pour le commerce en 2008 et des projections pour 2009.

Un aspect marquant du ralentissement actuel du commerce mondial est la synchronisation des tendances, à savoir que les exportations et les importations mensuelles des grandes économies développées et en développement connaissent toutes une tendance parallèle à la baisse depuis septembre 2008 (voir le graphique 1 de l'Appendice). Certains commentateurs avaient supposé que, compte tenu de la part croissante des pays en développement dans les échanges mondiaux et de la diversification géographique accrue de ces flux, il y aurait eu un effet de “découplage” rendant les pays en développement moins vulnérables aux turbulences économiques dans les pays développés. Cela n'a pas été le cas.

L'estimation préliminaire de l'OMC, à savoir une croissance de 2 pour cent du volume des échanges mondiaux pour 2008, est sensiblement inférieure à la prévision de 4,5 pour cent parue il y a un an. Cependant, les perspectives de l'année dernière laissaient effectivement entrevoir des risques importants de ralentissement liés à l'évolution des marchés financiers. La surestimation s'explique en grande partie par la chute imprévue et très brutale de la production mondiale qui est survenue au quatrième trimestre de 2008.


Perspectives commerciales pour 2009

Pour projeter la croissance du commerce en 2009, nous supposons un modèle de récession normal dans lequel le commerce recule, reste faible pendant quelque temps, puis reprend sa trajectoire ascendante et commence à retrouver la tendance antérieure. Si ce scénario de base se vérifie, le volume du commerce mondial des marchandises diminuera probablement d'environ 9 pour cent en volume (c'est à dire sans compter les variations de prix) en 2009, les exportations des pays développés baissant d'environ 10 pour cent en moyenne, et celles des pays en développement diminuant de 2 à 3 pour cent.

Les perspectives commerciales pour 2009 sont fortement conditionnées par la crise financière apparue il y a près de deux ans aux États Unis. La crise s'est intensifiée de manière spectaculaire après l'effondrement de la banque d'investissement de Wall Street Lehman Brothers en septembre de l'année dernière et le sauvetage d'un certain nombre d'établissements financiers conduit par les gouvernements aux États Unis et ailleurs. La tourmente financière et la pénurie aiguë de crédit se sont inexorablement étendues à l'économie réelle. La baisse des prix des actifs, la demande hésitante et la production en berne se sont traduites par une diminution spectaculaire, et parfois une inversion, de la croissance de la production et du commerce dans de nombreux pays. Le commerce a également subi les effets d'une contraction brutale du crédit qui finance les importations et les exportations.

Bien qu'ayant débuté aux États Unis, la crise a gravement touché les établissements financiers et les économies de l'ensemble des pays développés et des pays en développement. La détérioration de la situation économique a ébranlé la confiance des consommateurs et des entreprises et entraîné une rétroaction négative allant du secteur financier vers le reste de l'économie qui domine les perspectives pour 2009.

Les mois écoulés depuis septembre dernier ont été marqués par des chutes brutales de la production et du commerce, d'abord dans les pays développés, puis dans les pays en développement. Les indices établis par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) à partir des principaux indicateurs composites relatifs aux grands pays industrialisés ont plongé jusqu'en janvier 2009, révélant une forte probabilité de poursuite de la baisse de l'activité économique. Les gouvernements ont essayé diverses mesures pour remédier à la crise, y compris le renflouement des banques importantes pour le système économique et financier et, plus récemment, une assistance hypothécaire en faveur des propriétaires en difficulté aux États Unis. Tout cela s'ajoute aux politiques monétaires et budgétaires déployées depuis le début de la crise. La politique monétaire classique a peut être atteint les limites de son efficacité avec des taux d'intérêt qui avoisinent zéro aux États Unis et ailleurs. Le moment de la reprise pourrait dépendre à présent de l'efficacité des plans de stimulation fiscale proposés, qui représentent actuellement plus de 3 pour cent de la production mondiale.

Depuis que la récession a fait son apparition au quatrième trimestre de 2008, les perspectives commerciales pour 2009 ne laissent guère place à l'optimisme. La crise financière a perturbé le fonctionnement normal du système bancaire et privé les entreprises et les particuliers de crédits dont ils ont grand besoin. La chute des marchés boursiers et des prix de l'immobilier a aussi exercé une ponction sur la richesse aux États Unis et ailleurs, de sorte que les ménages ne sont plus disposés à acquérir des biens durables tels que les automobiles car ils s'efforcent de reconstituer leur épargne. La chute des prix des produits de base, tout en étant une aubaine pour les consommateurs des pays importateurs, a aussi privé de recettes d'exportation les pays producteurs de pétrole.

Même la Chine, avec son économie dynamique, ne peut se protéger contre la récession mondiale quand la plupart de ses grands partenaires commerciaux en sont victimes. Les exportations du pays vers ses six principaux partenaires (en considérant l'UE comme un seul) ont représenté 70 pour cent de ses exportations totales en 2007. Tous ces partenaires connaissent actuellement une contraction ou un ralentissement de leur économie, et leur demande d'exportation sera probablement faible pendant un certain temps.

Les données mensuelles disponibles pour les principaux pays commerçants révèlent de fortes baisses des exportations et des importations de marchandises durant les deux premiers mois de 2009. Une exception à ce mouvement de recul des flux commerciaux peut être observée pour certaines économies d'Asie; des chiffres dénotant une croissance mensuelle positive des importations ont été enregistrés pour la Chine (17 pour cent) de même que pour Singapour, le Taipei chinois et le Viet Nam. Bien que ne portant que sur un mois, et devant donc être interprétées avec prudence, ces données pourraient traduire un ralentissement voire une stabilisation des tendances négatives de la croissance du commerce. La croissance future du commerce dépendra bien entendu de l'évolution de la demande ailleurs dans l'économie mondiale.

Par ailleurs, il faut se demander jusqu'à quel point le commerce pourrait reculer durant l'année. Considérons par exemple les exportations chinoises. En février, elles étaient inférieures de 26 pour cent au chiffre du même mois de l'année précédente et de 28 pour cent à celui de janvier. Si l'on extrapole cette détérioration, les exportations chinoises approcheraient de zéro dans un délai de dix mois à un an. Il s'agit évidemment d'un scénario très peu plausible, qui souligne que des baisses aussi fortes que celles auxquelles on assiste depuis quelque temps ne persisteront pas.

Les estimations ci-dessus de la croissance du commerce sont étayées par les résultats du modèle de prévision à série chronologique du Secrétariat de l'OMC, qui prévoit pour les pays développés (plus précisément les membres de l'OCDE) un ralentissement des importations de biens et de services d'environ 8,5 pour cent (techniquement “sur la base de la balance des paiements”) (graphique 1).

Graphique 1: Croissance réelle du PIB et du commerce des pays de l'OCDE, 2007-2008
Variation en pourcentage d'une année sur l'autre

Source: Comptes nationaux de l'OCDE.

Les estimations sont sensibles à l'ampleur de la baisse initiale et au rythme de la reprise. Si la baisse du commerce mondial est plus forte que prévu ou si la reprise survient plus rapidement, il faudra actualiser les prévisions de croissance.

Malgré la grande ampleur de cette baisse attendue du commerce mondial, la projection fait apparaître encore des risques élevés de dégradation de la situation. De nouveaux événements défavorables sur les marchés financiers pourraient prolonger la crise actuelle, de même qu'une montée du protectionnisme. La reprise pourrait être plus lente que prévu si la consommation des ménages ne retrouve pas prochainement un rythme de croissance plus normal.

Par contre, la croissance pourrait reprendre plus vite que prévu si les réformes du secteur financier sont appliquées rapidement et si les marchés du crédit recommencent à fonctionner plus normalement. Les récessions contiennent habituellement les ferments de leur propre remède, car la baisse de la consommation implique une augmentation de l'épargne, laquelle est ensuite prêtée aux emprunteurs qui le souhaitent pour un investissement dans la production future. Malheureusement, cette issue pourrait être bloquée jusqu'à ce que le secteur bancaire mondial soit remis en état.


Raisons de la contraction du commerce

Les données concernant la croissance du commerce font apparaître des baisses supérieures aux ralentissements passés. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette situation.

L'un d'eux est que le fléchissement de la demande est plus largement répandu qu'autrefois, car toutes les régions de l'économie mondiale sont touchées en même temps par le ralentissement.

Une deuxième raison qui expliquerait l'ampleur des baisses récentes tient à la présence grandissante de chaînes d'approvisionnement mondiales dans le commerce total. La contraction ou l'expansion du commerce n'est plus seulement une question de variation des flux commerciaux entre un pays producteur et un pays consommateur — les marchandises traversent de nombreuses frontières durant le processus de production, et les composantes du produit final sont décomptées à chaque fois qu'elles traversent une frontière. Le seul moyen d'éviter cet effet — dont l'ampleur globale ne peut être que supposée en raison de l'absence de renseignements systématiques — serait de mesurer les transactions commerciales sur la base de la valeur ajoutée à chaque étape du processus de production. Du fait que la valeur ajoutée, ou le rendement des facteurs de production, est la mesure réelle du revenu dans l'économie et que le commerce est un flux brut plutôt qu'une mesure du revenu, il découle du raisonnement susmentionné que de fortes augmentations ou diminutions des chiffres des courants d'échanges ne devraient pas être interprétées comme un indicateur exact de ce qui se passe réellement en matière de revenu et d'emploi.

Un troisième élément des conditions actuelles qui contribue probablement à la contraction des échanges est la pénurie de financement du commerce. C'est de toute évidence un problème et institutions internationales et gouvernements y accordent une attention particulière. L'OMC joue un rôle de médiateur en rassemblant les acteurs clés pour qu'ils s'emploient à rendre le financement du commerce accessible et abordable.

Un quatrième facteur qui pourrait contribuer à la contraction des échanges est la protection. Tout accroissement de la protection menacera les perspectives de reprise et allongera la durée du ralentissement de l'activité. Le risque d'aggravation du protectionnisme est à juste titre une source d'inquiétude pour l'avenir.2


Aperçu de l'évolution du commerce et de la production en 2008

Croissance économique

La croissance économique mondiale — mesurée par la production totale ou le produit intérieur brut (PIB) — a connu un ralentissement brutal en 2008, avec en toile de fond la pire crise financière connue depuis les années 30. La baisse de la demande dans les pays développés provoquée par la chute des prix des actifs et par l'aggravation de l'incertitude économique a contribué à faire chuter la croissance de la production mondiale à 1,7 pour cent, contre 3,5 pour cent l'année précédente. En 2008, la croissance a été la plus lente depuis 2001, bien inférieure à la moyenne de 2,9 pour cent enregistrée sur dix ans.

Les économies développées n'ont réussi à afficher l'an dernier qu'une maigre croissance de 0,8 pour cent, contre 2,5 pour cent en 2007 et 2,2 pour cent en moyenne entre 2000 et 2008. Les économies en développement, en revanche, ont accru leur production de 5,6 pour cent en 2008, soit moins que les 7,5 pour cent enregistrés en 2007 mais autant que le taux moyen de la période 2000 2008.

Les pays exportateurs de pétrole ont bénéficié d'une forte croissance avec 5,5 pour cent en moyenne en 2008, les exportations du Moyen Orient progressant à un rythme encore plus rapide: 6,3 pour cent.

Les pays les moins avancés (PMA) ont progressé plus vite que tous les autres groupes de pays avec 6,6 pour cent, soit plus que leur moyenne de 6,3 pour cent durant la période 2000 2008.

L'Europe et l'Amérique du Nord n'ont progressé chacune que de 1 pour cent environ en 2008, tandis que les régions exportatrices de pétrole d'Amérique du Sud et centrale, la Communauté d'États indépendants, l'Afrique et le Moyen Orient ont tous connu une croissance du PIB supérieure à 5 pour cent.

En 2008, la croissance économique (PIB) de l'Asie n'a pas dépassé 2 pour cent, en raison surtout de la croissance négative ( 0,7 pour cent) enregistrée par le Japon. En revanche, les pays en développement d'Asie (qui excluent le Japon, l'Australie et la Nouvelle Zélande) ont progressé de 5,7 pour cent, emmenés par la Chine qui a enregistré la plus forte croissance de toutes les grandes économies avec 9,0 pour cent.

Le tableau général a été celui d'une poursuite de la croissance au premier semestre, les pays exportateurs de pétrole en particulier ayant tiré profit du niveau record des prix des produits de base. Puis, la croissance a vacillé et une grave récession est apparue au second semestre, commençant par les États Unis et les autres pays développés, pour se propager ensuite aux pays en développement.


Taux de change et prix des produits de base

La valeur du dollar EU par rapport à un large groupe de monnaies — c'est à dire son taux de change effectif réel — a augmenté en 2008, car la monnaie des États Unis s'est renforcée par rapport à celles de leurs partenaires commerciaux. La hausse du dollar faisait suite à un affaiblissement par rapport à d'autres monnaies observé depuis 2002. Son appréciation en 2008 a été plus marquée au second semestre en raison de l'aggravation de la crise financière. Elle semble due en grande partie à une fuite des liquidités vers une monnaie perçue comme “refuge”. Cela pourrait aussi expliquer l'affermissement du yen (voir ci dessous).

Au premier semestre de 2008, l'euro s'est apprécié de 7 pour cent par rapport au dollar, avant de perdre 14 pour cent entre juillet et décembre. Entre janvier 2006 et son niveau maximal de juillet 2008, il avait gagné 30 pour cent. La livre britannique, le dollar canadien et le won coréen ont tous suivi la même tendance, chutant brutalement par rapport au dollar au second semestre de 2008, après une longue période d'appréciation.

Le yen japonais et le yuan chinois se sont comportés différemment en réponse à la crise financière. Tous deux s'étaient appréciés par rapport au dollar au cours des dernières années. Avec la crise financière, le yen a fortement augmenté, tandis que le yuan est resté à peu près stable.

Les prix des produits de base ont été très instables en 2008, ce qui explique en grande partie que les résultats commerciaux au second semestre aient été si différents de ceux du premier semestre. Après une hausse constante tout au long de l'année 2007, les prix de l'énergie ont atteint des sommets avec un baril à plus de 140 dollars au milieu de l'année, pour s'effondrer ensuite et retrouver leur plus bas niveau depuis le début de 2005 en raison du ralentissement de la demande dans les pays importateurs. Entre janvier 2007 et juillet 2008, les prix des combustibles ont augmenté de 144 pour cent, c'est à dire qu'ils ont plus que doublé. Mais, de juillet à la fin de 2008, ils ont reculé de 63 pour cent (graphique 2).

Graphique 2: Prix de certains produits primaires, janvier 1998-janvier 2009
Indice, janvier 2002=100

Source: FMI, Statistiques financières internationales.

Les prix des autres produits primaires, y compris les métaux et les produits alimentaires, ont également reculé par rapport à leur niveau record du début de 2008. Les pressions inflationnistes ont été maîtrisées dans la plupart des pays du fait d'une baisse de la demande de marchandises dans le monde, et la déflation pourrait représenter un plus grand risque à court terme dans certains pays.


Commerce

La croissance du commerce des marchandises en termes réels (c'est à dire corrigée des variations de prix) a notablement ralenti en 2008, revenant à 2 pour cent, contre 6 pour cent en 2007. Mais le commerce a encore progressé plus vite que la production mondiale, comme c'est habituellement le cas lorsque la croissance de la production est positive. Inversement, lorsque la croissance de la production diminue, la croissance du commerce tend à baisser plus vite encore, comme c'est le cas actuellement.

En dollars (ce qui inclut les variations de prix et les fluctuations des taux de change), les exportations mondiales de marchandises ont progressé de 15 pour cent en 2008, s'établissant à 15 800 milliards de dollars, tandis que les exportations de services commerciaux ont augmenté de 11 pour cent, atteignant 3 700 milliards de dollars.

La part des économies en développement dans le commerce des marchandises a atteint de nouveaux records en 2008, les exportations passant à 38 pour cent du total mondial, et les importations à 34 pour cent.
En 2008, les exportations de marchandises de l'Allemagne, qui ont représenté 1 470 milliards de dollars, ont été légèrement supérieures à celles de la Chine (1 430 milliards de dollars), ce qui veut dire que l'Allemagne a conservé sa position de premier exportateur mondial de marchandises.

Malgré ses bons résultats commerciaux globaux, la Chine a vu ses exportations s'essouffler vers la fin de l'année pour certaines catégories de produits. Les exportations de matériel de bureau et de matériel de télécommunications vers le reste du monde, qui ont avoisiné 381,5 milliards de dollars en 2008, ont reculé de 7 pour cent au quatrième trimestre par rapport à la période correspondante de l'année précédente, après avoir progressé au taux moyen de 17 pour cent durant les trois premiers trimestres. Les mêmes exportations vers les États Unis ont enregistré une baisse plus forte encore de 13 pour cent au quatrième trimestre, après une hausse de 10 pour cent au troisième trimestre. Dans l'ensemble, les exportations de produits manufacturés chinois vers les États Unis ont augmenté d'à peine 1 pour cent par rapport à l'année précédente, après avoir progressé de 14 pour cent au troisième trimestre.

L'un des secteurs les plus touchés par la récession mondiale a été l'industrie automobile. Les exportations de produits automobiles japonais vers le reste du monde ont baissé de 18 pour cent, tandis que ces mêmes exportations vers les États Unis ont chuté de 30 pour cent au quatrième trimestre de 2008. Selon l'Association européenne des constructeurs automobiles (ACEA), les immatriculations de voitures particulières ont régressé de 18 pour cent en Europe en février 2009 par rapport à l'année précédente. Les nouveaux États membres de l'UE appartenant à l'Europe orientale ont été les plus touchés avec une chute de 30 pour cent, tandis que l'Allemagne a représenté une exception notable avec une hausse de près de 22 pour cent. Les ventes en Allemagne ont été stimulées par la “prime à la casse” de 2 500 euros offerte par l'État aux consommateurs qui remplaçaient leur ancien véhicule par un neuf. Ce programme est destiné à compenser au moins en partie l'effondrement des exportations de voitures allemandes. Selon l'association professionnelle allemande Verband der Automobilindustrie (VDA), le nombre de véhicules exportés en février 2009 a reculé de 51 pour cent par rapport à l'année précédente, tandis que le volume des importations chutait de 47 pour cent. Autodata Corp. signale aussi une baisse de 41 pour cent des ventes d'automobiles des États Unis en février 2009.

Comme pour les marchandises, les exportations de services commerciaux pour lesquelles des données étaient disponibles ont diminué au quatrième trimestre de 2008 par rapport à l'année précédente — moins toutefois (7 à 8 pour cent) que les marchandises (12 pour cent). Pour l'ensemble de l'année, les exportations de services commerciaux ont progressé plus lentement que les exportations de marchandises (sur la base de la balance des paiements), à savoir 11 pour cent contre 15 pour cent. Les exportations de services de transport ont enregistré une hausse de 15 pour cent en 2008, tandis que les services relatifs aux voyages et les autres services commerciaux ont tous deux augmenté de 10 pour cent. Les États Unis sont restés le principal exportateur et importateur de services commerciaux, avec 522 milliards de dollars d'exportations et 364 milliards d'importations.

L'un des indicateurs de la gravité de la détérioration du commerce mondial a été la baisse des transports internationaux. Selon l'Association internationale du transport aérien (IATA), le trafic aérien de marchandises a régressé de 23 pour cent en décembre 2008 par rapport à la même période de l'année précédente, avec un recul marqué de 26 pour cent dans la région Asie Pacifique. Pour situer quelque peu l'ampleur de cette chute, la baisse enregistrée en septembre 2001, lorsque la plupart des aéronefs du monde ont été temporairement immobilisés au sol, n'avait été que de 14 pour cent.

Un autre élément depuis quelque temps est le Baltic Dry Index, qui mesure le coût du transport par mer des cargaisons en vrac, publié par la société Baltic Exchange à Londres, premier marché mondial de courtage des contrats de transport maritime. Les variations de cet indice peuvent être corrélées avec la demande mondiale de produits manufacturés. Entre juin et novembre 2008, le Baltic Dry Index a chuté de 94 pour cent.

Les chiffres annuels du commerce en dollars ont été fortement influencés en 2008 par les variations des prix des produits de base et des taux de change. Bien que les prix des combustibles aient terminé l'année au dessous de leur niveau le plus bas de l'année 2007, les prix moyens en 2008 ont été supérieurs d'environ 40 pour cent à ceux de 2007, ce qui a eu tendance à faire augmenter les importations totales de marchandises pour la plupart des pays. Aux États Unis, par exemple, les importations de marchandises se sont accrues de 7 pour cent en 2008, mais les importations de produits autres que les combustibles n'ont progressé que de 1 pour cent. Les prix des produits alimentaires et des boissons ont également régressé par rapport aux niveaux records de l'année précédente.


Commerce des marchandises en volume (termes réels) en 2008

Le commerce des marchandises en volume (hors fluctuations des prix et des taux de change) a progressé de 2 pour cent en 2008, alors qu'il avait gagné 6 pour cent en 2007. La croissance sur l'année a été inférieure à la moyenne de 5,7 pour cent enregistrée durant la période 1998 2008. La croissance du commerce a été très proche de celle du PIB en 2008, alors que, les années précédentes, elle avait dépassé celle du PIB. Elle sera probablement inférieure à la croissance du PIB en 2009 (Graphique 3).

Graphique 3: Croissance du volume du commerce mondial des marchandises et du PIB mondial
Variation annuelle en pourcentage

Source: Secrétariat de l'OMC.

L'Amérique du Sud et centrale a vu ses exportations croître de 1,5 pour cent et ses importations progresser de 15,5 pour cent. La croissance des importations a été plus rapide que dans toutes les autres régions (tableau 1). Elle a été supérieure à la croissance du PIB, tandis que le volume des exportations a été inférieur à la production.

La région où le volume des exportations a augmenté le plus en 2008 est la Communauté d'États indépendants (CEI — groupe d'anciens États de l'Union soviétique), qui a enregistré une hausse de 6 pour cent par rapport à 2007. Cette région a également été au deuxième rang pour la croissance des importations, avec un taux de 15 pour cent par rapport à l'année précédente.

Au Moyen Orient, les volumes d'exportations et d'importations ont enregistré une baisse importante en 2008, la croissance des exportations tombant de 4 pour cent en 2007 à 3 pour cent, et celle des importations de 14 pour cent à 10 pour cent.

La croissance des exportations et des importations de l'Afrique s'est elle aussi ralentie en 2008, tombant de 4,5 pour cent en 2007 à 3 pour cent pour les exportations et de 14 pour cent à 13 pour cent pour les importations.

Tableau 1: PIB et commerce des marchandises par région, 2006-2008
Variation annuelle en pourcentage, à prix constants

 

PIB

 

Exportations

 

Importations

 

2006

2007

2008

 

2006

2007

2008

 

2006

2007

2008

Monde

3,7

3,5

1,7

 

8,5

6,0

2,0

 

8,0

6,0

2,0

Amérique du Nord

2,9

2,1

1,1

 

8,5

5,0

1,5

 

6,0

2,0

-2,5

    États-Unis

2,8

2,0

1,1

 

10,5

7,0

5,5

 

5,5

1,0

-4,0

Amérique du Sud et centrale a

6,1

6,6

5,3

 

4,0

3,0

1,5

 

15,5

17,5

15,5

Europe

3,1

2,8

1,0

 

7,5

4,0

0,5

 

7,5

4,0

-1,0

    Union européenne (27)

3,0

2,8

1,0

 

7,5

3,5

0,0

 

7,0

3,5

-1,0

Communauté d'États indépendants (CEI)

7,5

8,4

5,5

 

6,0

7,5

6,0

 

20,5

20,0

15,0

Afrique

5,7

5,8

5,0

 

1,5

4,5

3,0

 

10,0

14,0

13,0

Moyen-Orient

5,2

5,5

5,7

 

3,0

4,0

3,0

 

5,5

14,0

10,0

Asie

4,6

4,9

2,0

 

13,5

11,5

4,5

 

8,5

8,0

4,0

    Chine

11,6

11,9

9,0

 

22,0

19,5

8,5

 

16,5

13,5

4,0

    Japon

2,0

2,4

-0,7

 

10,0

9,5

2,5

 

2,0

1,5

-1,0

    Inde

9,8

9,3

7,9

 

11,0

13,0

7,0

 

8,0

16,0

12,5

    Économies
    nouvellement
    industrialisées (4) b

5,6

5,6

1,7

 

13,0

9,0

3,5

 

8,0

6,0

3,5

a Y compris les Caraïbes.
b Hong Kong, Chine; République de Corée; Singapour; et Taipei chinois.

Source: Secrétariat de l'OMC.

Les exportations et les importations de l'Asie ont connu une baisse sensible en volume. La croissance des exportations a été de 4,5 pour cent en 2008, alors qu'elle était de 11,5 pour cent en 2007 et de 13,5 pour cent en 2006.

La croissance des importations en 2008 a été plus faible encore à 4 pour cent, alors qu'elle se situait à 8 pour cent l'année précédente.
L'Europe a enregistré l'an dernier la plus faible croissance des exportations de toutes les régions, avec à peine 0,5 pour cent, contre 4 pour cent en 2007. La croissance des importations a été négative en 2008 avec un recul de 1 pour cent.

Les exportations de l'Amérique du Nord ont progressé de 1,5 pour cent en 2008, tandis que les importations ont reculé de 2,5 pour cent. Exportations et importations ont été très inférieures aux niveaux de 2007
 (Graphique 4).

Graphique 4: Croissance réelle du commerce des marchandises par région, 2008
Variation annuelle en pourcentage

a Y compris les Caraïbes.
Source: Secrétariat de l'OMC.

  
Commerce des marchandises et des services en valeur (nominale) en 2008

Prix et taux de change

Les régions exportatrices nettes de pétrole ont bénéficié des prix records des combustibles en 2008 avec un baril de pétrole qui dépassait 140 dollars au milieu de l'année. Ce prix a toutefois baissé après juillet, pour terminer l'année au dessous de 50 dollars en raison de l'accalmie de la demande et du ralentissement de l'économie mondiale.

Les prix beaucoup plus élevés de l'énergie en 2008 ont eu un puissant effet sur les valeurs (c'est à dire compte tenu des variations de prix et de taux de change) et les taux de croissance du commerce des marchandises en termes nominaux par rapport à 2007. Ils ont augmenté de 40 pour cent en moyenne, tandis que les prix des produits alimentaires et des boissons ont progressé de 23 pour cent. Les prix des matières premières agricoles ont baissé de moins de 1 pour cent, tandis que ceux des métaux ont reculé de 8,0 pour cent (Graphique 5).

Graphique 5: Prix à l'exportation de certains produits primaires 2006-2008
Variation annuelle en pourcentage

a Y compris le café, les fèves de cacao et le thé.
Source: FMI, Statistiques financières internationales.

L'appréciation du dollar à la fin de 2008 par rapport aux autres monnaies, notamment l'euro, a aussi influencé l'évolution du commerce estimée en valeur nominale. La croissance du commerce dans les pays de la zone euro est probablement sous estimée du fait qu'elle est exprimée en dollars.

Le dollar canadien, la livre britannique et le won coréen ont suivi des trajectoires analogues à celle de l'euro, s'appréciant par rapport au dollar durant les années récentes, puis inversant fortement la tendance avec l'aggravation de la crise financière. Le yuan chinois a progressivement augmenté par rapport au dollar à partir de 2005, mais il est resté assez stable au second semestre de 2008, alors que l'agitation s'aggravait sur les marchés financiers. Le yen japonais a aussi connu une forte appréciation (Graphique 6).

Graphique 6: Taux de change de certaines grandes monnaies par rapport au dollar, janvier 2001-janvier 2009
Indices, janvier 2000=100

Source: FMI, Statistiques financières internationales.

Les exportations mondiales de marchandises en dollars nominaux ont augmenté de 15 pour cent en 2008, passant à 15 800 milliards de dollars, tandis que les exportations de services commerciaux ont progressé de 11 pour cent, s'établissant à 3 700 milliards de dollars. La croissance plus rapide du commerce des marchandises peut s'expliquer par la hausse des prix des produits de base durant l'année, notamment celle de 40 pour cent du prix de l'énergie (tableau 2).

Tableau 2: Exportations mondiales de marchandises et de services commerciaux, 2000 2008
(en milliards de dollars et en pourcentage)

 

Valeur

Variation annuelle en pourcentage

 

2008

2000-2008

2006

2007

2008

Marchandises

15 775

12

16

16

15

Services commerciaux

3 730

12

13

19

11

Source: Secrétariat de l'OMC.


Commerce des marchandises

L'Amérique du Nord a connu la plus faible croissance du commerce des marchandises, aussi bien pour les exportations que pour les importations. Les exportations ont progressé de 10 pour cent, passant à 2 000 milliards de dollars en 2008, tandis que les importations ont augmenté de 7 pour cent, pour s'établir à 2 900 milliards de dollars. Selon le Bureau national de la recherche économique, organisme qui date traditionnellement les récessions aux États Unis, l'économie américaine est en récession depuis décembre 2007, ce qui explique ses résultats commerciaux relativement faibles (tableau 1 de l'Appendice).

L'Amérique du Sud et centrale a bénéficié d'une croissance plus ferme avec 21 pour cent pour les exportations (602 milliards de dollars) et 30 pour cent pour les importations (595 milliards de dollars).

Comme l'Amérique du Nord, l'Europe a faiblement progressé en 2008 par rapport à 2007, mais ce résultat a été influencé en partie par la dépréciation de l'euro au cours de l'année. Les exportations ont progressé de 12 pour cent, à 6 500 milliards de dollars, tandis que les importations ont augmenté de 12 pour cent, à 6 800 milliards de dollars.

La Communauté d'États indépendants (CEI) a enregistré une solide croissance de ses exportations et de ses importations reposant sur la vigueur de ses industries extractives. Les exportations ont progressé de 35 pour cent, à 703 milliards de dollars, tandis que les importations ont augmenté de 31 pour cent, à 493 milliards de dollars.

L'Afrique, comme les autres régions riches en ressources naturelles, a aussi enregistré en 2008 une forte expansion de ses exportations et de ses importations. Les exportations ont progressé de 29 pour cent, à 561 milliards de dollars, et les importations sont passées à 466 milliards de dollars, soit 27 pour cent de plus qu'en 2007. Le Moyen Orient est la région qui a connu la plus forte croissance des exportations en 2008 avec 36 pour cent (1 000 milliards de dollars), tandis que les importations ont augmenté de 23 pour cent (575 milliards de dollars). Enfin, les exportations de l'Asie ont progressé de 15 pour cent en valeur nominale, à 4 400 milliards de dollars, et ses importations ont augmenté de 20 pour cent, à 4 200 milliards de dollars.

L'Allemagne est restée le premier exportateur de marchandises en 2008 avec 1 470 milliards de dollars, bien que sa part dans les exportations mondiales soit tombée de 9,5 pour cent en 2007 à 9,1 pour cent (tableau 3 de l'Appendice). La Chine s'est classée au deuxième rang, avec 1 430 milliards de dollars d'exportations, soit une part de 8,9 pour cent. Parmi les cinq principaux exportateurs mondiaux viennent ensuite les États Unis (1 300 milliards de dollars, soit 8,1 pour cent des exportations mondiales), le Japon (782 milliards de dollars, soit 4,9 pour cent) et les Pays-Bas (634 milliards de dollars, soit 3,9 pour cent).

Les États-Unis ont continué d'occuper le premier rang parmi les importateurs de marchandises avec 2 170 milliards de dollars (13,2 pour cent). Vient ensuite l'Allemagne avec une part de 7,3 pour cent représentant 1 210 milliards de dollars. Parmi les cinq plus grands importateurs mondiaux il y a encore la Chine à la troisième place (1 130 milliards de dollars, soit 6,9 pour cent), le Japon à la quatrième (762 milliards de dollars, soit 4,6 pour cent) et la France à la cinquième (708 milliards de dollars, soit 4,3 pour cent).

Si l'on considère l'Union européenne (c'est à dire les 27 États membres actuels) comme une seule entité et que l'on exclut les échanges intra-UE, les cinq principaux exportateurs ont été les suivants: Union européenne (15,9 pour cent), Chine (11,8 pour cent), États Unis (10,7 pour cent), Japon (6,4 pour cent) et Fédération de Russie (3,9 pour cent). En 2008, les exportations de l'UE ont représenté 1 930 milliards de dollars
 (tableau 4 de l'Appendice).
  

Commerce des services commerciaux

Les exportations mondiales de services commerciaux ont augmenté de 11 pour cent en 2008, passant à 3 700 milliards de dollars. Parmi les trois grandes catégories de services exportés, celles qui ont progressé le plus vite l'an dernier sont les transports (15 pour cent), les voyages (10 pour cent) et les autres services commerciaux (10 pour cent). Les autres services commerciaux, qui incluent les services financiers, ont représenté légèrement plus de la moitié du total (51 pour cent), tandis que les voyages et les transports ont représenté environ un quart chacun (25 et 23 pour cent, respectivement) (tableau 3).

Tableau 3: Exportations mondiales de services commerciaux par grande catégorie, 2008
en milliards de dollars et variation en pourcentage

 

Valeur

Variation annuelle en pourcentage

 

2008

2000-2008

2006

2007

2008

Services commerciaux

3 730

12

13

19

11

Transports

875

12

10

20

15

Voyages

945

9

10

15

10

Autres services commerciaux

1 910

14

16

22

10

Source: Secrétariat de l'OMC.

En 2008, les exportations de services commerciaux de l'Amérique du Nord ont progressé de 9 pour cent pour s'établir à 603 milliards de dollars, tandis que les importations ont augmenté de 6 pour cent, passant à 473 milliards de dollars (tableau 2 de l'Appendice).

La crise financière apparaît clairement dans les données trimestrielles sur le commerce des services commerciaux pour l'Amérique du Nord. Le commerce de la région, qui avait progressé rapidement au cours des neuf premiers mois de 2008 (13 pour cent pour les exportations et 10 pour cent pour les importations), a brusquement ralenti au dernier trimestre (-2 pour cent pour les exportations et -3 pour cent pour les importations). Le secteur le plus touché a été celui des voyages, qui inclut le tourisme (-2 pour cent pour les exportations et -6 pour cent pour les importations).

En Europe, les exportations de services commerciaux ont progressé de 11 pour cent en 2008, atteignant 1 900 milliards de dollars, tandis que les importations ont augmenté de 10 pour cent, se chiffrant à 1 600 milliards de dollars.

L'impact de la crise financière apparaît également dans le cas de l'Europe. D'après les données disponibles, les exportations de services commerciaux de la région, qui avaient progressé de 19 pour cent durant les neuf premiers mois de 2008, ont connu une baisse de 11 pour cent au dernier trimestre. Il convient de noter que les effets des taux de change au dernier trimestre de 2008 ont probablement amplifié l'impact de la crise, mais ils ne suffisent pas à expliquer cet effondrement.

Les exportations de services commerciaux de l'Amérique du Sud et centrale ont progressé de 16 pour cent (109 milliards de dollars), tandis que les importations ont augmenté de 20 pour cent (117 milliards de dollars).

La Communauté d'États indépendants a vu ses exportations progresser de 26 pour cent, à 83 milliards de dollars, tandis que ses importations ont augmenté de 25 pour cent, à 114 milliards de dollars.

Les exportations de services commerciaux de l'Afrique ont progressé de 13 pour cent en 2008, à 88 milliards de dollars. Les importations ont également augmenté, de 15 pour cent, pour passer à 121 milliards de dollars.

Les exportations de services commerciaux du Moyen Orient ont atteint 94 milliards de dollars en 2008, soit 17 pour cent de plus que l'année précédente. Les importations ont progressé de 13 pour cent, à 158 milliards de dollars.

Les exportations de l'Asie, évaluées à 837 milliards de dollars, ont été supérieures de 12 pour cent à leur niveau de 2007. Les importations ont aussi augmenté de 12 pour cent, à 858 milliards de dollars.


Les États Unis ont vu leurs exportations de services commerciaux progresser de 10 pour cent en 2008, à 522 milliards de dollars, ce qui a fait d'eux le premier exportateur mondial. Leur part dans les exportations mondiales de services a été de 14 pour cent en 2008 (tableau 5 de l'Appendice). Le Royaume Uni est resté au deuxième rang des exportateurs avec une part de 7,6 pour cent représentant 283 milliards de dollars.

L'Allemagne (6,3 pour cent, soit 235 milliards de dollars), la France (4,1 pour cent, soit 153 milliards de dollars) et le Japon (3,9 pour cent, soit 144 milliards de dollars) figurent également parmi les cinq premiers, le Japon gagnant un rang au détriment de l'Espagne.

Le Secrétariat estime que la Chine est restée au septième rang avec 137 milliards de dollars d'exportations (3,7 pour cent du total mondial). L'Inde occupe la neuvième place, avec une part de 2,8 pour cent du total mondial représentant 106 milliards de dollars, et les Pays-Bas ont remplacé l'Irlande au dixième rang.

Du côté des importations, les États Unis sont restés au premier rang avec une hausse de 7 pour cent, à 364 milliards de dollars (10,5 pour cent des importations mondiales de services commerciaux). L'Allemagne s'est classée au deuxième rang avec 285 milliards de dollars (8,2 pour cent du total mondial). Venaient ensuite les trois pays suivants: le Royaume Uni (199 milliards de dollars, soit 5,7 pour cent du total mondial), le Japon (166 milliards de dollars, soit 4,8 pour cent) et la Chine (152 milliards de dollars, soit 4,4 pour cent). Le seul changement dans le classement des dix premiers importateurs a été l'arrivée de la République de Corée à la dixième place, en remplacement des Pays Bas, qui ont reculé à la onzième.

 

Appendice - Graphique 1:
Exportations et importations mensuelles de marchandises pour certaines économies, janvier 2006-février 2009

(en milliards de dollars)

Sources: Statistiques financières internationales du FMI, base de données GTA de la société Global Trade Information Services, statistiques nationales.

 

Appendice — Tableau 1
Commerce mondial des marchandises par région et pour certains pays, 2008

en milliards de dollars et en pourcentage

 

Exportations

Importations

 

Valeur

Variation annuelle en %

Valeur

Variation annuelle en %

 

2008

 2000-2008

2006

2007

2008

2008

 2000-2008

2006

2007

2008

Monde

15 775

12

16

16

15

16 120

12

15

15

15

Amérique du Nord

2 049

7

13

11

10

2 909

7

11

6

7

États‑Unis

1 301

7

15

12

12

2 166

7

11

5

7

Canada

456

6

8

8

8

418

7

11

9

7

Mexique

292

7

17

9

7

323

7

15

10

9

Amérique du Sud et centrale a

602

15

21

14

21

595

14

22

25

30

Brésil

198

17

16

17

23

183

15

23

32

44

Autres pays d'Amérique du Sud et centrale a

404

14

23

13

20

413

14

21

23

24

Europe

6 456

12

13

16

12

6 833

12

15

16

12

Union européenne (27)

5 913

12

13

16

11

6 268

12

14

16

12

Allemagne

1 465

13

14

19

11

1 206

12

17

16

14

France

609

8

7

11

10

708

10

7

14

14

Pays‑Bas

634

13

14

19

15

574

13

15

18

16

Italie

540

11

12

18

10

556

11

15

14

10

Royaume‑Uni b

458

6

16

‑2

4

632

8

17

4

1

Communautés d'États independants (CEI)

703

22

25

20

35

493

25

30

35

31

Fédération de Russie c

472

21

25

17

33

292

26

31

36

31

Afrique

561

18

19

18

29

466

17

16

24

27

Afrique du Sud

81

13

13

20

16

99

16

26

12

12

Afrique sans l'Afrique du Sud

481

19

20

17

32

367

18

13

28

31

Pays exportateurs de pétrole d

347

21

21

18

36

137

21

9

31

37

Pays non exportateurs de pétrole

133

15

18

15

22

229

16

15

27

28

Moyen-Orient

1 047

19

22

16

36

575

17

12

25

23

Asie

4 355

13

17

16

15

4 247

14

16

15

20

Chine

1 428

24

27

26

17

1 133

22

20

21

19

Japon

782

6

9

10

10

762

9

12

7

22

Inde

179

20

21

22

22

292

24

21

25

35

Économies nouvellement industrialisées (4) e

1 033

10

15

11

10

1 093

10

16

11

17

Pour mémoire:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Économies en développement

6 025

15

20

17

20

5 494

15

17

18

21

MERCOSUR f

279

16

16

18

25

259

14

24

31

41

ANASE g

990

11

17

12

15

936

12

14

13

21

Échanges extra-UE (27)

1 928

12

11

17

13

2 283

12

16

16

16

Pays les moins avancés
(PMA)

176

22

25

24

36

157

17

15

24

27

a. Y compris les Caraïbes. Pour la composition des groupes, voir les Notes techniques des Statistiques du commerce international 2008 de l'OMC.
b. La variation annuelle en 2007 est due à une réduction des échanges liée à une fraude à la TVA. Pour plus de renseignements, voir les notes spéciales de la publication mensuelle  UK Trade First Release.
c. Importations f.a.b.
d. Algérie, Angola, Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Libye, Nigéria, Soudan, Tchad.
e. Hong Kong, Chine; République de Corée; Singapour; et Taipei chinois.
f. Marché commun du cône Sud: Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay.
g. Association des nations de l'Asie du Sud-Est: Brunéi, Cambodge, Indonésie, Laos, Malaisie, Myanmar, Philippines, Singapour, Thaïlande, Viet Nam..

Source: Secrétariat de l'OMC.
 

 

Appendice — Tableau 2
Exportations mondiales de services commerciaux par région et pour certains pays, 2008

en milliards de dollars et en pourcentage

 

Exportations

Importations

 

Valeur

Variation annuelle en %

Valeur

Variation annuelle en %

 

2008

2000‑
2008

2006

2007

2008

2008

2000‑
2008

2006

2007

2008

Monde

3 730

12

13

19

11

3 470

12

12

18

11

Amérique du Nord

603

8

12

14

9

473

7

12

9

6

    États‑Unis

522

8

13

16

10

364

7

12

9

7

Amérique du Sud et centrale b

109

11

14

18

16

117

10

14

21

20

    Brésil

29

16

21

26

27

44

14

21

28

28

Europe

1 919

13

12

21

11

1 628

12

10

19

10

    Union européenne (27)

1738

13

12

21

10

1516

12

10

19

10

        Allemagne

235

15

16

16

11

285

10

8

15

11

        Royaume‑Uni

283

12

13

20

2

199

9

8

16

1

        France

153

9

3

15

6

137

11

8

15

6

        Italie

123

10

11

13

12

132

12

11

21

12

        Espagne

143

13

13

21

11

108

16

17

26

10

Communauté d'États indépendants (CEI)

83

22

23

27

26

114

22

17

30

25

    Fédération de Russie

50

23

25

27

29

75

21

16

32

29

Afrique

88

14

13

22

13

121

16

16

31

15

    Égypte

25

12

10

24

26

16

11

8

27

25

    Afrique du Sud a

13

13

7

13

...

17

15

18

16

...

Moyen-Orient

94

14

18

13

17

158

16

21

29

13

    Israël

24

6

10

10

13

20

7

8

20

11

Asie

837

13

16

20

12

858

11

14

18

12

    Japon

144

10

13

10

13

166

6

9

11

11

    Chine a

137

...

24

33

...

152

...

21

29

...

    Inde a

106

...

35

22

...

91

...

33

23

...

    Quatre entités commerçantes d'Asie
de l'Est

271

11

14

17

10

247

10

12

15

7

a. Estimations du Secrétariat.
b. Y compris les Caraïbes. Pour la composition des groupes, voir le chapitre IV, Métadonnées, des Statistiques du commerce international de l'OMC, 2008.
c. Taipei chinois; Hong Kong, Chine; République de Corée; et Singapour..

Note: Des données provisoires pour l'ensemble de l'année étaient disponibles au début de mars pour 50 pays représentant plus des deux tiers du commerce mondial des services commerciaux, mais les estimations pour la plupart des autres pays sont fondées sur des données relatives aux trois premiers trimestres (les six premiers mois dans le cas de la Chine).

Source: Secrétariat de l'OMC.

 

 

Appendice — Tableau 3
Commerce mondial des marchandises: principaux exportateurs et importateurs en 2008

en milliards de dollars et en pourcentage

Rang

Exportateurs

Valeur

Part

Variation annuelle en pourcentage

Rang

Importateurs

Valeur

Part

Variation annuelle en pourcentage

1

Allemagne

1 465

9,1

11

1

États-Unis

2 166

13,2

7

2

Chine

1 428

8,9

17

2

Allemagne

1 206

7,3

14

3

États-Unis

1 301

8,1

12

3

Chine

1 133

6,9

19

4

Japon

782

4,9

10

4

Japon

762

4,6

22

5

Pays-Bas

634

3,9

15

5

France

708

4,3

14

6

France

609

3,8

10

6

Royaume-Uni

632

3,8

1

7

Italie

540

3,3

10

7

Pays-Bas

574

3,5

16

8

Belgique

477

3,0

10

8

Italie

556

3,4

10

9

Fédération de Russie

472

2,9

33

9

Belgique

470

2,9

14

10

Royaume-Uni

458

2,8

4

10

Corée, République de

435

2,7

22

11

Canada

456

2,8

8

11

Canada

418

2,5

7

12

Corée, République de

422

2,6

14

12

Espagne

402

2,5

3

13

Hong Kong, Chine

370

2,3

6

13

Hong Kong, Chine

393

2,4

6

 

- exportations de produits d'origine locale

17

0,1

...

 

- importations définitives

98

0,6

...

 

- réexportations

353

2,2

...

 

 

 

 

 

14

Singapour

338

2,1

13

14

Mexique

323

2,0

9

 

- exportations de produits d'origine locale

176

1,1

13

 

 

 

 

 

 

- réexportation

162

1,0

13

 

 

 

 

 

15

Arabie saoudite a

329

2,0

40

15

Singapour

320

1,9

22

 

 

 

 

 

 

- importations définitives b

157

1,0

31

16

Mexique

292

1,8

7

16

Fédération de Russie c

292

1,8

31

17

Espagne

268

1,7

6

17

Inde

292

1,8

35

18

Taipei chinois

256

1,6

4

18

Taipei chinois

240

1,5

10

19

Émirats arabes unis a

232

1,4

28

19

Pologne

204

1,2

23

20

Suisse

200

1,2

16

20

Turquie

202

1,2

19

21

Malaisie

200

1,2

13

21

Australie

200

1,2

21

22

Brésil

198

1,2

23

22

Autriche

184

1,1

13

23

Australie

187

1,2

33

23

Suisse

183

1,1

14

24

Suède

184

1,1

9

24

Brésil

183

1,1

44

25

Autriche

182

1,1

11

25

Thaïlande

179

1,1

28

26

Inde

179

1,1

22

26

Suède

167

1,0

10

27

Thaïlande

178

1,1

17

27

Émirats arabes unis a

159

1,0

20

28

Pologne

168

1,0

20

28

Malaisie

157

1,0

7

29

Norvège

168

1,0

23

29

République tchèque

142

0,9

20

30

République tchèque

147

0,9

20

30

Indonésie

126

0,8

36

 

Total d

13 120

81,4

-

 

Total d

13 409

81,7

-

 

Monde d

16127

100,0

15

 

Monde d

16 415

100,0

15

a. Estimations du Secrétariat.
b. Les importations définitives de Singapour s'entendent des importations moins les réexportations.
c. Importations f.a.b.
d. Y compris des réexportations importantes ou des importations destinées à la réexportation.

Source: Secrétariat de l'OMC.

 

Appendice — Tableau 4
Commerce mondial des marchandises: principaux exportateurs et importateurs en 2008
(non compris les échanges intra-UE (27))

en milliards de dollars et en pourcentage

Rang

Exportateurs

Valeur

Part

Variation annuelle en pourcentage

Rang

Importateurs

Valeur

Part

Variation annuelle en pourcentage

1

Exportations
extra-UE (27)

1 928

15,9

13

1

Importations
extra-UE (27)

2 283

18,4

16

2

Chine

1 428

11,8

17

2

États-Unis

2 166

17,4

7

3

États-Unis

1 301

10,7

12

3

Chine

1 133

9,1

19

4

Japon

782

6,4

10

4

Japon

762

6,1

22

5

Fédération de Russie

472

3,9

33

5

Corée, République de

435

3,5

22

6

Canada

456

3,8

8

6

Canada

418

3,4

7

7

Corée, République de

422

3,5

14

7

Hong Kong, Chine

393

3,2

6

 

 

 

 

 

 

- importations définitives

98

0,8

...

8

Hong Kong, Chine

370

3,0

6

8

Mexique

323

2,6

9

 

- exportations de produits d'origine locale

17

0,1

...

 

 

 

 

 

 

- réexportations

353

2,9

...

 

 

 

 

 

9

Singapour

338

2,8

13

9

Singapour

320

2,6

22

 

- exportations de produits d'origine locale

176

1,4

13

 

- importations définitives a

157

1,3

31

 

- réexportations

162

1,3

13

 

 

 

 

 

10

Arabie saoudite b

329

2,7

40

10

Fédération de Russie c

292

2,3

31

11

Mexique

292

2,4

7

11

Inde

292

2,3

35

12

Taipei chinois

256

2,1

4

12

Taipei chinois

240

1,9

10

13

Émirats arabes unis b

232

1,9

28

13

Turquie

202

1,6

19

14

Suisse

200

1,7

16

14

Australie

200

1,6

21

15

Malaisie

200

1,6

13

15

Suisse

183

1,5

14

16

Brésil

198

1,6

23

16

Brésil

183

1,5

44

17

Australie

187

1,5

33

17

Thaïlande

179

1,4

28

18

Inde

179

1,5

22

18

Émirats arabes unis b

159

1,3

20

19

Thaïlande

178

1,5

17

19

Malaisie

157

1,3

7

20

Norvège

168

1,4

23

20

Indonésie

126

1,0

36

21

Indonésie

139

1,1

18

21

Arabie saoudite b

112

0,9

24

22

Turquie

132

1,1

23

22

Afrique du Sud b

99

0,8

12

23

Iran, Rép.
islamique d' b

116

1,0

31

23

Norvège

89

0,7

11

24

Rép. bolivarienne du Venezuela

94

0,8

35

24

Ukraine

84

0,7

39

25

Koweït b

93

0,8

49

25

Viet Nam

80

0,6

28

26

Nigéria b

82

0,7

24

26

Israël b

67

0,5

14

27

Afrique du Sud

81

0,7

16

27

Chili

62

0,5

31

28

Algérie

78

0,6

30

28

Philippines b

59

0,5

2

29

Kazakhstan

71

0,6

49

29

Argentine

57

0,5

28

30

Argentine

71

0,6

27

30

Iran, Rép. islamique d' b

57

0,5

27

 

Total d

10 873

89,5

-

 

Total d

11 215

90,2

-

 

Monde d

(non compris les échanges intra-UE (27))

12 142

100,0

17

 

Monde d

(non compris les échanges intra-UE (27))

12 430

100,0

17

a. Les importations définitives de Singapour s'entendent des importations moins les réexportations.
b. Estimations du Secrétariat.
c. Importations f.a.b.
d. Y compris réexportations ou importations pour la réexportation importantes.

Source: Secrétariat de l'OMC.

 

 

Appendice — Tableau 5
 Commerce des services: principaux exportateurs et importateurs en 2008

en milliards de dollars et en pourcentage

Rang Exportateurs Valeur Part Variation annuelle
en pourcentage
Rang Importateurs Valeur Part Variation
annuelle
en pourcentage

1

États-Unis

522

14,0

10

1

États-Unis

364

10,5

7

2

Royaume-Uni

283

7,6

2

2

Allemagne

285

8,2

11

3

Allemagne

235

6,3

11

3

Royaume-Uni

199

5,7

1

4

France

153

4,1

6

4

Japon

166

4,8

11

5

Japon

144

3,9

13

5

Chine a

152

4,4

...

6

Espagne

143

3,8

11

6

France

137

3,9

6

7

Chine a

137

3,7

...

7

Italie

132

3,8

12

8

Italie

123

3,3

12

8

Espagne

108

3,1

10

9

Inde a

106

2,8

...

9

Irlande a

103

3,0

9

10

Pays-Bas a

102

2,7

8

10

Corée, République de

93

2,7

12

11

Irlande a

96

2,6

8

11

Pays-Bas a

92

2,6

10

12

Hong Kong, Chine

91

2,4

9

12

Inde a

91

2,6

...

13

Belgique a

89

2,4

16

13

Canada

84

2,4

5

14

Suisse

74

2,0

15

14

Belgique a

84

2,4

16

15

Corée, République de

74

2,0

20

15

Singapour

76

2,2

6

16

Danemark

72

1,9

17

16

Fédération de Russie

75

2,2

29

17

Singapour

72

1,9

3

17

Danemark

62

1,8

16

18

Suède

71

1,9

13

18

Suède

54

1,6

13

19

Luxembourg a

68

1,8

5

19

Thaïlande

46

1,3

22

20

Canada

62

1,7

2

20

Australie

45

1,3

18

21

Autriche

62

1,7

12

21

Brésil

44

1,3

28

22

Fédération de Russie

50

1,3

29

22

Hong Kong, Chine

44

1,3

7

23

Grèce

50

1,3

16

23

Norvège

44

1,3

12

24

Norvège

46

1,2

13

24

Autriche

42

1,2

8

25

Australie

46

1,2

15

25

Luxembourg a

40

1,2

8

26

Pologne

35

0,9

20

26

Suisse

37

1,1

10

27

Turquie

34

0,9

22

27

Émirats arabes unis a

35

1,0

...

28

Taipei chinois

34

0,9

8

28

Arabie saoudite a

34

1,0

...

29

Thailande

33

0,9

11

29

Taipei chinois

34

1,0

-2

30

Malaisie

30

0,8

5

30

Pologne

30

0,9

25

 

Total

3 135

84,1

-

 

Total

2 835

81,7

-

 

Monde

3 730

100,0

11

 

Monde

3 470

100,0

11

a. Estimations du Secrétariat.

Note: Alors que des données provisoires pour l'année complète étaient disponibles au début de mars pour 50 pays représentant plus des deux tiers du commerce mondial des services commerciaux, les estimations pour la plupart des autres pays sont fondées sur des données relatives aux trois premiers trimestres (les six premiers mois dans le cas de la Chine).

Source: Secrétariat de l'OMC.

 

Notes:
1.   La production et le commerce peuvent être mesurés en termes de volume (“réels”) ou de valeur (“nominaux”). Les chiffres de la production et du commerce en volume ou en termes réels sont ajustés en fonction des variations des prix et ne tiennent pas compte des variations des taux de change, ce qui permet d'évaluer l'évolution effective des flux. Les variations des flux exprimées en valeur ou en termes nominaux incluent les variations effectives ainsi que les variations des prix tendanciels et des taux de change. Ces deux types de mesures sont utilisés dans le présent document. retour au texte
2. Deux facteurs qui pourraient accentuer l'ampleur des baisses d'une année sur l'autre dans les données mensuelles en valeur sont les prix plus élevés des produits de base en vigueur il y a un an et les hausses du dollar EU par rapport à la plupart des autres monnaies. L'estimation de la croissance des exportations en 2009 faite par l'OMC n'est cependant pas influencée par ces considérations puisqu'elle est calculée en valeur réelle plutôt que nominale (voir la note de bas de page 1 ci dessus). retour au texte

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