On s'attend à ce que les exportations des économies
développées augmentent de 7,5 pour cent en volume sur l'année, tandis que celles
du reste du monde (y compris les pays en développement et la Communauté d'États
indépendants) devraient croître de 11 pour cent environ à mesure que le monde
émergera de la récession.
Cette forte expansion aidera à regagner une partie, mais en aucun cas la
totalité, du terrain perdu en 2009, lorsque la crise économique planétaire a
déclenché une contraction de 12,2 pour cent du volume des échanges mondiaux — soit la plus forte baisse depuis la Deuxième Guerre mondiale. Les économistes
prévoient que si le développement du commerce se poursuivait à son rythme
actuel, il faudrait encore une année pour que le volume des échanges dépasse le
pic de 2008. Mesurer le commerce en volume permet d'avoir une base plus fiable
pour les comparaisons annuelles car les mesures ne sont pas faussées par
l'évolution des prix des produits de base ou par les fluctuations des taux de
change, ce qui peut être le cas quand les échanges sont mesurés en dollars ou en
d'autres monnaies.
Un fait positif en 2009 a été l'absence de tout renforcement notable des
obstacles commerciaux de la part des Membres de l'OMC en réponse à la crise. En
fait, le nombre des mesures restrictives pour les échanges appliquées par les
gouvernements a baissé ces derniers mois. Cependant, l'économie mondiale reste
sensiblement déprimée, et il est probable que le chômage restera élevé jusqu'à
la fin de 2010 dans beaucoup de pays. La persistance du chômage risque
d'accroître les pressions protectionnistes.
“En cette période difficile, le système commercial multilatéral a une fois de
plus apporté la preuve de son utilité. Les règles et les principes de l'OMC ont
aidé les gouvernements à maintenir les marchés ouverts, et elles constituent
aujourd'hui une plate forme à partir de laquelle le commerce peut se développer
alors que l'économie mondiale se redresse. Nous voyons la lumière au bout du
tunnel et le commerce promet de jouer un rôle important dans la reprise. Mais
nous devons éviter de faire dérailler toute reprise économique en ayant recours
à des mesures protectionnistes”, a dit le Directeur général de l'OMC, M. Pascal
Lamy.
Pourquoi le recul des échanges a t il été aussi marqué?
La contraction de 12 pour cent du volume des échanges mondiaux en 2009 a été
plus importante que ce que la plupart des économistes avait anticipé. Elle a
également été supérieure à la baisse de 10 pour cent prévue antérieurement par
l'OMC. Le volume du commerce mondial avait déjà fléchi en trois occasions après
1965 (—0,2 pour cent en 2001, —2 pour cent en 1982, et —7 pour cent en 1975),
mais à aucun moment le phénomène n'avait approché par son ampleur le
ralentissement économique de l'année écoulée (graphique 1). En dollars EU
courants, la baisse a été encore plus prononcée (—23 pour cent) qu'en termes de
volume, en raison notamment de la chute des cours du pétrole et d'autres
produits primaires.
Les économistes ont avancé plusieurs raisons pour expliquer un tel recul des
échanges, y compris l'application de certaines mesures protectionnistes. Mais on
s'est finalement accordé à penser que la cause première était la forte
contraction de la demande mondiale. Le mouvement a été amplifié par la
composition par produit de la demande, par l'existence de chaînes
d'approvisionnement mondiales et par le fait que la contraction des échanges est
intervenue en même temps dans les différents pays et régions (1)aux
États Unis. Ce qui a débuté dans le secteur financier des États Unis s'est
rapidement propagé t étendues à l'économie réelle, avec des répercussions au
niveau mondial. La faible disponibilité des crédits commerciaux a aussi joué un
rôle.
Graphique 1: Volume des exportations mondiales de marchandises, 1965-2009
(Variation annuelle en %))
Source: Secrétariat de l'OMC.
La nette diminution de la richesse provoquée par la récession a amené les
ménages et les entreprises à réduire leurs dépenses, pour tous les types de
produits, en particulier les biens de consommation durables (par exemple, les
automobiles) et les biens d'équipement tels que les machines industrielles
(tableau 1). Les achats de ces produits pouvaient aisément être reportés devant
une conjoncture économique plus incertaine, et ils ont peut être aussi été plus
sensibles que d'autres aux conditions du crédit.
Quelles qu'en soient les raisons, la réduction de la demande de ces produits
s'est répercutée sur les marchés qui fournissent les intrants utilisés dans leur
production — notamment le fer et l'acier. La baisse de la demande de fer et
d'acier s'explique aussi par le marasme de la construction et du bâtiment dans
les pays où les marchés immobiliers étaient florissants avant la crise (États
Unis, Royaume Uni, Irlande et Espagne, par exemple).
Le fait que certains produits représentent une part du commerce mondial
disproportionnée par rapport à leur part dans la production globale peut avoir
accentué la baisse du ratio des flux commerciaux mondiaux à la production
globale (PIB ou produit intérieur brut). Par exemple, les biens de consommation
durables et les biens d'équipement constituent une part relativement faible de
la production mondiale mais une part relativement importante des échanges
mondiaux. Par conséquent, un recul de la demande de ces produits aurait eu une
incidence plus forte sur le commerce que sur le PIB.
Tableau 1: Croissance trimestrielle du commerce mondial des produits
manufacturés par produit
(Variation en pourcentage en glissement annuel en dollars EU courants)
|
T1 2008 |
T2 2008 |
T3 2008 |
T4 2008 |
T1 2009 |
T2 2009 |
T3 2009 |
|
|
|
|
|
|
|
|
Produits manufacturés |
15,7 |
18,6 |
13,2 |
-10,4 |
-27,6 |
-29,8 |
-21,5 |
Fer et acier |
14,6 |
27,0 |
42,7 |
5,4 |
-37,3 |
-54,7 |
-55,0 |
Produits chimiques |
19,3 |
24,5 |
21,7 |
-5,9 |
-23,5 |
-24,4 |
-16,6 |
Matériel de bureau et |
10,0 |
13,2 |
7,2 |
-13,9 |
-28,4 |
-22,2 |
-15,3 |
Produits de l'industrie automobile |
15,3 |
15,8 |
3,4 |
-26,0 |
-46,9 |
-45,6 |
-28,6 |
Machine industrielles |
21,9 |
22,7 |
15,7 |
-7,3 |
-28,8 |
-36,0 |
-31,9 |
Textiles |
10,3 |
8,9 |
3,4 |
-12,8 |
-26,9 |
-26,8 |
-17,3 |
Vêtements |
10,3 |
11,4 |
7,9 |
-2,5 |
-10,4 |
-15,5 |
-12,1 |
Source: Estimations du Secrétariat de l'OMC fondées sur des données miroir.
De même, le développement des chaînes d'approvisionnement mondiales, qui fait
que les produits peuvent traverser des frontières nationales plusieurs fois
durant le processus de production avant de parvenir à leur destination finale, a
eu pour effet de gonfler jusqu'à un certain point la contraction des échanges
telle qu'elle a été mesurée. Les statistiques du commerce des marchandises
enregistrent la valeur des produits chaque fois qu'ils traversent une frontière
nationale de sorte que, au moment où les données sont additionnées pour arriver
au total des échanges mondiaux, le résultat est plus élevé en présence de
chaînes d'approvisionnement à cause d'un certain degré de double
comptabilisation.
L'ampleur de la double comptabilisation est difficile à évaluer faute de données
aisément accessibles, mais elle ressort du fait que les exportations ont
progressé plus vite que la production depuis les années 1980 (graphique 2).
Après avoir augmenté régulièrement depuis 1985, le ratio a fait un bond de près
d'un tiers entre 2000 et 2008, avant de retomber en 2009 lorsque les
exportations mondiales ont chuté plus rapidement que le PIB mondial.
Graphique 2: Ratio des exportations mondiales de biens et de
services to GDP, 1981-2009
(services commerciaux)
Source: FMI pour le PIB mondial et Secrétariat de l'OMC pour le commerce mondial des biens et des services commerciaux
Enfin le marasme commercial en 2009 a aussi été aggravé par son caractère
synchronisé. Les exportations et les importations de tous les pays ont fléchi en
même temps, et aucune région n'a été épargnée (graphique 3). On peut être
intuitivement certain que la chute des échanges dans le monde aurait été moindre
si la contraction dans certaines régions avait été compensée par une expansion
dans d'autres; mais cela n'a pas été le cas.
Le caractère synchronisé du recul est étroitement lié au développement des
chaînes d'approvisionnement mondiales et des technologies de l'information, qui
permet aux producteurs d'une région de réagir presque instantanément aux
conditions du marché dans une autre région. Cela favorise généralement la
prospérité aux niveaux mondial et national en encourageant l'utilisation la plus
efficace de ressources limitées, mais dans un contexte d'effondrement des
échanges, la propagation de la récession en a été peut être accélérée.
Graphique 3: Croissance des exportations mondiales de marchandises par région
(variation en pourcentage en glissement annuel en dollars)
a Y compris d'importantes
réexportations ou importations aux fins de réesportation
b Y compris l'Afrique et le Moyen
Orient, les totaux de ces deux régions indiquent une forte sous représentation.
Sources: FMI, Statistiques financières internationales: Eurostat, base de
données Comext; Statistiques nationales Global Trade Atlas
Perspectives commerciales pour 2010
Le commerce et la production dans le monde traversent actuellement une phase de
reprise. La chute de la production mondiale l'an dernier (—2.3 pour cent) a été
la première de cette nature depuis la Grande dépression des années 1920 et 1930,
et a amené les gouvernements de par le monde à réagir énergiquement par des
mesures budgétaires et monétaires.
Comme ces mesures exceptionnelles semblent avoir réussi à prévenir une spirale
baissière de l'économie mondiale, les responsables politiques devront réfléchir
ensuite à la question de leur retrait.
Sauf nouvelles perturbations de l'économie mondiale, le commerce mondial des
marchandises devrait retrouver sa trajectoire normale à la hausse jusqu'à la fin
de 2010, même si un certain écart par rapport à la tendance antérieure
persistera pendant un certain temps. Le Secrétariat de l'OMC estime que les
exportations mondiales en volume progresseront de 9,5 pour cent cette année,
avec un taux de 7,5 pour cent pour les économies développées et de 11 pour cent
pour le reste du monde (économies en développement et Communauté d'États
indépendants). Cette projection repose sur l'hypothèse d'une reprise de la
croissance du PIB mondial conforme à ce que l'on s'accorde à prévoir (2,9 pour
cent aux taux de change du marché), ainsi que d'une stabilité des prix du
pétrole et des taux de change. Toutefois, une évolution plus favorable ou plus
défavorable que prévu de la situation économique dans les mois à venir pourrait
conduire à revoir les prévisions concernant le commerce.
Un taux de croissance du commerce de 9,5 pour cent ne suffirait pas à rétablir
cette année les niveaux d'avant la crise, et même celui de 11 pour cent prévu
pour les pays en développement ne ferait pas l'affaire. Cependant, deux années
de croissance à ce rythme permettraient de dépasser les sommets de 2008. Les
économies développées, par contre, auraient besoin de trois ans de croissance
pour y parvenir.
Ces prévisions relatives au commerce sont plus sensibles aux variations des
résultats des pays développés qu'à ceux des pays en développement, du fait que
les premiers comptent pour une part plus importante des échanges mondiaux.
Il existe toujours un risque important que les prévisions soient trop
optimistes, y compris la possibilité de nouvelles hausses des cours du pétrole,
d'une appréciation ou d'une dépréciation des grandes monnaies, ou d'autres
événements défavorables sur les marchés financiers.
Il est cependant aussi possible que les résultats commerciaux soient meilleurs
que les prévisions, si, par exemple, le chômage diminue plus rapidement que
prévu dans les pays développés.
Comme le montre le graphique 4, les estimations de la croissance des
exportations sont étayées par le modèle de prévision de séries chronologiques du
Secrétariat de l'OMC (2), qui
prévoit une progression des importations de biens et de services d'environ 9,5
pour cent pour les pays de l'OCDE (techniquement “sur la base de la balance des
paiements”).
Graphique 4: Croissance du PIB réel et du commerce des pays de l'OCDE,
2008-2009
Variation en pourcentage d'une année à l'autre
a Estimations fondées sur les
données disponibles
Source: Comptes nationaux trimestriels de l'OCDE.
Bref aperçu de l'évolution du commerce en 2009
Commerce en volume (termes réels): marchandises
Pour tous les pays et régions, le volume des
exportations de marchandises a baissé en 2009.
Pour les États Unis (—13,9 pour cent), l'Union européenne (à 27) (-14,8 pour
cent) et le Japon ( 24,9 pour cent) le recul a été supérieur à la moyenne
mondiale de -12,2 pour cent, tandis que les taux de contraction les plus faibles
ont été enregistrés par les pays exportateurs de pétrole du Moyen Orient (—4,9
pour cent), l'Afrique (—5,6 pour cent) et l'Amérique du Sud/Amérique centrale
(—5,7 pour cent). L'Asie (—11,1 pour cent) et la Chine (—10,5 pour cent) ont
également vu leurs exportations diminuer, mais légèrement moins que la moyenne
mondiale (tableau 2).
Du côté des importations, la situation a été inverse, les deux régions qui ont
subi la contraction la plus forte étant les exportateurs de pétrole — la
Communauté d'États indépendants (CEI) ( 20,2 pour cent) et l'Amérique du
Sud/Amérique centrale (—16,5 pour cent). Parmi les autres pays, les États Unis
(—16,5 pour cent) et l'Union européenne (—14,5 pour cent) ont enregistré un
fléchissement supérieur à la moyenne mondiale, alors qu'au Japon, la baisse
(—12,8 pour cent) était presque équivalente au taux mondial.
Tableau 2: PIB et commerce des marchandises par région, 2007-2009
(Variation annuelle en pourcentage à prix constants (2005)
Commerce en valeur (termes nominaux): marchandises et services commerciaux
En 2009, la valeur des exportations mondiales de marchandises a diminué de 23
pour cent pour tomber à 12 150 milliards de dollars et celle des exportations
mondiales de services commerciaux a fléchi de 13 pour cent pour s'établir à 3
310 milliards de dollars (tableau 3). C'était la première fois depuis 1983 que
le commerce des services commerciaux a reculé d'une année sur l'autre.
Parmi les catégories de services, les transports ont le plus fortement régressé,
suivis par les voyages et les autres services commerciaux (tableau 4). Le recul
des services de transport n'a rien d'étonnant, car cette branche est étroitement
liée au commerce des marchandises. (Pour plus de détails sur le commerce par
pays et région, y compris les principaux exportateurs et importateurs de
marchandises et de services commerciaux, voir les tableaux de l'appendice ci
après.)
Le tableau 3 de l'appendice confirme que la Chine a aujourd'hui dépassé
l'Allemagne en tant que premier exportateur mondial de marchandises, avec une
part de près de 10 pour cent des exportations mondiales, et qu'elle occupe le
deuxième rang après les États Unis pour les importations. La part des États Unis
dans les importations mondiales de marchandises est de 13 pour cent, et celle de
la Chine de 8 pour cent.
Tableau 3: Exportations mondiales de marchandises et de services commerciaux,
2005-2009
en milliards de dollars et variation en
pourcentage
source: WTO Secrétariat
Tableau 4: Exportations mondiales de services commerciaux par grande
catégorie, 2009
en milliards de dollars et variation en
pourcentage
source: WTO Secrétariat
En volume, la baisse des exportations des régions exportatrices de pétrole a été
inférieure à la moyenne mondiale en 2009, mais en valeur, elle a généralement
dépassé cette moyenne.
Par exemple, la valeur en dollars des exportations du Moyen Orient, de l'Afrique
et de la Communauté d'États indépendants a chuté de 33 pour cent, 32 pour cent
et 36 pour cent, respectivement, contre 23 pour cent pour le monde.
Cela s'explique par la forte baisse des prix du pétrole entre 2008 et 2009
(graphique 5). Comme le pétrole tend à dominer les exportations de marchandises
des producteurs de pétrole, on notera que l'évolution des échanges en valeur et
en volume peut différer sensiblement pour les différents pays en 2009.
Graphique 5: Prix de certains produits primaires, janvier 2000-janvier 2010
(Indice, base 100 = 2000)
Source: FMI, Prix des produits primaires.
APPENDICE — TABLEAUX ET GRAPHIQUES
Appendice — Tableau 1
Commerce mondial des marchandises par région et pour certains pays, 2009
(en milliards de dollars et en pourcentage)
a. Y compris les Caraïbes. Pour la composition des groupes, voir Notes
techniques, Statistiques du commerce international 2009 de l'OMC.
b. Un élément influençant la variation annuelle en 2007 est une réduction des
échanges liée à une fraude à la TVA. Pour plus de renseignements,voir les notes
spéciales de la publication mensuelle
UK Trade
First Release
c. Importations f.a.b.
d. Algérie, Angola, Cameroun, Congo, Guinée équatoriale, Gabon, Libye, Nigéria,
Soudan, Tchad.
e. Hong Kong, Chine; République de Corée; Singapour; et Taipei chinois
f. Marché commun du cône Sud: Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay.
g. Association des nations de l'Asie du Sud-Est: Brunéi, Cambodge, Indonésie,
Laos, Malaisie, Myanmar, Philippines, Singapour, Thaïlande, Viet Nam.
Source: Secrétariat de l'OMC
Appendice — Tableau 2
Exportations mondiales de services commerciaux par région et pour certains
pays, 2009
(en milliards de dollars et en pourcentage)
a Estimations préliminaires.
b Y compris les Caraïbes. Pour la composition des groupes, voir le chapitre IV,
Métadonnées, Statistiques du commerce international de l'OMC, 2009.
Note: Des données provisoires pour l'ensemble de l'année étaient disponibles de
mars pour 50 pays représentant plus des deux tiers du commerce mondial des
services commerciaux, mais les estimations pour la plupart des autres pays sont
fondées sur des données relatives aux trois premiers trimestres.
Source: OMC
Appendice — Tableau 3
Commerce des marchandises: principaux exportateurs et importateurs en 2009
(en milliards de dollars et en pourcentage)
a. Estimations du Secrétariat
b Les importations définitives de Singapour s'entendent des importations moins
les réexportations
c Importations f.a.b
d Y compris des réexportations importantes ou des importations aux fins de
réexportation.
Source: Secrétariat de l'OMC
Appendice — Tableau 4
Commerce mondial de marchandises: principaux exportateurs et importateurs en
2009
(non compris les échanges intra-UE (à 27)) (en milliards de dollars et en
pourcentage)
a. Estimations du Secrétariat
b Les importations définitives de Singapour s'entendent des importations moins
les réexportations
c Importations f.a.b
d Y compris d'importantes réexportations ou importations aux fin de
réexportation
Appendix Table 5
Commerce mondial de services commerciaux: principaux exportateurs et
importateurs en 2009
(Billion dollars and percentage)
a Estimations préliminaires
b Estimations du Secrétariat.
Note: Des données provisoires pour l'ensemble de l'année étaient
disponibles au début de mars pour 50 pays représentant plus des deux tiers du
commerce mondial des services commerciaux, mais les estimations pour la plupart
des autres pays sont fondées sur des données relatives aux trois premiers
trimestres.
Source: OMC
Appendice — Graphique 1
Exportations et importations mensuelles de marchandises de certaines
économies, janvier 2006-janvier 2010
(en milliards de dollars)
Notes:
1. Pour une analyse détaillée des causes de la
contraction du commerce, voir Richard Baldwin (éd. 2009), The Great Trade
Collapse: Causes, Consequences and Prospects, Centre for Economic Policy
Research (Londres). retour au texte
2. Voir Keck, A., Raubold, A. and Truppia, A.
(2009) “Forecasting International Trade: A Time Series Approach”, OECD Journal:
Journal of Business Cycle Measurement and Analysis, Volume 2009/2, pages 1 à 20.
retour au texte
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