PRESS/864 COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Pour en savoir plus

  

FAITS SAILLANTS

  • Le commerce mondial des marchandises en volume devrait chuter de 9,2% en 2020.
  • La baisse prévue est inférieure aux 12,9% annoncés dans le scénario optimiste de la prévision sur le commerce d'avril.
  • La croissance en volume des échanges devrait rebondir à 7,2% en 2021 mais rester à un niveau nettement inférieur à la tendance d'avant la crise.
  • Le PIB mondial reculera de 4,8% en 2020, puis progressera de 4,9% en 2021.
  • Le ralentissement du commerce en Asie – de 4,5% pour les exportations et de 4,4% pour les importations en 2020 – sera moins marqué que dans les autres régions.
  • Les risques de détérioration restent bien présents, en particulier si les cas de COVID-19 augmentent au cours des prochains mois.
  • La baisse de 14,3% en glissement trimestriel du commerce mondial des marchandises au cours du deuxième trimestre est la plus forte qui ait jamais été enregistrée mais des données haute fréquence laissent attendre un rebond partiel au troisième trimestre.

L'OMC prévoit maintenant une baisse de 9,2% du volume du commerce mondial des marchandises pour 2020, puis une hausse de 7,2% en 2021 (graphique 1). Ces estimations sont sujettes à un degré d'incertitude exceptionnellement élevé dans la mesure où elles dépendent de l'évolution de la pandémie et des réponses données par les gouvernements.

D'après les données actuelles, la baisse prévue pour l'année en cours serait moins importante que les 12,9% attendus au titre du plus optimiste des deux scénarios présentés dans la prévision sur le commerce établie par l'OMC en avril. Les bons résultats commerciaux enregistrés en juin et juillet ont redonné un peu d'optimisme quant à la croissance globale du commerce en 2020. La croissance du commerce des produits liés à la COVID-19 a été particulièrement forte au cours de ces mois, ce qui montre que le commerce est capable d'aider les gouvernements à assurer les approvisionnements nécessaires. Inversement, la prévision pour l'année prochaine est plus pessimiste que l'estimation précédente indiquant une croissance de 21,3%, de sorte que le commerce des marchandises serait en 2021 bien en deçà de la tendance antérieure à la pandémie (graphique 1).

À ce jour, les résultats du commerce pour l'année ont dépassé les prévisions en raison d'une poussée en juin et juillet, lorsque les mesures de confinement ont été assouplies et que l'activité économique s'est accélérée. Le rythme de l'expansion pourrait ralentir fortement une fois que la demande aura été épuisée et que les stocks des entreprises auront été reconstitués. Des résultats plus négatifs sont possibles en cas de résurgence de la COVID-19 au quatrième trimestre.

Contrairement au commerce, le PIB a chuté plus que prévu au premier semestre de 2020, ce qui a entraîné une baisse des prévisions pour l'année. Selon des estimations consensuelles, le recul du PIB global pondéré par les taux de change du marché en 2020 serait désormais de -4,8%, contre ‑2,5% dans le scénario plus optimiste décrit dans les prévisions d'avril de l'OMC. La croissance du PIB devrait atteindre 4,9% en 2021, mais cela dépend fortement des mesures de politique générale adoptées et de la gravité de la pandémie (tableau 1).

Graphique 1—Volume du commerce mondial des marchandises, 2000‑2021
Indices, 2015 = 100

Source:        Secrétariat de l'OMC.
Note:                Les chiffres pour 2020 et 2021 sont des projections.

Comme indiqué précédemment dans la mise à jour des prévisions du 22 juin, il est tout à fait possible que la faible reprise du commerce soit insuffisante pour que ce dernier retrouve la tendance antérieure à la pandémie. Cela se traduirait par une croissance du commerce des marchandises d'environ 5% l'année prochaine, au lieu de 20% en cas de retour rapide à la trajectoire antérieure. Les prévisions commerciales actuelles de 7,2% pour 2021 semblent être plus proches du scénario de "faible reprise" que de celui d'un "retour rapide à la tendance".

Même si le ralentissement du commerce pendant la pandémie de COVID-19 est comparable du point de vue de son ampleur à ce qui avait été enregistré durant la crise financière mondiale de 2008-2009, le contexte économique est très différent. La contraction du PIB a été beaucoup plus forte durant la récession actuelle, tandis que la chute du commerce a été plus modérée. En conséquence, le volume du commerce mondial des marchandises ne devrait diminuer que deux fois plus que le PIB mondial aux taux de change du marché, contre six fois plus pendant l'effondrement de 2009.

Ces résultats commerciaux divergents au cours de l'épidémie de COVID-19 s'expliquent en grande partie par la nature de la pandémie et les politiques utilisées pour la combattre. Les mesures de confinement et les restrictions en matière de voyages ont imposé d'importantes contraintes du côté de l'offre aux économies nationales, réduisant considérablement la production et l'emploi dans des secteurs qui sont généralement résistants aux fluctuations des cycles conjoncturels, en particulier les services non marchands. Dans le même temps, des politiques monétaire et budgétaire vigoureuses ont stimulé les revenus, ce qui a permis à la consommation et aux importations de reprendre dès que les mesures de confinement ont été assouplies.

La poursuite de la reprise à moyen terme dépendra de la vigueur de l'investissement et de l'emploi. L'un et l'autre pourraient être compromis si la confiance était ébranlée par de nouvelles flambées de COVID-19, ce qui pourrait forcer les gouvernements à réintroduire des mesures de confinement. En conséquence, le risque de révision à la baisse des prévisions est important. Une correction à la hausse pourrait se produire si un vaccin ou d'autres traitements médicaux se révélaient efficaces, mais leur impact serait moins immédiat.

Le gonflement de la dette publique pourrait également peser sur la croissance du commerce et du PIB à plus long terme. Bien qu'il soit peu probable que les pays riches soient confrontés à des crises de la dette souveraine du fait de politiques de relance budgétaire, les pays les plus pauvres risquent de trouver très lourde la facture liée à l'accroissement de la charge de leur dette. Les déficits budgétaires pourraient aussi influer sur les balances commerciales, en réduisant l'épargne intérieure et en creusant les déficits commerciaux dans certains pays.

"L'incidence de la COVID-19 dans le monde a reculé par rapport au pic du printemps, mais elle reste résolument élevée dans de nombreuses régions. Le commerce a joué un rôle crucial dans la lutte contre la pandémie, permettant aux pays d'avoir accès aux produits alimentaires et médicaux essentiels. Le commerce a également encouragé de nouvelles manières de travailler pendant la crise grâce aux échanges de produits et services issus des TI. L'un des plus grands risques pour l'économie mondiale suite à la pandémie serait de céder au protectionnisme. La coopération internationale est essentielle, et l'OMC est l'enceinte idéale pour résoudre toutes les questions commerciales en suspens découlant de la crise", a dit le Directeur général adjoint Yi Xiaozhun.

Tableau 1: Volume du commerce des marchandises et PIB réel, 2015-2021a
Variation annuelle en %

a             Les chiffres pour 2020 et 2021 sont des projections.
b             Moyennes des exportations et des importations.
c             Les "autres régions" comprennent l'Afrique, le Moyen-Orient et la Communauté d'États indépendants (CEI), y compris les États associés et les anciens États membres.
Source:   Secrétariat de l'OMC pour le commerce, estimations consensuelles pour le PIB.

Comme le montre le tableau 1, toutes les régions devraient enregistrer de fortes augmentations en pourcentage du volume des exportations et des importations en 2021, mais il convient de noter que cette croissance se produira à partir d'une base réduite. Il se peut donc que même de fortes variations en pourcentage ne se traduisent pas par une amélioration des conditions matérielles. Par exemple, les importations en Asie et en Amérique du Sud devraient augmenter de 6,2% et 6,5% respectivement l'an prochain, mais la hausse de l'Asie ferait suite à une baisse modérée de 4,4% cette année, tandis que celle de l'Amérique du Sud viendrait après une forte chute de 13,5% en 2020. Les importations de l'Asie enregistreraient alors un net redressement tandis que les échanges de l'Amérique du Sud resteraient fortement déprimés.

RISQUES HAUSSIERS ET BAISSIERS ENTOURANT LES PRÉVISIONS

Cet encadré examine certains des risques associés aux prévisions et d'autres facteurs qui pourraient être pertinents pour le commerce à moyen et long termes. D'après des estimations récentes, l'imposition de nouveaux confinements en réponse à une résurgence de la COVID-19 pourrait réduire la croissance du PIB mondial de 2 à 3 points de pourcentage l'année prochaine. D'autres risques baissiers pèsent sur les prévisions, notamment des perspectives incertaines pour la politique budgétaire et des marchés de l'emploi difficiles dans de nombreux pays. Ensemble, ces risques pourraient enlever jusqu'à 4 points de pourcentage à la croissance du commerce mondial des marchandises en 2021.

À l'inverse, le déploiement rapide d'un vaccin efficace pourrait renforcer la confiance et faire augmenter la croissance de la production de 1 à 2 points de pourcentage en 2021, ce qui ajouterait jusqu'à 3 points de pourcentage au rythme de l'expansion du commerce. D'autres facteurs pourraient contribuer à améliorer les résultats commerciaux, dont les effets de richesse créés par la vigueur des marchés de l'immobilier et des marchés boursiers, et un coup de fouet donné à la croissance par de nouveaux secteurs technologiques tels que ceux de l'intelligence artificielle et du commerce électronique. La pandémie a par ailleurs stimulé l'innovation dans des secteurs commerciaux traditionnels, qui ont tiré parti des technologies de l'information pour livrer des biens et des services au domicile des clients.

Graphique 2: Scénarios optimiste et pessimiste concernant le commerce des marchandises en volume
(Indice, 2011T1 = 100)

Source:    Estimations du secrétariat de l'OMC.

Le graphique 2 illustre des trajectoires possibles du commerce. Dans le scénario optimiste, des deuxièmes vagues de COVID-19 seraient mieux gérées grâce à l'expérience déjà acquise de la maladie, ce qui donnerait lieu à des confinements plus limités, à l'incidence économique plus faible. Dans le scenario pessimiste, il pourrait ne pas y avoir de retour rapide à la tendance antérieure à la pandémie en raison d'un alourdissement de la charge de la dette, de taux de chômage élevés et d'une disponibilité initialement limitée des vaccins.

La composition sectorielle et régionale du commerce a subi des changements qui ont été importants pendant la pandémie et qui continueront d'exercer une influence pendant la reprise.

Autres faits nouveaux relatifs au commerce

Au deuxième trimestre, le commerce mondial des marchandises a subi sa plus forte baisse jamais enregistrée sur une période, tombant de 14,3% par rapport à la période précédente, mais l'impact a fortement varié d'une région à l'autre (graphique 3). Les plus fortes contractions ont été enregistrées en Europe et en Amérique du Nord, où les exportations ont chuté de 24,5% et de 21,8%, respectivement. En comparaison, les exportations asiatiques ont été relativement peu affectées, reculant de 6,1% seulement. Au cours de la même période, les importations ont diminué de 14,5% en Amérique du Nord et de 19,3% en Europe, mais seulement de 7,1% en Asie.

Graphique 3: Exportations et importations de marchandises par région, 2012T1-2020T2
Indice de volume, 2012T1 = 100

Source: OMC et CNUCED.

La baisse du commerce des services pendant la pandémie a été au moins aussi forte que celle du commerce des marchandises. Il n'existe pas de statistiques complètes sur le commerce des services en volume car les données relatives aux prix ne sont généralement pas disponibles, mais une mesure approximative du volume du commerce des services peut être obtenue en ajustant les statistiques du commerce des services commerciaux en valeur nominale de façon à tenir compte des taux de change et de l'inflation. Le graphique 4 montre qu'en glissement annuel, le commerce mondial des services a accusé une baisse beaucoup plus forte pendant la récession actuelle (-23% du sommet au point le plus bas) que pendant la crise financière (‑9%). La crise a été aggravée par les restrictions imposées sur les voyages internationaux, qui représentent une source essentielle de recettes d'exportation pour de nombreux pays à faible revenu.

Graphique 4: Indice de l'activité concernant le commerce mondial des services, 2007T1-2020T2
Indice, 2015 = 100

Source:   Estimations du Secrétariat de l'OMC.

La pandémie de COVID-19 a eu des effets dévastateurs sur le commerce pour certains types de marchandises tout en l'encourageant pour d'autres. Ce phénomène est illustré par le graphique 5, qui montre la croissance trimestrielle en glissement annuel de la valeur du commerce mondial en dollars EU par grands groupes de produits, et par le graphique 6, qui montre la croissance mensuelle en glissement annuel pour diverses catégories de produits manufacturés. Il ressort du premier graphique que le commerce des produits agricoles s'est moins contracté que la moyenne mondiale au deuxième trimestre (-5% contre -21%), étant donné que les produits alimentaires sont indispensables et ont continué d'être produits et expédiés même dans les conditions de confinement les plus strictes. Dans le même temps, le commerce des combustibles et des produits des industries extractives a chuté brutalement (‑38%) à mesure que les prix se sont effondrés et que la consommation a reculé en raison des restrictions de voyage. La baisse du commerce des produits manufacturés (-19%) a été comparable à celle du commerce des marchandises dans son ensemble.

Graphique 5: Croissance en glissement annuel du commerce mondial des marchandises, 2019T4-2020T2
Variation en pourcentage des valeurs en dollars EU

Source:   Estimations du Secrétariat de l'OMC.

Le graphique 6 montre que le commerce de la plupart des produits manufacturés a atteint son niveau le plus bas en avril avant d'entamer une reprise en mai et juin, mais que cette reprise a été partielle et incomplète. Les produits de l'industrie automobile ont enregistré la plus forte baisse de toutes les catégories (-70% en avril), due en partie à des perturbations de l'approvisionnement et en partie au manque de demande des consommateurs. En juin, leur commerce avait repris et n'était en baisse que de 26% par rapport à l'année précédente. Pour ce qui est du deuxième trimestre dans son ensemble, le commerce de ce groupe de produits a diminué de 53%. Les articles de voyage et les sacs à main ont également accusé une forte baisse en avril, étant donné que cette catégorie se compose en grande partie d'articles de luxe, dont la consommation tend à augmenter et à diminuer en fonction des cycles conjoncturels.

En juin, le commerce du matériel de télécommunication, qui comprend les smartphones, avait augmenté de 2% par rapport à la même période l'année précédente. Le commerce d'autres types de produits électroniques s'est lui aussi bien maintenu pendant la crise, les ménages, les entreprises et les administrations ayant modernisé leurs ordinateurs et leur infrastructure des technologies de l'information pour faciliter le télétravail. Sans surprise, le commerce des produits pharmaceutiques a augmenté pendant la pandémie car les pays se sont approvisionnés en produits essentiels auprès de fournisseurs étrangers. Bien que le graphique 6 ne le montre pas, le commerce des équipements de protection individuelle a enregistré une croissance explosive, de 92% au deuxième trimestre et de 122% en mai, un exemple spectaculaire de la contribution positive que le commerce a apportée à la lutte contre la pandémie.

Graphique 6: Croissance en glissement annuel du commerce mondial des produits manufacturés par produit, 2020T2
Variation en pourcentage des valeurs en dollars EU

Source:   Estimations du Secrétariat de l'OMC.

Indicateurs complémentaires

Étant donné les conditions économiques extraordinaires et souvent instables qui existent actuellement, nous avons entrepris de collecter et d'analyser de plus en plus de données haute fréquence (c'est-à-dire des statistiques disponibles à des intervalles d'un jour ou d'une semaine). Alors que les données officielles utilisées dans nos modèles peuvent présenter un décalage de plusieurs semaines ou plusieurs mois, d'autres données pertinentes, à haute fréquence, peuvent montrer des signes avant-coureurs de changements dans l'activité et le commerce en rendant compte des conditions économiques actuelles. Cela peut aider à prédire les données actuelles et futures à des intervalles plus longs, par exemple d'un trimestre, et fournir un contexte utile par rapport auquel vérifier la plausibilité des résultats des modèles. À des fins d'illustration, nous avons sélectionné ci-après deux indicateurs haute fréquence liés au commerce – les commandes à l'exportation et le nombre de vols internationaux – et deux variables se rapportant à l'activité économique et aux attentes – des renseignements issus d'une enquête portant sur les réseaux sociaux et les contrats à terme pour le cuivre.

Graphique 7: Nouvelles commandes à l'exportation d'après les indices des directeurs d'achat, janvier 2008-juillet 2020
(Indice, base = 50)

Note:       Les valeurs supérieures à 50 indiquent une expansion tandis que les valeurs inférieures à 50 indiquent une contraction.
Source:   JPMorgan/IHS Markit.

Le graphique 7 montre les commandes à l'exportation sur la base des indices des directeurs d'achat, qui sont tombés à des niveaux records pendant la pandémie mais ont depuis fortement rebondi. L'indice des produits manufacturés est tombé à 27,1 en avril, par rapport à une valeur de référence de 50, tandis que l'indice des services est tombé à 21,8. Le premier a retrouvé le niveau de la tendance (49,9) à la fin du mois d'août, tandis que le second était proche de la tendance (47,1). Les commandes à l'exportation sont généralement un indicateur avancé de l'activité commerciale, mais il reste à voir si elles conservent leur pouvoir prédictif dans la situation inhabituelle causée par la pandémie de COVID-19.

Graphique 8: Vols commerciaux internationaux, 1er janvier-31 août 2020
(Indice, semaine du 1er janvier = 100)

Source:   OpenSky Network et calculs du Secrétariat de l'OMC.

Le graphique 8 montre le nombre de vols internationaux par jour enregistrés par OpenSky Network depuis le début de l'année 2020. Le nombre de vols dans le monde a chuté d'environ 80% entre début janvier et mi-avril, cette tendance étant plus marquée pour les vols internationaux que pour les vols intérieurs. Depuis lors, le nombre total de vols a connu une reprise progressive, atteignant 57% de son niveau du début de l'année. La reprise a été plus forte à l'intérieur de l'Union européenne, les vols intra-UE s'élevant à 95% du niveau de janvier. Les vols de fret pourraient préfigurer une reprise du commerce des marchandises, tandis que les vols de transport de passagers pourraient indiquer une amélioration du commerce des services.

Graphique 9: Couverture médiatique de l'activité économique, 12 août 2019- septembre 2020
% et indice

Source:   The GDELT Project Summary Service.

Le graphique 9 montre le volume quotidien et la tonalité des informations diffusées dans les médias contenant l'expression "activité économique", telles que recensées par le GDELT Project Summary Service. La tonalité des informations diffusées, déjà négative avant la pandémie, était au plus bas en mars lorsque la menace pesant sur l'économie mondiale est devenue évidente. Depuis lors, les changements de tonalité donnent à penser que les points de vue sur l'économie mondiale s'amélioraient progressivement, mais qu'ils sont devenus négatifs ces derniers jours. Cette situation est préoccupante et fera l'objet d'un suivi.

Le graphique 10 montre le prix journalier des contrats à terme pour le cuivre, qui est largement reconnu comme un indicateur avancé de l'activité économique, en raison de l'importance de ce métal dans de nombreux secteurs manufacturiers. Des contrats normalisés sont négociés à la Bourse du COMEX, une division du Chicago Mercantile Exchange (CME). La valeur des opérations à terme sur le cuivre a augmenté de 42% depuis la mi-mars, dénotant une amélioration globale du climat économique, qui a toutefois laissé place à une détérioration récente. Cette évolution est elle aussi préoccupante et demande à être suivie.

Graphique 10: Contrats à terme pour le cuivre, COMEX, 25 septembre 2019-25 septembre 2020
(dollars EU par livre)

Source:   Chicago Mercantile Exchange (CME).

Télécharger ce communiqué de presse (format .pdf, 13 pages, 428 Ko)

Partager


  

Photos
Photo gallery Voir le diaporama

Des problèmes pour visualiser cette page?
Veuillez écrire à [email protected] en indiquant le système d’exploitation et le navigateur que vous utilisez.